Thème « religions, croyances »
Une belle histoire de complicité entre un savant et un chat dans la quiétude d’un monastère…
La Bible pour les tout-petits, on en a rêvé ! Soledad Bravi l’a fait ! Une approche nouvelle très ludique, pleine d’humour et de simplicité.
Par une froide nuit d'hiver, sous un ciel étoilé, Gentil Boeuf accueille dans la chaleur de son étable un vieux chien, un chat errant, une souris grise, et même un âne fourbu avec son précieux chargement...
L'histoire de la nativité, revue et racontée par l'auteur de Bébés Chouettes, avec de sublimes illustrations de Jason Cockcroft.
Galilée lui a tout appris : à lire, à écrire, à observer les étoiles, à calculer leur course... Alors, ce n'est pas aujourd'hui qu'il est affaibli par l'âge, la cécité et surtout sa condamnation par le tribunal de l'Inquisition qu'Angelo va laisser tomber le vieux professeur. Oui, le génie a osé braver l'interdit de L'Église en démontrant que la Terre tourne autour du soleil ! De protégé, Angelo le jeune berger toscan devient protecteur du savant, en emportant en cachette jusqu'aux Pays-Bas le manuscrit interdit de Galilée, le Discours sur les deux sciences nouvelles, le premier livre de physique du monde, pour le faire imprimer librement...
Il fait très chaud à New York en cet été 1947. Noah a seize ans, il arrive de Pologne, il est le seul survivant des quatre mille Juifs de la ville de Kralov, près de Cracovie, il vit chez sa tante, à Brooklyn, il cherche un professeur d'anglais. C'est Davita Dinn qui lui répond. Elle est à peine plus âgée que lui. Ils se mettent d'accord pour deux cours à cinq dollars par semaine. Il boite un peu, il transpire en écrivant, il tremble, il a du mal à prononcer les mots anglais, il dit d'un air triste : «Tellement à apprendre.» Il a l'air perdu et découragé. Pourtant, Noah a fait quelque chose d'extraordinaire dans sa vie. Il n'est pas encore prêt à en parler, même s'il en éprouve le besoin. Il peut seulement dessiner pour Rachel, cinq ans, la petite soeur de Davita. Sa maison d'abord. Puis les alentours, un pont, une rivière, une synagogue, une église. Tout le monde est admiratif de son coup de crayon. Alors Noah prend confiance en lui. Ses souvenirs sont encore plus beaux, encore plus précis, encore plus riches que ses dessins. Bientôt, il sera capable de les raconter de sa voix douce.
Cela n'arrive pas tous les jours à une jeune fille juive de se retrouver employée à mi-temps comme Père-Noël dans un grand magasin. C'est pourtant ce qui arrive à Samantha. En grande partie à cause d'une teinture ratée, qui lui a laissé les cheveux blancs comme neige. Pour la teinture, sa mère n'a rien dit, mais pour l'emploi c'est une autre histoire. Elle est désespérée par cet acte incompréhensible, et tient à en parler au plus tôt au rabbin Poppel. Il n'y a pourtant rien d'incompréhensible. Samantha a voulu ce travail parce qu'elle mourait d'ennui. Maintenant, elle ne s'ennuie plus. Elle meurt d'étouffement devant les hordes d'enfants qui viennent se faire photographier sur ses genoux et lui offrent des poèmes. Elle frissonne en reconnaissant dans la file d'attente, une bande de garçons de son lycée. Elle blêmit en lisant le poème que sa propre mère a tenu à lui apporter. Mais elle n'est pas encore au bout de ses émotions, car il y a un deuxième Père-Noël chez Good Buy. Un Père-Noël un peu étrange, mais absolument irrésistible.
Au Ier siècle de notre ère, dans une Palestine sous domination romaine, Juda Ben-Hur, fils d’une noble famille de Judée, est injustement accusé d’attentat contre la personne du gouverneur en poste à Jérusalem. Le voilà condamné aux galères, tous ses biens sont confisqués, ses proches mis en prison.
Sa fougue et sa jeunesse lui inspirent un projet de vengeance qui ne sera pas facile à mettre en oeuvre. Dans ce monde antique où Rome impose son hégémonie, le rameur enchaîné à son banc ne peut rien. Ben-Hur survivra-t-il aux épreuves dont peu de galériens réchappent ? Retrouvera-t-il sa liberté ? Pourra-t-il reconquérir un statut social et les moyens de faire valoir son innocence ?
S’il y parvient, il lui faudra encore vaincre le traître qui s’acharne à sa perte, arracher sa mère et sa soeur au mal qui les ronge et affronter des dangers dont le moindre n’est pas l’intérêt que lui porte une Égyptienne aux allures de femme fatale.
