Thème « science-fiction »
Il n’a jamais été facile pour Cora de se faire des amis. Cora est autiste. Adrien souffre de TDAH (Trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité) et sait ce que c’est que de naviguer dans un monde qui n’est pas toujours conçu pour les personnes neurodiverses. Les deux deviennent de grands amis jusqu’à ce qu’un accident plonge Adrien dans le coma. Cora est dévastée. Un jour, la Professeure Gold, PDG de l’Institut Grenade, propose à Cora de parler à nouveau à Adrien, sous la forme d’un hologramme développé par sa société. D’abord enchantée, Cora découvre rapidement que l’hologramme d’Adrien ne reflète pas qui il était dans la vie.
Cora pourra-t-elle découvrir la sombre vérité de Grenade avant que leurs technologies ne réécrivent l’histoire à jamais ?
La famille de Pauline, c’est très simple : une arrière-grand-mère, une grand-mère, une mère et une fille. Quatre femmes, quatre filles uniques, quatre célibataires.
Pas d’homme. Les hommes sont des ennemis, des traîtres, des absents.
On s’en passe ! Ce discours officiel n’a pourtant pas empêché Pauline de tomber amoureuse d’Oliver. Se passer des garçons ? Quel dommage… Elle en est curieuse, au contraire.
Gourmande. Avide. Les problèmes commencent le soir où le conseil de famille se réunit pour lui annoncer un secret, une vérité qui dérange. Ou plutôt deux. Son père est un extraterrestre !
Et toutes les filles d’extraterrestres qui se respectent, arrivées à l’adolescence, deviennent des garçons…
L'imagination invente le futur, c'est-à-dire qu'elle le découvre. L'imagination n'est donc pas la paresseuse, la rêveuse : elle développe, elle prévoit, elle adapte, elle transforme, elle crée... De tout cela, l'œuvre de Jules Verne est la preuve, et sans doute est ce la raison qui fait qu'elle est la plus lue dans le monde, après la Bible : elle est la Bible de l'imaginaire, et notre monde en étale les prophéties réalisées.
Toutefois, ce ne sont point ces vérifications qui nous portent vers Jules Verne, mais le mouvement, chez lui, d'une écriture qui alimente inépuisablement son imagination et l'amène, par la seule accumulation des mots, à inventer sans cesse. On le verra dans Vingt mille lieues sous les mers, l'un de ses plus beaux romans, même s'il a fallu, ici, sacrifier quelque peu l'accumulation verbale au profit de la seule aventure. Et puis, est-il situation plus merveilleusement satisfaisante que de disposer d'un petit palais mobile, qui se déplace à volonté dans l'élément que l'on aime, et qui, bravant victorieusement monstres et méchants, vous permet de découvrir, un à un, tous les secrets de l'Océan ?
L'imagination invente le futur, c'est-à-dire qu'elle le découvre. L'imagination n'est donc pas la paresseuse, la rêveuse : elle développe, elle prévoit, elle adapte, elle transforme, elle crée... De tout cela, l'œuvre de Jules Verne est la preuve, et sans doute est ce la raison qui fait qu'elle est la plus lue dans le monde, après la Bible : elle est la Bible de l'imaginaire, et notre monde en étale les prophéties réalisées.
Toutefois, ce ne sont point ces vérifications qui nous portent vers Jules Verne, mais le mouvement, chez lui, d'une écriture qui alimente inépuisablement son imagination et l'amène, par la seule accumulation des mots, à inventer sans cesse. On le verra dans Vingt mille lieues sous les mers, l'un de ses plus beaux romans, même s'il a fallu, ici, sacrifier quelque peu l'accumulation verbale au profit de la seule aventure. Et puis, est-il situation plus merveilleusement satisfaisante que de disposer d'un petit palais mobile, qui se déplace à volonté dans l'élément que l'on aime, et qui, bravant victorieusement monstres et méchants, vous permet de découvrir, un à un, tous les secrets de l'Océan ?
L'énigme laissée par le grand alchimiste du Moyen Âge est découverte et déchiffrée par un savant intrépide. La mission transmise par l'alchimiste est aussitôt acceptée. Le professeur Lidenbrock, son neveu et le fidèle serviteur Hans s'engouffrent dans un volcan islandais, début d'une descente aux entrailles de notre terre. Si la plupart des prophéties de Jules Verne se sont réalisées aujourd'hui, le centre de la terre n'a encore jamais été exploré sinon par l'imaginaire. C'est peut-être pour cette raison que ce roman exerce une fascination particulière dans l'oeuvre de jules Verne.
Imaginez que, par une nuit sans lune, un poisson aux yeux d'encre laiteuse crève avec sa tête le mur de votre chambre et rote une bulle bleue, étrangement cubique et luisante. Et qu'ensuite il tende vers vous sa grosse bouche moustachue et demande : « Il y a un shérif dans la salle ? » Vous seriez surpris et vous auriez un peu peur. Surtout si ce poisson mural vous confiait ses projets d'avenir. Comme construire un shérif en bulles, par exemple, en bulles cubiques. Vous êtes surpris et vous avez un peu peur, mais vous vous appelez Bobby Potemkine et c'est vous qui vous occupez des affaires bizarres, maintenant que la police n'existe plus. Alors vous téléphonez à Lili Nebraska, en pensant à la fois à ce poisson inquiétant et aux dessins noirs qui embellissent la peau de Lili. Et, dès que la communication est établie, vous vous mettez à claquer des dents, parce que Lili Nebraska est en train de jouer une valse lente sur son violon, si mélodieuse qu'on a envie de tout oublier. Pourtant, il n'y a pas une minute à perdre. Dépêchez-vous. Les météorites pleuvent sur la ville et les poissons veulent rétablir la police. Dépêchez-vous d'imaginer.
Bobby Potemkine se sent bien seul depuis que son chien Djinn est parti jouer du nanoctiluphe dans un orchestre de mouches. L'animal mélomane a bien été obligé de remplacer la musicienne Lili Gesualdo : il l'avait croquée. Comme ça. En chahutant. D'ailleurs, ça arrive à n'importe qui de manger quelqu'un. Chaque jour, sans le savoir, un petit garçon ou une petite fille avale tout rond Auguste Diodon, un macaroni caché au fond de son assiette. Un autre exemple ? Djimmy Gershwin, le tigre qui sent fort le pipi, a bien du mal à se retenir quand il voit un enfant courir devant lui. Il a tendance à le confondre avec un surmulot ! Au nord des gloutons, chacun a sa propre manière de se nourrir. Jusqu'au jour où Big Katz, le crabe laineux qui a toujours envie d'aider son prochain, décide de sauver le macaroni Auguste Diodon. Il sonne à la porte de Bobby Potemkine pour lui demander son aide. Ca tombe bien. Son ami n'attendait qu'une nouvelle enquête bizarre pour se réchauffer...
Tout est calme, pour une fois. La pluie de météorites a cessé, les incendies se sont éteints, Big Katz, le crabe laineux, flotte doucement sous les nuages, en suivant les conseils de son professeur de lune. C’est la nuit noire et, sous sa couette, Bobby Potemkine aimerait goûter un repos bien mérité. Il est épuisé, avec toutes ses enquêtes !
Mais voilà qu’on frappe à la porte. On insiste. Une voix désagréable annonce à Bobby qu’une certaine Belle-Méduse arrive en vue de la côte. Elle est trop large pour entrer dans l’estuaire – qui fait 50 km. Néanmoins, elle désire visiter la ville, pour enrichir sa collection d’odeurs. Elle a besoin d’un guide. Tout de suite. Et c’est Bobby qu’elle a choisi.
Pour se rendre au lycée, Samsara n’oublie jamais sa batte de baseball, ses talismans et son couteau de chasse. Tout ce dont elle a besoin pour affronter les animaux mutants, fantômes et autres créatures qui ont envahi les rues de Concordia après l’Apocalypse. Aujourd’hui, la ville vient de lever la quarantaine de l’ancien parc public et s’apprête à accueillir ses habitants, réputés avoir muté. Les deux jumeaux que Sam voit débarquer dans sa classe sont loin d’avoir un physique standard. Très vite, ceux qui se moquent d’eux ou les prennent à partie sont les victimes d’incidents inexpliqués. Tout semble accuser les nouveaux venus. Mais dans une ville comme Concordia, peut-on se fier aux apparences ?
Au début, il y avait des écrans et des caméras partout, à la maison, dans la rue, dans vos téléphones, et vous étiez contents. Puis les écrans ont commencé à vous épier, à enregistrer chacune de vos paroles, de vos actions, de vos traces, à interpréter votre façon de marcher, votre rythme cardiaque, à détecter la moindre intonation suspecte. Même les regards des passants sont devenus des caméras. Comment en finir avec ce système ? En devenant invisibles. Pas facile.
LÉNINA : Que vois-tu quand tu dis que tu me vois ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : C’est qui, moi ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : Je pourrais être quelqu’un d’autre. Déguisée, transformée.
JULIA : Non. C’est toi.
LÉNINA : Comment es-tu sûre ?
JULIA : Tes questions. Il n’y a que toi pour les poser.
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
Seul le kwak peut gagner la course au kwak, c'est inscrit en toutes lettres dans le règlement. Pourtant, chaque année, plusieurs concurrents nagent avec vigueur à sa poursuite dans l'espoir d'arriver avant lui. Un seul d'entre eux est parvenu à le devancer et à remporter cette course : un certain Alfons Tchop. On n'en a pas parlé à la télévision ou ailleurs parce que ça n'intéresse personne, mais la police a ouvert un dossier sur l'affaire. Et Lili Nebraska a confié l'enquête à Bobby Potemkine, chargé des affaires bizarres. Bobby a essayé de se défiler, mais la jolie chauve-soubise l'a convaincu que ce n'était pas le moment de lui faire faux bond. En ville, les gens disparaissent, ceux qui restent perdent la mémoire, les champignons se croient tout permis et les météores tombent, provoquent des incendies. Même Bobby Potemkine a la mémoire qui flanche. Pas facile d'enquêter dans ces conditions...
El Patròn a cent quarante ans et il est l'homme le plus puissant du monde. Il règne sans partage, depuis son luxueux palais décoré de son emblème, le scorpion, sur Opium, ce nouveau pays créé au XXIe siècle, entre le Mexique et les États-Unis, entièrement dédié à la culture du pavot et à l'enrichissement des trafiquants de drogue. Quand il mourra, il emportera dans sa tombe ses richesses mais aussi ses serviteurs, sa maisonnée, comme les pharaons et les anciens rois chaldéens. Mais, pour l'heure, El Patròn n'a pas l'intention de mourir. Il veut vivre neuf vies, comme les chats et les démons. C'est à cela que servent les clones, des réservoirs d'organes jeunes et sains, des presque humains que l'on décérèbre à la naissance. El Patròn est si orgueilleux qu'il a exigé que Mattéo, son clone, fasse exception à la règle et grandisse avec son cerveau. Le problème, c'est que, quand on a un cerveau, on s'en sert.
Bobby Potemkine croit qu’il est assis, comme d’habitude, au bord du quai, à contempler la simple splendeur de l’estuaire et des familles iceberg qui dérivent. Mais rien n’est comme d’habitude. Jean Gouanodon, un corbeau transparent qui sent le torchon de vaisselle, vient se poser près de lui et l’interroge : « N’es-tu pas débordé par trop d’affaires bizarres ? J’en aurais une autre à te confier. Un problème de clafoutis qui mordillent. »
Débordé, Bobby l’est à coup sûr. La disparition des mis bémols l’obsède, surtout qu’elle empêche Lili Nebraska, sa chavirante complice, de jouer la Cantate golde. Mais surtout, il se réveille à peine que c’est déjà la nuit. Le temps passe trop vite et n’importe comment. Comme dans un rêve.
Quand Bobby se confie à Lili, celle-ci, lucide, lui propose de mener une enquête. Encore une ? Oui, mais cette fois, une enquête peu habituelle. Une enquête sur Bobby lui-même.
Ces derniers temps, la police a disparu. Ou plutôt, elle se compose uniquement de Lili Nebraska et Bobby Potemkine. Lili pour les affaires courantes, et Bobby pour les affaires bizarres. Justement, cette nuit-là, une nouvelle affaire bizarre est peut-être en train de changer la face du monde normal. C'est une grosse maison, avec une seule porte, pas de fenêtre et un panneau stupéfiant : CHAMBRE DES GOÉMONES CHANTANTES. Elle a surgi tout à coup au bord de l'estuaire. Inutile de dire que Bobby Potemkine se fait un souci d'encre. Et comme si cette encre n'était pas assez épaisse, une goélande verte vient de le prendre pour un autre. Elle l'a appelé Mickey en se dandinant, puis elle l'a embrassé, puis elle l'a invité à venir la voir. Dans sa maison, peut-être. La maison bizarre. En temps ordinaire, le nom de Bobby est beaucoup plus Bobby Potemkine que Mickey. Mais les temps ne sont pas ordinaires. Et, pour l'amour d'une goélande verte extrêmement jolie avec un foulard noir autour du cou et rien d'autre, Bobby est prêt à tout.
Bobby Potemkine s’était roulé sur le trottoir en compagnie de ses trompettistes préférées, deux louves arctiques au pelage immaculé.
Lili Nebraska s’était mise en tenue de gala : bracelet de coquillages roses à la cheville, foulard vermillon autour du cou, et rien d’autre.
Volgone Krof avait quitté l’atelier « Connaissance du Chou » où elle est professeur, pour venir avec son accordéon, et sa voix des steppes désolées.
Jusque-là, tout était normal.
Le concert de mélodies de la toundra pouvait commencer.
Mais soudain, la musique s’est assourdie, les notes se sont atténuées, puis on n’a plus entendu un seul bruit, alors que l’orchestre se déchaînait toujours.
– C’était déjà comme ça hier soir, a dit Zori Platipus le hibou, l’ami d’enfance de Bobby, qui venait d’arriver en radeau.
C’était bizarre, ça faisait un peu peur. Il était temps que Bobby mène l’enquête.