Thème « rue »
La lune ne quitte pas des yeux l’adorable petit chat blanc perdu dans un décor de nuit entre ciel et étoiles. « Pauvre petit chat. Tu as peur de tout, tu ne sens pas bon, tu as mal et en plus tu as honte ! » À qui la faute ? À personne bien sûr ! Mais lorsque le petit chat est finalement consolé, cajolé et bichonné, c’est grâce à qui ? À tout le monde, bien sûr !
Un grand-père et son petit garçon se promènent dans les rues de New York un soir de décembre. Tandis que le soleil se couche, la nuit allume une à une les lumières de la ville et nimbe de magie ces instants partagés.
Monsieur Henri vivait à l’arrêt de bus Flore depuis si longtemps que plus personne, ou presque, ne le regardait.
En rentrant chez elle, Nina trouve un vieil arrosoir abandonné sur le trottoir. Un machin sans intérêt, lui assure sa voisine. Mais cet objet auquel personne ne prête attention pourrait bien se révéler… magique !
Le bonheur ne vaut que s’il est partagé… Moi, c’est Berlioz. Mon maître, c’est un gars de la cloche, Jeannot. Il m’a recueilli quand j’étais mioche, Du moins c’est ce que je croyais…
« Je sais ce que c’est, de se sentir perdu dans une grande ville. Mais je te connais. Tout ira bien. » Un petit garçon déambule dans les rues. À qui parle-t-il ainsi ? Et qui cherche-t-il ?
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
En Chine, pour un enfant, aller au marché est toujours une grande fête. On y rencontre une foule de gens, on y voit toutes sortes de choses, on s'y amuse et surtout on s'y régale. Bïn Bïn court de stand en stand : le vendeur de délicieuses nouilles, la troupe des chanteurs d'opéras, le monsieur qui fabrique des figurines en sucre soufflé et aussi... mais Bïn Bïn ne retrouve plus ses parents dans tout ce monde. Que faire tout seul au milieu du grand marché ?
Je suis un ours. Je sais, ça n’existe pas, un ours qui vit dans la rue, au milieu des hommes.
J’ai mis du temps à l’admettre, moi aussi. J’ai d’abord pensé que j’étais comme tout le monde : j’allais rentrer chez moi le soir pour le dîner et m’endormir paisiblement dans un lit bien douillet. Mais on m’a vite fait comprendre que cette vie-là n’était pas pour nous, les ours. C‘est pourquoi je dors ici, sur ces cartons, dans la rue.
Il n'y a pas bien longtemps, au Japon, dans une petite maison à flanc de colline, vivaient un vieil homme et sa femme. Bien qu'ils n'eussent jamais eu d'enfants, ils s'appelaient l'un l'autre « Jiichan » et « Baachan ». Jiichan signifie grand-père et Baachan veut dire grand-mère.
Un jour, Baachan dit: « Jiichan, cela fait trois jours que tu n'as pas dit un mot. » « Hum, je pensais combien mes tournées me manquaient », répondit Jiichan. Baachan le dévisagea: « Depuis quand as-tu arrêté ? » demanda-t-elle. « Hum, depuis de longues années... mais mes jambes sont encore solides. Et j'ai pris grand soin de ma bicyclette... »
Jiichan était l'un des « bonshommes kamishibaï » qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement « théâtre de papier » en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires ? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui ?
Un matou bien nourri et soigné dédaigne les douceurs du foyer et ne rêve que d’aller rejoindre les chats de gouttière qu’il aperçoit par la fenêtre. Mais la liberté se paye cher, il l’apprendra à ses dépens. Une nouvelle méconnue du grand Émile Zola, dans un album jeunesse superbement illustré par Timothée Le Véel.