Thème « scolarité »
Cela fait cinq ans que Marianne, l'héroïne de Quand je pense à la Résistance, sait qu'elle veut devenir juge pour enfants. Elle vient d'entrer en faculté de droit, où elle n'a pas encore réussi à se faire d'amis, parce qu'elle travaille sans cesse et de toute façon n'ose parler à personne. Lorsqu'elle rentre chez ses parents pour les vacances de Noël, elle trouve dans sa chambre un article de journal que son père a découpé. Il y est question d'un jeune juge, Jacques Bidalou, qui est sur le point d'être dessaisi d'une affaire dans laquelle il lutte pour que des travailleurs immigrés expulsés en plein hiver, puissent réintégrer leurs logements. Marianne s'émeut, s'enthousiasme et écrit au juge. Contrairement à ce qu'elle pense, elle est la seule à lui avoir témoigné son admiration et proposé son aide et, à son grand étonnement, il lui répond et lui donne même rendez-vous à Paris. C'est le début d'une aventure qui n'a guère de points communs avec le droit tel que Marianne l'apprend dans les salles de cours, et qui va affermir sa vocation en lui donnant toutefois un aspect inattendu.
En classe de 3e, Mohammed-Ali est discret et populaire. Pour lui, le collège ça roule. Tranquille. En apparence du moins, car il a une vie secrète. La nuit, il sort de chez lui pour aller taguer. Et surtout, il est amoureux d’Aimée, qui ne pense à rien d’autre qu’au football. Comment faire pour qu’elle le remarque ? Par chance, Mohammed-Ali peut compter sur le soutien de Lina et Margaux. En amour comme au football, il faut un plan de jeu. Il faut avoir du style.Il va inviter Aimée à voir un match au Stade de France.
Voici la suite tant attendue de "La guerre des chocolats", roman qui a fait date par son portrait sans concession du pouvoir et de ses victimes. Robert Cormier nous emmène à présent au-delà de la guerre des chocolats aux conséquences dévastatrices, dans cette école de Trinity où le sombre drame s'achemine vers une conclusion bouleversante.
L'année scolaire s'achève. Pour les élèves, pour Frère Léon, le nouveau directeur, pour les membres de l'organisation secrète appelée les Vigiles ; la vente des chocolats n'est plus qu'un souvenir. Mais pour Jerry Renault, brutalement molesté parce qu'il a défié les Vigiles, et pour tous les autres enchaînés dans le tourbillon de la cruauté, de l'intrigue et de la fourberie, la violence et l'humiliation de ces événements passés restent encore présentes. Seul Archie Costello, qui commande les Vigiles, semble inchangé. Distant, imperturbable, machiavélique. Archie continue à manipuler sans effort la vie des autres. Mais Obie, qui en était le bras droit, commence à prendre des distances. Cherchant à mettre l'invulnérable Archie en position de faiblesse, Obie est conduit à un acte de vengeance désespéré et forcé d'affronter - et de reconnaître - le visage démasqué du mal.
"Après la guerre des chocolats", roman à suspense, provocateur et convaincant, réaffirme avec force le talent de Robert Cormier qui sait nous fasciner, nous déranger et nous surprendre.
Non, vous n'êtes pas dans un parking, vous êtes bien au département LSH, Deug mention lettres modernes. Vous avez même réussi à trouver la salle 222, bravo. " Le Deug comporte 11 à 12 modules, le poids total des modules devant impérativement être de 20, dont 8 modules obligatoires de premier et de deuxième niveau, 1 mo-dule optionnel de poids 2, ou éventuellement, 2 de poids 1... " Vous voyez, il y a même quelqu'un pour tout vous expliquer. Si vos parents sont norma-lement généreux, une fois que vous aurez payé votre loyer et votre carte orange, il vous restera, comme à Hélène, 33,333 francs par mois pour vivre. Et ne vous laissez pas envahir par la mélancolie, vous reverrez vos parents à Noël, si vous parvenez à monter dans un TGV surpeuplé. Eh oui, les grèves... C'est un fait, la vie d'étudiant ne ressemble pas toujours à l'idée qu'on s'en faisait en roulant, cheveux au vent et bac en poche, sur une petite route de cam-pagne. Pour ne pas craquer, il faut se trouver de sérieuses motivations, ou bien un genre de gourou, comme le prof de théâtre de Camille, qui aime expliquer que " La matière est excrémentielle " et qui a entrepris de révolutionner le théâtre et le monde par la même occasion. Mais attention, si vous avez choisi le théâtre, vous n'avez pas droit à l'amour, cette " illusion bourgeoise " n'étant pas compatible avec " l'exercice de communauté qu'est le théâtre ". Hélène, elle, a choisi le structuralisme et sa grande prêtresse, Olga Diamant, grammairienne divine et ô combien charismatique. Avec elle on peut facilement passer trois mois sur une strophe de Baudelaire. C'est peut-être ça, le bonheur, la vie d'adulte, la liberté. De toute façon, il est trop tard pour revenir en arrière : lorsqu'elle est rentrée chez elle pour les vacances, Hélène a exploré sa bibliothèque et a dû s'avouer qu'elle n'aimait plus Les quatre filles du Dr March.
