Thème « Révolution française »
Dès l’automne 1789, à cinq ans, Margot a été plongée dans la Révolution en marche : elle a accompagné, à pied, sa mère et les autres blanchisseuses réclamer du pain à Versailles et ramener la famille royale à Paris. Quatre ans plus tard, voilà Margot qui se retrouve une nouvelle fois au coeur de l’action : en rencontrant par hasard Charlotte Corday, une belle révolutionnaire, en la voyant acheter un couteau, en la suivant dans le dédale des rues en compagnie de son ami Julien, et en voulant l’aider, elle assiste presque en direct à l’assassinat de Marat et prend conscience de la violence et des excès de la Révolution…
Comment est née la Révolution qui a donné naissance à notre démocratie, à notre République, et grâce à laquelle se sont exprimées et épanouies bon nombre des valeurs qui nous animent encore aujourd’hui ? Nous avons un peu trop souvent en tête le bain de sang dans lequel elle s’est terminée et la dictature de Napoléon qui a suivi. Or la Révolution française est née longuement et sûrement, en profondeur. Elle est née de la volonté de mettre fin aux injustices et à la misère. Elle est née de la soif de voir être changé ce qui devait être changé. Les grandes réformes engagées dans les trois premières années nous bénéficient toujours. Grâce à cet album, connaissons-les mieux !
De nombreux mystères planent autour de Louis XVII, ce petit garçon qui avait huit ans quand il fut enfermé au Temple avec sa famille, par le peuple des Parisiens en colère. À quoi pensait-il quand il voyait pleurer sa mère, la reine Marie-Antoinette ? À quoi jouait-il, tandis que dehors on brandissait au bout d'une pique la tête de la princesse de Lamballe ? Pourquoi sa personnalité a-t-elle brusquement changé ? Pourquoi a-t-il fait un faux-témoignage contre sa mère ? Pourquoi a-t-il un jour cessé de parler ? A-t-il été assassiné et remplacé dans sa cellule par un autre enfant ? Une seule personne connaît la vérité. C'est Angèle, la fille de la lingère.
En 1799, dans les derniers jours du Directoire, à la veille du coup d'État de Bonaparte (18 brumaire, an VIII), la guerre civile continue à sévir dans les départements de l'Ouest et spécialement en Bretagne. Les contre-révolutionnaires fidèles à la royauté, soutenus par les prêtres et encadrés par des nobles rentrés clandestinement de l'émigration, combattent la République avec la sauvagerie du désespoir. Les Chouans ainsi nommés parce que leur cri de ralliement est celui de la chouette - harcellent les troupes du général Hoche, "pacificateur" de la région.
Embuscades, répression et tueries - tel est le climat de ce roman placé par Balzac parmi ses Scènes de la vie militaire et dont l'action (inspirée de faits historiques réels) se déroule dans la région de Fougères. Il met aux prises la coriacité paysanne, incarnée par le terrible Marche-à-Terre, et les vertus martiales que représente le rude et brave commandant Hulot; cet affrontement ne doit pas faire oublier les évolutions plus troubles auxquelles se livrent dans l'ombre quatre personnages, mi-espions, mi-mondains : un agent du ministre de la Police Fouché, une jeune femme très belle, un soi-disant marin et sa prétendue mère. Entre eux, la partie va se jouer serrée, au cours de laquelle l'héroïsme, le machiavélisme et l'amour vont avoir leur mot à dire. La mort aussi est au rendez-vous. Et peut-être que, sous le rapport de la violence, les choses ont malheureusement peu changé.
L'époque, pourtant, était assez différente de la nôtre : en ce temps-là, on va le voir, un homme n'hésitait pas à tenir, dans son poing, un charbon ardent, pour obtenir d'une femme simplement le droit de lui parler !
« 1793 est la guerre de l'Europe contre la France et de la France contre Paris. Et qu'est-ce que la Révolution ? C'est la victoire de la France sur l'Europe et de Paris sur la France. De là, l'immensité de cette minute épouvantable, 1793, plus grande que tout le reste du siècle.»
La guerre fratricide de la Vendée contre Paris fournit la toile de fond à Victor Hugo pour son Quatre-vingt-treize. La tempête déchaînée par les hommes balaie tout. L'enchaînement de la violence est inexorable. Mais les hommes de Quatre-vingt-treize, ballottés, écrasés, restent fidèles à eux mêmes, au-delà des engagements politiques du moment.