Thème « scolarité »
Dans une classe, il y a les éléments perturbateurs, mais il y aussi les éléments perturbants. C'est le cas de Bérangère, la nouvelle élève de CM2 toute auréolée de mystères. Chaque matin, elle arrive à bord d'une voiture de luxe, accompagnée d'un homme en costard. Dans la classe de CM2 courent les hypothèses les plus folles. La nouvelle serait témoin clé dans une affaire de meurtre, elle aurait tué ses parents, elle serait la fille cachée du roi des Belges. Très vite, il y a les pro et les anti Bérangère...
La vie est souvent compliquée. Pour pouvoir entrer en primaire, Mathilde a dû apprendre à se servir de sa main droite alors que la gauche était parfaite. Maintenant, c’est au tour de son petit frère Thomas d’aller au CP et c’est un choc pour lui. Il ne comprend pas pourquoi il ne peut plus jouer toute la journée. Alors il s’accroche à sa soeur comme un ourson à sa mère. Heureusement, à l’école, il y a aussi Samuel, que Mathilde épousera un jour, et le maître, qu’elle aimerait tant impressionner. Et puis il y a les mots, qu’elle adore. Sur sa planète, il y a des phrases, des poèmes et des histoires illustrées. En revanche, avec le calcul, ça cloche. Mathilde a beau faire des efforts, les chiffres sont un mystère pour elle. Pourquoi est-ce si difficile de régner sur la planète maths ?
Depuis que la maîtresse lui a reproché de poser des questions absurdes et perturbantes pour la classe, Wendy a décidé de ne plus ouvrir la bouche. Pendant plus d’une semaine, elle a réussi à garder ses questions pour elle. Mais jeudi, à la fin de la leçon de sciences, Wendy ne pouvait plus retenir les mots qui se bousculaient dans sa tête. Elle a levé la main et demandé d’une voix claire :
– Est-ce que les fleurs sont des soupirs ? Madame Laroumette a regardé le plafond, l’air ahuri et furieux, et s’est exclamée :
– Alors là , c’est la question qui tue !
Le lendemain, la maîtresse était morte.
Un matin, Mme Okel vient remplacer une maîtresse malade. Les élèves l’accueillent par un poème et lui demandent gentiment qu’elle leur parle du début. Du début de quoi ? Elle ne comprend pas et, de toute façon, ce n’est pas au programme. Les élèves lui répondent. Elle n’écoute pas, elle les punit, elle est hors d’elle. Mais cela ne sert à rien car tous ces enfants sont très intelligents.
Trop intelligents. Un rêve ou un cauchemar qui peut la faire devenir chèvre… ou tout autre chose.
C’est officiel. Margot tient la lettre entre ses mains. Elle est admise en sixième au collège du Parc des Grands Pins. Enfin, elle entre dans la cour des grands ! Rêvant de devenir populaire, Margot se présente aux élections des délégués de classe…
Février 1965. Lili a quitté la Tunisie. Elle vit à Paris avec sa mère et ses deux frères, rue de la Goutte d'or. Admise en sixième au lycée Jules Ferry, elle essaie de comprendre la France. Pourquoi les filles françaises comme Irène et Laetitia ont-elles des journaux intimes ? Est-ce vrai que les Français mangent des grenouilles et des escargots ? Et des crapauds ? Pourquoi à la chorale faut-il chanter « Ils vont les petits canards » ? Est-ce qu'Irène qui porte des chaussettes à pompons l'invitera à sa fête ?
Lili invente des histoires extraordinaires pour se rapprocher d'Irène et de Laetitia. Ca lui coûtera cher. Heureusement, il y a Luisa.
La fille cachée du roi des Belges! Quand Bérangère s’est fait repérer par un élève de son ancienne école, elle s’est enfuie et a réussi à lui échapper. Mais les souvenirs sont revenus. Et la peur aussi. Les élèves de Noisy-le-Sec allaient-ils la traquer et exiger des explications sur sa soudaine disparition, sur cette voiture de luxe et ce chauffeur qui l’emmenait chaque matin à l’école? Il faudrait leur avouer que le chauffeur était son cousin Douglas et qu’elle n’était pas la fille cachée du roi des Belges, comme ils l’imaginaient.
Demain, c’est poésie. Nina se sent déjà mal. Apprendre, ça va, mais réciter… Quand tout le monde vous regarde, qu’on devient rouge comme une tomate ! Pour d’autres, comme sa copine Poppy, c’est facile, pas pour elle. Nina se demande aussi comment c’est pour Adnan, le nouveau. Il vient de Syrie, un pays ravagé par la guerre, et ne parle pas encore français. Pour lui aussi, ça doit être difficile d’être seul devant tous les regards.
Si Modeste Maupin ment comme une arracheuse de dents depuis sa plus tendre enfance, c'est pour se rendre intéressante. Car la vraie vie de Mlle Maupin n'est pas aussi enivrante qu'elle veut bien le laisser entendre. Elle s'est inventé une vie prodigieuse pour oublier que ses parents ont mieux à faire que de s'occuper d'elle. Un jour, l'entreprise de mensonges se détraque... Une fois découverte, comment Modeste va-t-elle faire pour regagner la confiance de ses camarades, l'amour d'Ingmar, celui qui a les yeux vairons, et surmonter cette terrible humiliation ? C'est là que Marcel (alias Douglas-Douglas) entre en scène. Lui aussi est un grand mythomane. Qui peut comprendre une mythomane mieux qu'un mythomane ? Ils découvriront ensemble que parfois « la réalité est plus belle que le plus parfait des bobards... » Et peu importe que Marcel soit... un chien !