Lorsqu’il se réveille au Village, Oliver « Boo » Dalrymple est à peine surpris. Son cœur malade, croit-il. Mais quelque temps après son arrivée dans cet au-delà réservé aux trépassés de treize ans, le jeune garçon découvre, horrifié, qu’il a été victime d’une fusillade. Pire encore : son assassin pourrait bien se trouver lui aussi au paradis. Avec l’aide de Johnny, un camarade de classe arrivé au Village peu de temps après lui, Boo se lance dans une chasse à l’homme pour retrouver le mystérieux « Gunboy » qui leur a ôté la vie. Mais dans cette antichambre de la mort où les fenêtres brisées repoussent comme par magie et où le ciel demeure éternellement gris, les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…
« Je ne peux pas passer une année de plus dans ce costume de graisse, mais je peux terminer cette année dans une apothéose. » Il a tout essayé, rien n'y fait : Butter est malade de son poids. Et sa vie est devenu un enfer, avec les autres et avec lui-même. Alors, pour en sortir, il lance un défi désespéré sur Internet : le 31 décembre, en direct, il mangera, mangera, mangera, jusqu'à ce que tout soit terminé. Et vous, que ferez-vous ce soir-là ?
Surtout, profite de ton séjour aux États-Unis…
Yes, all right, répond Sylvie, comme chaque fois. Mais ce n’est pas en jouant au bridge et au tennis, ni en restant enfermée dans sa chambre avec son dictionnaire d’anglais, encore moins en pratiquant le dating avec des lycéens attardés et boutonneux qu’elle va découvrir l’Amérique. La Parisienne de 17 ans, sélectionnée pour un programme d’échange dans un lycée pilote de Chicago, finit par douter : est-ce bien cela, la vie américaine, celle que lui offre sa famille d’accueil bon chic bon genre ?
Nous sommes en 1964, les États-Unis sont en pleins bouleversements sociaux.
Martin Luther King fait un rêve. Des étudiants se lèvent pour défendre les droits civiques des Noirs, travaillent dans les ghettos et recherchent des volontaires.
Sylvie est partante.
Elle ne veut pas passer à côté de cette Amérique-là . Celle des pauvres, des marginaux, des exclus ou des artistes qu’elle aborde sans préjugés.
Elle va découvrir un autre monde, plusieurs mondes...
Urgence ! Urgence ! Amel doit trouver son stage de troisième. En s’y prenant à la dernière minute, elle n’a plus qu’une solution : contacter son oncle Djibril. Il a une très belle situation dans une banque sur les Champs-Élysées, et Amel s’entendait très bien avec sa fille Ludivine quand elles étaient petites. Mais leurs parents ne se parlent plus depuis huit ans. C’est l’occasion ou jamais de renouer avec eux. Seulement, Djibril est en plein déménagement d’entreprise. Sa femme s’apprête à jouer Phèdre à la Comédie-Française, et Ludivine organise un grand bal mondain à l’hôtel Peninsula. Ça ne pouvait pas plus mal tomber. Ou peut-être, au contraire, qu’on ne pouvait pas rêver mieux ?
À la fin de sa seconde, Zako est réorienté en section professionnelle et se retrouve dans un lycée du Jura en menuiserie. Dégoûté, loin de chez lui, il a d’abord du mal à trouver sa place et doit affronter des blagues sur son accent de banlieue, sa couleur de peau. Mais il va peu à peu prendre goût au travail du bois et s’y épanouir. Aimée descend à Marseille pour passer les détections dans un centre d’entrainement de foot féminin. La maladie de sa mère va contrarier ses plans. Va-t-elle devoir sacrifier sa carrière pour s’occuper de sa petite sœur ?
Branle-bas de combat : le gouvernement veut supprimer trois mille postes d’enseignants. Les professeurs se mettent en grève, les élèves se mobilisent. Pour organiser leur action, Antoine et ses amis se retrouvent au Potemkine, un café proche du lycée.
Il y a là Alice, la plus déterminée. Fred et Guillaume, à la manœuvre. Mehdi, qui pense surtout aux filles. La jeune Charlotte, avec ses cheveux roses et sa candeur. Et Hannah, si belle et inaccessible.
Déterminé dans ses revendications mais en proie à des émotions contradictoires, Antoine doit maintenant confronter ses désirs à l’ordre des choses.
