Thème « rue »
Ce matin, un chat errant vole un beau poisson frais sur l’étal du poissonnier. - Reviens ici ! s’écrie-t-il en essayant d’attraper le chat.À chaque fois que le poissonnier croit voir le voleur, il se trompe. Et quand il va enfin trouver la cachette du chat… une très belle surprise l’attend ! Grâce à un ingénieux système de découpes et de flaps, le lecteur cherche le chat à travers les rues de la ville !
La lune ne quitte pas des yeux l’adorable petit chat blanc perdu dans un décor de nuit entre ciel et étoiles. « Pauvre petit chat. Tu as peur de tout, tu ne sens pas bon, tu as mal et en plus tu as honte ! » À qui la faute ? À personne bien sûr ! Mais lorsque le petit chat est finalement consolé, cajolé et bichonné, c’est grâce à qui ? À tout le monde, bien sûr !
Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? s’interrogeait jadis un météorologue.
Et le jet d’une peau de banane sur un trottoir par un petit garçon peut-il provoquer des catastrophes en chaîne dans toute la ville ? C’est ce que voudrait faire croire sa grande soeur à Hubert.
Imagine un peu si tu fais ça ! prend-t-elle un malin plaisir à lui répéter.
Et il obéit. Il imagine : chutes, bris, coups et blessures, crac, boum, badaboum, panique générale !
Un album politiquement incorrect !
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
Pepicek et Aninku doivent aller à la ville chercher du lait pour leur maman malade. Mais les deux enfants n'ont pas un sou ; ils n'ont que leur seau vide. Comment faire pour gagner de l'argent quand on est un petit enfant ? Sur la grand-place, un horrible bonhomme chante une affreuse chanson en s'accompagnant à l'orgue de Barbarie. C'est Brundibar. Tous les adultes autour de lui applaudissent et lancent des pièces. Chantons, nous aussi, se disent Aninku et Pepicek, nous serons bientôt assez riches pour acheter du lait. Mais Brundibar n'est pas d'accord. Et Brundibar est un tyran. Il ne suffit pas d'être deux pour s'attaquer à un mal si grand. L'affreux bonhomme les gronde, puis les chasse. Pepicek et Aninku se réfugient dans une ruelle sombre. Ils n'ont plus d'espoir. Quand soudain, un oiseau qui parle et un chat, tout aussi bavard, leur expliquent qu'ils doivent demander de l'aide. Tous les écoliers répondent à l'appel et, ensemble, chantent une berceuse pour les passants. La chanson est si douce que tout le monde donne de l'argent. Tout le monde sauf Brundibar, évidemment ! À BAS BRUNDIBAR !
Cet album marquant est adapté d'un opéra écrit dans le ghetto de Terezin.
En Chine, pour un enfant, aller au marché est toujours une grande fête. On y rencontre une foule de gens, on y voit toutes sortes de choses, on s'y amuse et surtout on s'y régale. Bïn Bïn court de stand en stand : le vendeur de délicieuses nouilles, la troupe des chanteurs d'opéras, le monsieur qui fabrique des figurines en sucre soufflé et aussi... mais Bïn Bïn ne retrouve plus ses parents dans tout ce monde. Que faire tout seul au milieu du grand marché ?
Il n'y a pas bien longtemps, au Japon, dans une petite maison à flanc de colline, vivaient un vieil homme et sa femme. Bien qu'ils n'eussent jamais eu d'enfants, ils s'appelaient l'un l'autre « Jiichan » et « Baachan ». Jiichan signifie grand-père et Baachan veut dire grand-mère.
Un jour, Baachan dit: « Jiichan, cela fait trois jours que tu n'as pas dit un mot. » « Hum, je pensais combien mes tournées me manquaient », répondit Jiichan. Baachan le dévisagea: « Depuis quand as-tu arrêté ? » demanda-t-elle. « Hum, depuis de longues années... mais mes jambes sont encore solides. Et j'ai pris grand soin de ma bicyclette... »
Jiichan était l'un des « bonshommes kamishibaï » qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement « théâtre de papier » en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires ? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui ?