Thème « science-fiction »
En 2084, vous ne pourrez jamais être seul même si vous voulez juste vous balader, tranquille. En 2084, des robots commenteront un match de foot à la télé en buvant un pastis. En 2084, des créatures étranges pourront vous décapiter en deux temps trois mouvements. En 2084, le grand Mozart se verra dépouillé de son art. En 2084, même les manipulateurs des clones que vous êtes devenus seront congédiés, car vous serez contrôlés par des puces électroniques. Vous révolter ? N’y songez pas. En 2084, vous vivrez dans un monde idéal.
NUMÉRO 11 : Je vous ai dit que j’aimerais bien être seul.
NUMÉROS 3 ET 5 : Ouais ! Mais nous, on aimerait bien être trois.
NUMÉRO 11 : Je vous ai pas demandé votre avis.
NUMÉROS 3 ET 5 : Eh ben nous, on te le donne.
NUMÉRO 11 : Je vois pas pourquoi j’aurais pas le droit d’être tout seul, moi.
NUMÉROS 3 ET 5 : Parce que nous, on est deux !
NUMÉRO 11 : Et alors ?
NUMÉROS 3 ET 5 : C’est la majorité qui décide, Numéro 11.
NUMÉRO 3 : Qui veut être seul ?
Arrachés à notre monde par une aveuglante boule de feu, Simon et Brad émergent dans un surprenant univers parallèle, où l'esclavage est monnaie courante et où la vie ne vaut pas cher. Les deux garçons, qu'oppose le plus souvent une sourde rivalité, se retrouvent parmi les parias dans ce monde étranger, et ils affronteront des obstacles presque insurmontables et des dangers à peine imaginables qui les mèneront aux limites de leur endurance !
Xabi n'a jamais rien connu d'autre que les espaces clos et rassurants du domaine souterrain du Danube, comme les 25 autres adolescents avec qui il partage son quotidien. Ici, les journées sont parfaitement organisées : le matin, leçons à l'académie avec l'hologrammatiste, l'après-midi, session d'activités physiques et loisirs, avant qu'ils rejoignent leurs quartiers et leurs animaux domestiques pour la soirée. Parfois, Tuteur Médecin, Tutrice Technique, Tuteur Fermier et Tutrice Vétérinaire les accompagnent dans la forêt qui se trouve à la surface. Bientôt, ils devront quitter ce petit paradis pour entrer dans le monde. Mais qu'y a-t-il vraiment, par-delà les frontières du domaine ? Lorsque des inconnus venus d'ailleurs leur rendent visite, Xabi est loin de se douter que, pour les 26 du Danube, plus rien ne sera jamais comme avant.
Il suffit qu’un astéroïde traverse notre ciel pour que tout le monde pose la même question : y a-t-il, ailleurs que sur la Terre, des créatures intelligentes ? Ces créatures existent, en tout cas dans l’imagination des écrivains. Ceux dont les nouvelles sont réunies ici répondent, de multiples manières, à la question que ne cessent de se poser les hommes…
Le feu, la tribu des Oulhamr le possède : elle sait l’entretenir… mais pas le fabriquer. Un jour, au cours d’une bataille contre un clan rival, les cages où il est conservé sont détruites. Les Oulhamr se savent condamnés. Faouhm, leur chef, promet sa fille et le commandement de la tribu à qui rapportera le feu. Deux volontaires relèvent le défi : Naoh, fils du Léopard, jeune homme puissant et rusé, et Aghoo, fils de l’Aurochs, dont tous redoutent la violence.
Le roman suit les traces de Naoh et des deux guerriers qui l’accompagnent dans une quête sans merci qui, après les avoir confrontés aux Hommes-sans-Épaules, Dévoreurs-d’Hommes, Nains Rouges et autres tribus sanguinaires, fera des « bêtes verticales » des êtres humains.
Les pêcheurs l’ont surnommée Claire de l’eau. Quand ils l’ont arrachée aux flots et ramenée au village, la jeune naufragée ne se souvenait de rien, sauf de son prénom.
Personne ne sait qu’elle a grandi dans la communauté, une société où les couleurs n’existent pas et où les émotions sont interdites. Personne ne peut imaginer qu’elle a été programmée pour être mère porteuse, qu’elle a été inséminée à l’âge de quatorze ans, qu’elle a eu un fils, qu’on le lui a arraché.