Ils sont rares, les livres dont la seule dédicace porte, en trois lignes, l’essentiel du propos. L’Enfant, de Jules Vallès, en fait partie.
« À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre », écrit l’auteur en épigraphe du premier tome de sa trilogie autobiographique.
Pourquoi ressortir ce classique des oubliettes ? Parce que les souffrances infligées aux enfants et aux collégiens dans les années 1840 ne sont pas passées de mode, loin s’en faut. Nous espérons que ceux qui crèvent d’ennui au collège et qu’on fait pleurer dans leur famille trouveront dans cette lecture non seulement la consolation, mais des armes pour se défendre.
Pourquoi l’abréger ? Parce que le texte de Vallès est comme un torrent de révolte, répétitif dans son fracas, insistant dans ses éclaboussures. Pour qu’il soit lisible et portatif par les collégiens d’aujourd’hui, pour les indignés de demain.
L'Enfant, paru en 1879 est le premier tome de la trilogie Jacques Vingtras. Les tomes suivants sont Le Bachelier et L'Insurgé.
Morgane est la seule à voir les ombres. Dès qu'elle est seule dans les couloirs du lycée, elles apparaissent sur les murs. Ces temps-ci, elles se font de plus en plus menaçantes. Un jour, le pire se produit. Pourtant ce n'est que le commencement. Les phénomènes étranges s'accumulent. Le concierge de l'établissement passe ses journées à remplacer les ampoules électriques dans les couloirs et les escaliers, mais il y fait toujours noir. Les accidents se multiplient. Un professeur meurt brutalement. C'est aussi le moment que Camilia et ses amis ont choisi pour créer un club secret dont le but est de se réunir la nuit, dans le grenier au-dessus des dortoirs...
Pendant l’été, le pensionnat ferme. Pénélope, Sanouk et Ludmila partent en vacances chacune de son côté.
Sanouk est en route pour la Sibérie. Elle va enfin faire la connaissance de son père, Andreï Voronov, le poète nénètse. Il a des ennuis depuis qu’il s’est opposé à Sibergaz, la compagnie qui veut exploiter les ressources naturelles des terres de son peuple.
Ludmila s’est rendue à Moscou, où elle a retrouvé son père, un géologue solidaire du combat des Nénètses.
Quant à Pénélope, elle s’ennuie au bord de la mer Noire dans la somptueuse villa de sa tante. Tout change avec l’arrivée à la villa de la sous-directrice du pensionnat. Olga Pétrovna et la tante de Pénélope mettent au point une machination pour faire accuser Andreï Voronov de sabotage et nuire ainsi à la cause nénètse.
Lorsque Pénélope découvre qu’un complot se trame, elle prévient Ludmila. Elles décident de rejoindre Sanouk en Sibérie. Ensemble, elles vont unir leurs forces pour tenter d’arrêter les terribles événements qui se préparent.
Un jour, Linda, une fille de la classe, a fait un exposé sur les baleines, le lard des baleines, la chasse. Ca a fait rire tout le monde, et spécialement Jill, la narratrice, et sa bande, Wendy, Caroline et Tracy Wu. C'est que Linda est toute ronde, et elles trouvent très amusant de la surnommer la Baleine. Les persécutions contre la pauvre Linda augmentent au fil des semaines, il y a toujours de nouvelles choses pour l'humilier, ou la ridiculiser. Linda essaie de se défendre, mais elle est vraiment très isolée. Jusqu'au jour où Wendy décide de lui faire son procès. Jusqu'au jour où Jill comprend ce qui se passe et change de camp. Elle découvre que ce n'est pas drôle d'être « du mauvais côté ».
Chaque pause déjeuner, j’attends de rejoindre Armand et Gabriel avec impatience et curiosité. Ils me font découvrir un escalier en colimaçon qui débouche sur le toit du lycée. On y monte tous les trois pour s’époumoner « I like to be in America » en dépit de cette jolie vue sur la tour Eiffel. Même les endroits qui faisaient du lycée une allégorie de l’ennui deviennent des lieux de magie en leur compagnie : la salle de permanence rebaptisée salle « d’amusements permanents », le CDI décoré en autel à la gloire du film Chantons sous la pluie…
Lorsque Armand et Gabriel lui ont présenté « Entrons dans la fiction », un jeu de leur invention, Solange a foncé. Les autres élèves de terminale lui ont alors conseillé de se concentrer sur les choses importantes, le bac, les choix d’orientation, la vraie vie ! Mais Solange ne veut pas d’une vie où il n’y a aucune place pour le jeu, pour la fiction, pour tout ce qui la rend heureuse…
Envoûtés par la manière dont leur professeur de français leur a parlé de la littérature, trois adolescents décident de la prendre au mot et de « dépasser leurs limites ». Ils entreprennent, chacun à sa manière, un voyage initiatique.