Thème « rêve »
Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Esben et qui avait un grand-père qu'il appelait « Grand-père ». Puis un jour, son grand-père a disparu. C'était très triste. La maman d'Esben lui dit : « Grand-père est là-haut : il est monté au ciel.» Et le papa d'Esben lui dit : « Grand-père va être mis en terre. Il se transformera lui aussi en terre, et il disparaîtra.»
Mais rien de tout cela n'est arrivé ! La nuit suivante, Grand-père était de retour. Assis sur le rebord de la commode d'Esben, il ouvrait de grands yeux sur l'obscurité...
Quand il est l'heure d'aller se coucher, Éli le lionceau ne se fait pas prier. C'est parce qu'il a un matelas magique, grâce auquel il passe des nuits très intéressantes. Il lui suffit de faire un creux au centre du matelas, d'appuyer un peu dans ce creux, et alors, Éli passe de l'autre côté. L'autre côté, c'est par exemple la salle de classe. Éli y fait un petit passage, le temps de donner à Jenny la Gazelle la réponse à la devinette qu'elle lui a posée ce matin. Ce matin, Éli n'avait pas la réponse et Jenny s'est moquée de lui. Elle voudrait sûrement s'excuser, maintenant, mais c'est trop tard : Éli, grâce à son matelas, est déjà reparti. Il est allé rendre visite à la famille Coussin. La vieille madame Sofa est justement la grand-mère du matelas d'Éli. Pendant que le matelas prend de ses nouvelles, Éli joue avec ses neveux, les petits poufs, mais pas trop longtemps car on a besoin de lui à Bernardville. Le palais présidentiel est en feu. Éli arrive juste à temps: il sauve le président, sa femme et sa fille, et parvient même à arrêter les pyromanes, qui tentaient de s'enfuir discrètement. Tout le monde félicite Super Lionceau, même les pyromanes. Mais là non plus, Éli ne s'attarde pas. De l'autre côté, mauvaise pioche : il fait tout noir et un troupeau de monstres sans queue ni tête se lance à la poursuite d'Éli. Matelas! Matelas, où es-tu ?
Grand Gaston est bien embêté. Mougueule, l’homme le plus puissant et le plus cruel du royaume, l’a chargé d’attraper un rêve. Et pas n’importe lequel : le plus beau des rêves qu’on puisse rêver. Grand Gaston est fier d’avoir été choisi pour accomplir cette mission mais il craint d’échouer. Comme tous les adultes, il ne sait même plus à quoi ressemble un rêve. Et quand bien même il dénicherait le plus merveilleux d’entre eux, il lui faudrait résoudre trois énigmes avant que ce dernier se laisse attraper.
Que faire ? Sinon demander de l’aide aux enfants. Ce sont les seuls qui savent encore rêver dans ce royaume…
Parfois, il nous faut voyager loin pour découvrir ce qui est à portée de main… dit en substance ce livre magnifique, dont chaque lecture révèle un peu plus du trésor qu’il recèle. Par quelle grâce l’auteur parvient-il à rendre les illustrations de ce conte oriental aussi lumineuses que la sagesse du propos ?
L’extraordinaire talent de Uri Shulevitz est décidément aussi mystérieux qu’envoûtant.
Pauline est une petite abeille pas comme les autres. Elle est née sans ailes. Les docteurs ont beau dire que ses ailes vont pousser, rien ne vient, pas le moindre signe d’un commencement de bout d’aile. En attendant, Pauline aime passer ses journées à dormir. Pendant son sommeil, elle fait des rêves merveilleux dont elle se souvient, éblouie. Et la petite abeille sans ailes voyage loin, loin dans ses rêves…
Le roi a fait de drôles de rêves cette nuit. D'ailleurs il rêve souvent, le roi. Et il raconte ses rêves à sa chère amie la poule. Il rêve de chats qui chantent, de girafes violettes, d'un poisson-épée, mais pas de poule. Un peu vexée, son amie la poule décide d'arranger ça en le faisant rêver... les yeux ouverts !
Aron est un petit garçon rêveur. Il ne se reconnaît guère dans les aspirations et les façons de faire de ses camarades. Un après-midi, après l’école, Aron et son papa vont se promener. Commence alors une discussion tendre sur la sensibilité et le potentiel de chacun.
C’est arrivé comme ça, sans prévenir. Il est vrai que, depuis toujours, Thomas rêvassait en classe. « Encore dans les nuages, lui disait la maîtresse, Thomas tête en l’air, redescends sur Terre ! » Et ce jour-là, pleine classe, il s’est envolé. Vraiment.
Jusqu'à présent, les souris ne volaient pas. Mais Pipioli, qui est une souris, et qui a vu un lapin voler, a dit : « Si un lapin vole, pourquoi une souris ne volerait-elle pas ? ».
Il a pris des leçons avec son ami Zigomar, le merle. C'est comme ça qu'ils se sont retrouvés prisonniers des légumes. Et on s'aperçoit que Zigomar a bien raison de ne pas aimer les légumes.
La semaine où Marc a eu une grosse fièvre, Oncle Edouard lui a envoyé une petite boîte. Quand Marc l'a ouverte, un nuage d'éphémères s'en est échappé et s'est envolé par la fenêtre. Marc s'est alors aperçu que le quartier tout entier avait disparu. À la place de la rue coulait une rivière.
Dans la forêt des montagnes d'Hokkaido, l'hiver est froid et silencieux. Sur la neige crissent faiblement les pas d'un animal... C'est le renard ! Le renard a faim. Par cette nuit glaciale, le froid transperce l'épaisseur de sa fourrure hivernale.
Johann, un jeune acteur qui rêve de gloire et d’applaudissements, tombe épuisé sur la scène et s’endort. Penchés sur son sommeil, ses camarades de scène décident de le rejoindre dans la forêt inextricable du sommeil en prenant la forme des personnages de ses songes. Entre cauchemars et rêves éveillés, parviendront-ils à le ramener sur la scène de la vie, que le monde réel semble avoir déserté et où il n’apparaît plus que comme un rêve lointain ? Ils enfilent tous de belles robes de bal (Jean-Louis aussi), sur un air de comédie musicale. Ils se penchent sur Johann endormi.
Catherine : Suivons-le dans son sommeil !
Déborah : Accomplissons ses rêves !
Morgane : Berçons-le d’illusions !
Catherine : Pour le meilleur et pour le pire !
Jean-Louis : Et que ça lui serve de leçon !
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Avoir un coin à elle, rien qu’à elle, Ruby en rêvait. Alors, pourquoi ne pas annexer le cagibi, tout près de son lit ? Adossée à la planche à repasser, à l’abri de sa chipie de sœur, elle peut enfin lire, écouter de la musique, chiller… Sauf ce soir ! A peine installée, Ruby a senti une bourrasque et s’est retrouvée assise au bord d’une clairière. Comment ? Mystère. Si c’est un rêve, c’est hyper réaliste. Ça sent bon par ici, un parfum de fleurs invisibles et de feuilles fraîches. Ruby aperçoit même, à côté d'une jolie maison éclairée par la lune, un garçon et une fille qui s’embrassent comme s’ils étaient seuls au monde. D’ailleurs ils le sont puisqu’elle n’appartient pas à leur monde. Car elle va bien finir par se réveiller, non ?