Tels sont les enjeux d’une action romanesque qui nous transporte aux temps du christianisme naissant et d’où nous parvient l’écho d’un quadruple galop d’enfer.
Ce livre est l'odyssée des grands aventuriers, des grands découvreurs, des grands savants qui ont affirmé un peu trop tôt pour leur époque qu'il devait bien y avoir quelque chose au bout de l'océan, que le ciel ne tournait pas au-dessus de nous, mais que c'était bien la Terre qui tournait sur elle-même parce qu'elle était ...ronde ! C'est aussi un livre sur ces moments de l'Histoire où l'on prenait les génies pour des fous ou pour des sorciers. Des fous et des sorciers sans qui nous serions peut-être encore persuadés que notre Terre est plate...
Les contes judéo-espagnols ne sont pas ceux d'un pays mais d'une communauté condamnée à l'exode. En 1492, les rois Isabelle de Castille et Ferdinand D'Aragon ordonnent aux juifs de leur royaume de se convertir au catholicisme ou de quitter définitivement l'Espagne. 150 000 d'entre eux s'embarquent vers l'inconnu. Ils n'emportent rien d'autre que leur langue et, dit-on, la clef de leur maison, pour le jour où ils rentreront. Ils ne sont jamais rentrés. Certains débarquent en Europe du Nord, en Angleterre ou en Hollande, d'autres sur les côtes du Maghreb, en Égypte et en Palestine. Une partie se fixe en Italie. Les plus nombreux font route vers l'Empire ottoman car c'est là qu'ils sont le mieux accueillis. Le castillan médiéval entre alors en contact avec la langue des divers territoires de l'Empire, le turc, le grec, le bulgare... Et à la fin du XVIIe siècle la langue des juifs venue d'Espagne est devenue une langue particulière, le judéo-espagnol. C'est dans cette langue que de Sofia à Salonique, d'Alexandrie à Istanbul, les séfarades conversent, commercent, plaisantent, cuisinent et transmettent leurs histoires. Des contes délicieux et insolents, remplis de tendresse et de poésie où l'on parle d'amour, d'hommes pieux, d'enfants gourmands ou d'épouses plus rusées que le diable.
Parce qu'ils sont parfois très drôles, parfois très sages et souvent drôles et sages à la fois, les contes yiddish s'adressent vraiment à tout le monde. Comme tous les contes, ils apprennent à se débrouiller dans la vie. Mais dans les contes yiddish tous les coups ne sont pas permis ! La meilleure façon de s'en sortir c'est encore de réfléchir. Et ce qui est vrai pour le héros l'est pour vous aussi. Chaque conte yiddish pose une question: un mendiant affamé peut-il triompher d'un aubergiste sans coeur ? Un bon père doit-il répondre si on lui demande l'heure dans un train ? Comment se faire rembourser une dette ? Et si les questions sont multiples, les façons de réfléchir le sont aussi. On peut s'y prendre en rêvant, en prenant la route, ou en faisant semblant de dormir, par exemple. De toute façon, chaque question aura sa réponse. Une réponse vraiment satisfaisante qui permet de gagner tout en restant un « mensch », un homme. Une réponse si étonnante qu'on n'hésitera pas à refaire encore et encore le voyage de Chelm à Varsovie.
Le papa de César, Bill et Malo est parti faire un tour quelque part dans le ciel, les laissant se débrouiller tout seuls avec les violentes colères de leur mère. Dans la chambre qu’ils partagent, ils veillent les uns sur les autres, scrutent le ciel, le soleil, les étoiles. Malo espère y apercevoir son père. Bill espère que sa mère redeviendra comme avant. César espère qu’il aura le droit d’aller à la Nuit des étoiles. Tous les trois, ils auraient bien besoin d’aide. Mais à qui s’adresser ?
César — Papa, je l’ai vu en rêve. Une fois. Il était à la
maison et il jouait aux marionnettes avec toi, Malo, dans
le salon.
Malo — Avec moi ? T’as fait comment pour que papa,
il vienne dans ton rêve ?
César — Rien. Ah si. J’ai prié. Avec Abdel et son papa.
Bill — C’est peut-être ça !
César — Ou alors un gros coup de bol.
Bill — On n’a qu’à faire pareil !