Depuis, Claire n’a plus jamais été la même, obsédée par cet enfant qu’elle a tenu une seule fois dans ses bras, hantée par ses boucles blondes et ses yeux clairs. Elle fera tout pour retrouver son fils, jusqu’à accepter un terrible sacrifice…
Avec Le fils, Lois Lowry clôt le cycle du Passeur entamé en 1993 et publié avec un immense succès dans le monde entier. Elle a fait la une du New York Times Book Review lors de la sortie du Fils en octobre 2012 aux États-Unis. C’était la première fois qu’une auteure jeunesse faisait la une depuis J. K. Rowling.
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu’il est unique…
En février 2006, des expériences dans la zone polaire provoquent une gigantesque tempête qui ensevelit l'hémisphère nord sous plusieurs mètres de neige, paralysant toute activité. Quelques années plus tard, un jeune homme, Simon, raconte la longue lutte pour la survie matérielle et spirituelle qu'il a menée avec sa famille, dans leur chalet des Alpes, au coeur de ce déluge blanc. Dans leur arche perdue, le père, la mère et les deux enfants affrontent de multiples périls, la solitude, la peur, parfois l'angoisse, mais finalement c'est l'ingéniosité et l'espoir qui l'emportent. Ils réinventent des gestes ancestraux qu'ils croyaient oubliés. Auprès d'eux, leurs animaux familiers les aident, de diverses manières, à surmonter l'épreuve. Dans les livres qui les entourent, et dont le père lit chaque soir quelques pages au coin du feu, ils puisent aussi des leçons d'amour et de courage. Roman d'anticipation, récit d'aventures, fable écologique, ce livre est aussi une méditation sur la fragilité du monde où nous vivons, et comme un manuel de survie pour les futurs naufragés de la société industrielle.
Dans un monde qui ressemble beaucoup au nôtre, soumis en permanence à l'état d'urgence, les enfants sont obligés de s'adapter à ces nouvelles circonstances. De plus en plus souvent, on leur impose des minutes de silence pour rendre hommage, leur dit-on, aux disparus. Gus n'arrive pas à se taire pendant cette minute de silence. Gus ne comprend pas ce qu'on lui demande. Gus, malgré les conseils de ses amis Zef et Salomé, enfreint sans cesse la règle, et il est puni : il doit courir autour de la cour. Lui, il préfère manger des bananes et les partager avec ses amis, se marrer, danser, vivre, en somme. En a-t-il encore le droit ?
Pour les auteurs de SF, les robots sont toujours source de chaos : désintégration dans telle nouvelle de Conan Doyle, menace d’un désastre final dans telle autre de Marcel Schwob ou d’Abraham Merritt, dangereuses créatures non organiques chez Rosny Aîné… Pourtant, pour rien au monde les humains n’y renonceraient…
Il n’a jamais été facile pour Cora de se faire des amis. Cora est autiste. Adrien souffre de TDAH (Trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité) et sait ce que c’est que de naviguer dans un monde qui n’est pas toujours conçu pour les personnes neurodiverses. Les deux deviennent de grands amis jusqu’à ce qu’un accident plonge Adrien dans le coma. Cora est dévastée. Un jour, la Professeure Gold, PDG de l’Institut Grenade, propose à Cora de parler à nouveau à Adrien, sous la forme d’un hologramme développé par sa société. D’abord enchantée, Cora découvre rapidement que l’hologramme d’Adrien ne reflète pas qui il était dans la vie.
Cora pourra-t-elle découvrir la sombre vérité de Grenade avant que leurs technologies ne réécrivent l’histoire à jamais ?
La famille de Pauline, c’est très simple : une arrière-grand-mère, une grand-mère, une mère et une fille. Quatre femmes, quatre filles uniques, quatre célibataires.
Pas d’homme. Les hommes sont des ennemis, des traîtres, des absents.
On s’en passe ! Ce discours officiel n’a pourtant pas empêché Pauline de tomber amoureuse d’Oliver. Se passer des garçons ? Quel dommage… Elle en est curieuse, au contraire.
Gourmande. Avide. Les problèmes commencent le soir où le conseil de famille se réunit pour lui annoncer un secret, une vérité qui dérange. Ou plutôt deux. Son père est un extraterrestre !
Et toutes les filles d’extraterrestres qui se respectent, arrivées à l’adolescence, deviennent des garçons…
L'imagination invente le futur, c'est-à -dire qu'elle le découvre. L'imagination n'est donc pas la paresseuse, la rêveuse : elle développe, elle prévoit, elle adapte, elle transforme, elle crée... De tout cela, l'œuvre de Jules Verne est la preuve, et sans doute est ce la raison qui fait qu'elle est la plus lue dans le monde, après la Bible : elle est la Bible de l'imaginaire, et notre monde en étale les prophéties réalisées.
Toutefois, ce ne sont point ces vérifications qui nous portent vers Jules Verne, mais le mouvement, chez lui, d'une écriture qui alimente inépuisablement son imagination et l'amène, par la seule accumulation des mots, à inventer sans cesse. On le verra dans Vingt mille lieues sous les mers, l'un de ses plus beaux romans, même s'il a fallu, ici, sacrifier quelque peu l'accumulation verbale au profit de la seule aventure. Et puis, est-il situation plus merveilleusement satisfaisante que de disposer d'un petit palais mobile, qui se déplace à volonté dans l'élément que l'on aime, et qui, bravant victorieusement monstres et méchants, vous permet de découvrir, un à un, tous les secrets de l'Océan ?
L'imagination invente le futur, c'est-à -dire qu'elle le découvre. L'imagination n'est donc pas la paresseuse, la rêveuse : elle développe, elle prévoit, elle adapte, elle transforme, elle crée... De tout cela, l'œuvre de Jules Verne est la preuve, et sans doute est ce la raison qui fait qu'elle est la plus lue dans le monde, après la Bible : elle est la Bible de l'imaginaire, et notre monde en étale les prophéties réalisées.
Toutefois, ce ne sont point ces vérifications qui nous portent vers Jules Verne, mais le mouvement, chez lui, d'une écriture qui alimente inépuisablement son imagination et l'amène, par la seule accumulation des mots, à inventer sans cesse. On le verra dans Vingt mille lieues sous les mers, l'un de ses plus beaux romans, même s'il a fallu, ici, sacrifier quelque peu l'accumulation verbale au profit de la seule aventure. Et puis, est-il situation plus merveilleusement satisfaisante que de disposer d'un petit palais mobile, qui se déplace à volonté dans l'élément que l'on aime, et qui, bravant victorieusement monstres et méchants, vous permet de découvrir, un à un, tous les secrets de l'Océan ?
L'énigme laissée par le grand alchimiste du Moyen Âge est découverte et déchiffrée par un savant intrépide. La mission transmise par l'alchimiste est aussitôt acceptée. Le professeur Lidenbrock, son neveu et le fidèle serviteur Hans s'engouffrent dans un volcan islandais, début d'une descente aux entrailles de notre terre. Si la plupart des prophéties de Jules Verne se sont réalisées aujourd'hui, le centre de la terre n'a encore jamais été exploré sinon par l'imaginaire. C'est peut-être pour cette raison que ce roman exerce une fascination particulière dans l'oeuvre de jules Verne.
Imaginez que, par une nuit sans lune, un poisson aux yeux d'encre laiteuse crève avec sa tête le mur de votre chambre et rote une bulle bleue, étrangement cubique et luisante. Et qu'ensuite il tende vers vous sa grosse bouche moustachue et demande : « Il y a un shérif dans la salle ? » Vous seriez surpris et vous auriez un peu peur. Surtout si ce poisson mural vous confiait ses projets d'avenir. Comme construire un shérif en bulles, par exemple, en bulles cubiques. Vous êtes surpris et vous avez un peu peur, mais vous vous appelez Bobby Potemkine et c'est vous qui vous occupez des affaires bizarres, maintenant que la police n'existe plus. Alors vous téléphonez à Lili Nebraska, en pensant à la fois à ce poisson inquiétant et aux dessins noirs qui embellissent la peau de Lili. Et, dès que la communication est établie, vous vous mettez à claquer des dents, parce que Lili Nebraska est en train de jouer une valse lente sur son violon, si mélodieuse qu'on a envie de tout oublier. Pourtant, il n'y a pas une minute à perdre. Dépêchez-vous. Les météorites pleuvent sur la ville et les poissons veulent rétablir la police. Dépêchez-vous d'imaginer.