Quand Rose Dupin fait son entrée au collège à l’internat des Pierres-Noires, elle ne se doute pas de ce qui l’attend. Il pleut ce jour-là sur Saint-Malo. Mais, depuis la tour de l’internat, ce sont des appels au secours qui pleuvent sous la forme de petits papiers. Qui peut bien envoyer de tels messages ?
C’est la fin des vacances d’hiver à Saint-Malo, et voilà un moment que le Club de la Pluie n’a pas eu une énigme à se mettre sous la dent. Mais lorsque Jeanne Eyrmont, la filleule de la directrice, débarque à l’internat des Pierres-Noires, elle semble apeurée, comme si elle avait vu des fantômes. Des fantômes, vraiment ?
Le festival du livre de Saint-Malo. Au Grand Pavois, l’hôtel de luxe qui accueille les illustres invités, une ombre mystérieuse est aperçue, rôdant et se faufilant dans les couloirs… Un audacieux rat d’hôtel dérobe un portrait de Surcouf par le célèbre peintre Van Peef. Puis c’est la bague porte-bonheur de Manuel Houvrelebec. Et le livre fétiche d’Adélie Péthon-Peton, signé par le grand Flaubert lui-même ! À chacun de ses larcins, le voleur laisse derrière lui sa carte signée Satin-Noir !
Satin-Noir… Par le passé, il y a bien longtemps, avant de s’amender et de devenir un auteur culte de best-sellers, l’Américain Jerry Austen, invité d’honneur du Salon, jouait au gentleman cambrioleur sur la Côte d’Azur sous ce drôle de nom ! Vingt ans après, Satin-Noir aurait-il repris du service ? Ou bien quelqu’un imite-t-il ses méthodes ? Après une réunion secrète dans leur chère vieille tour, au pensionnat des Pierres-Noires, le Club de la Pluie se lance sur la piste du monte-en-l’air.
Ah, le mois de mai à Saint-Malo ! Ses jours fériés, son ciel bleu, les séances de shopping dans la ville close et les jeux dans les rochers ! On y fait parfois de vraies trouvailles, comme ce jeune homme mystérieux avec son bandeau sur l’œil et sa jambe boiteuse.
Quel dommage que Nadget ait quitté l’internat des Pierres-Noires pour partir en vacances… Pour un peu, Rose, Ambroise et Milo s’ennuieraient. Par chance, Nadget n’est jamais loin très longtemps. L’aventure non plus !
Qui est ce drôle de garçon à l’allure de pirate ? Quelle énigme cache la grotte enfouie ? Que se passe-t-il, la nuit, dans l’étrange boutique aux peluches ?
Dans la vieille tour des Pierres-Noires, le Club, en alerte, tient une réunion secrète et part pour une nouvelle et palpitante aventure.
Dans un coin de la cour de récréation, Alex est seul. Depuis qu'il a un appareil dentaire, sa vie est devenue un enfer. Étienne qui est comme un frère et Laura la tendre ne le regardent plus. « Eh Alex, ferme la bouche, tu vas rayer le parquet ! » « Tu t'es pris une clôture Alex ? » Tout le monde se moque de lui. Surtout David. David, c'est le chef. Il mesure cinq centimètres de plus que les autres, il porte des baskets immenses et ses parents sont divorcés. Mais on peut être très fort et avoir une faiblesse. On appelle ça un talon d'Achille. Il suffit d'ouvrir grand ses oreilles et ses yeux et de découvrir celui de David... Et puis voilà que l'épidémie d'appareils dentaires se propage. Un matin, Alex est rejoint par Étienne ! Et c'est le tour de Medhi, puis de Noëlle. Tout le monde sait que l'union fait la force. Le gang des Râteliers est né ! Et devinez qui en sera le chef ? La vengeance d'Alex va être terrible...
Le jeu du dictionnaire n'est pas un jeu d'argent, et pourtant il enrichit tout le monde et à tous les coups on gagne. On y gagne en vocabulaire. On y gagne quelques parties de rigolade, comme quand Ousmane explique que la palangrotte, c'est la femme des cavernes, ou quand j'écris que l'échauguette, c'est un petit moule à gaufrettes. Mais quand ce jeu devient l'occasion de se traiter de tous les noms pour mes deux meilleurs copains, les deux nouveaux, les deux rivaux, Ousmane, le boute-en-train et Benjamin, le premier de la classe, rien ne va plus, j'ai l'impression d'y perdre. Heureusement qu'un grand d'au moins 16 ans va tous nous obliger à nous serrer les coudes, avec ses agressions pas seulement verbales ! Alors, ce jeu du dictionnaire, il pourrait nous faire gagner aussi en confiance et en amitié, après une belle série de pataquès, d'entourloupettes et de quiproquos...
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a le jour où j'ai été le chef, le jour où le maître a martyrisé Thierry Balleau parce qu'il avait fait 19 fautes à sa dictée. Il y a le jour où j'ai voulu épouser Arthur (le squelette du cours de biologie des sixièmes) et le jour où j'ai du chercher CINQ péchés pour aller à confesse. Et il y en a d'autres, des jours, plus injustes les uns que les autres, plus drôles parfois aussi (comme quand Mamy a perdu au Scrabble) mais il faudrait un livre pour tous les raconter. Qu'on pourrait appeler, par exemple, « Le jour où j'ai été le chef ».