En 1735, Esther Brandeau a quatorze ans. Fille illégitime d’un marchand d’étoffes réputé, elle vit dans un village du sud de la France. Sa famille veut arranger un mariage avec un chiffonnier afin de préserver sa réputation, et Esther s’enfuit. Mais la vie sur les routes est pleine de dangers pour une jeune fille, juive de surcroît. Alors Esther se travestit et elle va vivre plusieurs vies : tour à tour protégée d’une courtisane, boulanger, matelot, elle devra, pour se sauver des périls, changer plusieurs fois d’identité. Portée toujours par l’espoir de retrouver Philippe, un marin qui lui a permis de réchapper d’un naufrage, elle tombe d’un monde dans un autre, et du Vieux Monde dans le Nouveau.
Elle traverse l’océan et arrive à Québec, dans la province de la Nouvelle-France. Mais, à cette époque, la Nouvelle-France est une colonie catholique, et l’entrée en est interdite aux personnes de confession juive. Jusqu’où Esther sera-t-elle prête à aller pour accomplir son destin ?
À Heinzerdof, petit village de Moravie, Johan Mendel attend le grand départ pour le lycée d'Opava. Fils de métayer, il doit participer aux moissons l'été, alors qu'il ne pense qu'à sa rentrée scolaire et à sa passion des plantes. Il a tout juste seize ans en cet automne 1838 et il rêve d'une vie en correspondance avec ses aspirations. Étudier encore et encore, construire son avenir, et ne pas mettre ses pas dans ceux de son père. Il brûle d'aller plus loin. Mais, sans cesse, les épreuves se mettent sur sa route et le rappellent aux dures réalités de sa condition modeste. Il est contraint de travailler en parallèle de ses études, au risque d'y perdre la santé. Alors, une chance lui est offerte : entrer au célèbre monastère de Brünn pour poursuivre ses études et y pratiquer l'hybridation. Très vite, tout s'accélère pour Johan, devenu Frère Gregor, entre la vie monacale, les cours à l'université de Vienne et les vives querelles d'idées de l'époque. Responsable du jardin expérimental du monastère, Gregor Mendel se lance dans une exploration patiente, à la recherche des mécanismes de l'hérédité. Aller plus loin, c'est maintenant observer des années durant les résultats de ses expériences sur les petits pois. Interpréter et théoriser. Trouver les Lois de l'hérédité. Et défendre ses idées en attendant d'être reconnu, un jour, partout dans le monde.
Parce qu’ils sont juifs à l’époque où Hitler a décidé d’exterminer les Juifs d’Europe, et français alors que la France de Pétain se fait la complice de l’Allemagne nazie, Gil, son frère et sa maman sont arrêtés, forcés de porter l’étoile jaune et emmenés par la police au camp de Drancy. La vie y est dure, faite de privations, de brutalités et d’humiliations. Gil fêtera pourtant ses cinq ans, en cachette, avec un petit gâteau et des bougies… Mais surtout, s’ils n’avaient pas eu la chance d’être libérés, lui et les siens auraient pu être envoyés dans un camp de la mort.
Ce témoignage vécu, bouleversant, est suivi d’une partie documentaire très fouillée qui fournit des arguments imparables contre toute forme de racisme.
Si son patron ne la battait pas, si elle était justement payée, si on ne lui comptait pas son assiette et son lit, Louise adorerait la terre sur laquelle elle travaille. Une terre incroyablement fertile, qui peut donner huit récoltes par an ! Qui exporte ses légumes jusqu’à Londres, et même jusqu’en Russie.… Une terre qui n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Paris, sur un petit village de maraîchers nommé Bobigny. Le jour où vient la raclée de trop, Louise s’enfuit. Direction Paris, où vivent et travaillent sa mère Clémence, et son indéfectible protectrice, Bernadette, génie de la cuisine et de la voyance réunies. Mais Louise a treize ans, et à cet âge, même si l’on rêve de liberté, encore faut-il gagner sa vie…
Pérou, 1986. Être admise dans une clinique neurologique ne faisait pas vraiment partie des projets de Laila… Mais si ses symptômes ne s’étaient pas manifestés, jamais Laila n’aurait rencontré El Rato. Et jamais ils n’auraient découvert un étrange journal, écrit en 1941 par un certain Dr Clarke, dans lequel le dessin d’une fleur allait changer le cours de leur existence. Utilisée par les chamans de la tribu de K., la Fleur Perdue aurait un grand pouvoir de guérison (encore faut-il la dénicher). Lorsque le diagnostic tombe pour Laila, et que l’espoir ne semble plus permis, les deux amis décident de tenter le tout pour le tout : trouver la fleur et ainsi guérir Laila. Mais pour cela, un long voyage des Andes à la forêt amazonienne les attend, un long voyage semé d’embûches…