Thème « religions, croyances »
Le 14 août de l'an 2000, la comète Swift-Tuttle percutera la terre. Le choc sera équivalent à 10 millions de bombes H. L'atmosphère s'obscurcira, il y aura des pluies acides, des tremblements de terre, des villes seront englouties. Ensuite, ce sera l'hiver nucléaire. C'est ce que prétend le professeur Harvey Liver, fondateur de Millenarisme A.H.L., une association qui construit une ville bulle autonome pour des survivants triés sur le volet. Le commissaire Berthier, qui surveille Harvey Liver depuis longtemps, demande une fois de plus leur aide à Nils Hazard et Catherine Roque. Il s'agit d'infiltrer Millenarisme A. H. L. Autrement dit, de mettre les pieds dans une secte. Et c'est autrement plus dangereux qu'il n'y paraît.
De l’or, de l’or, de l’or ! En 1523, le général Pizarro part à la conquête du Pérou et entre dans la ville de Cajamalca. Ses hommes et lui sont éblouis par ce qu’ils découvrent : il y a de l’or partout. Pour s’en emparer, Pizzaro a un plan : il va capturer l’Inca, l’empereur du Pérou, et réclamer le plus d’or possible en échange de lui. Mais jusqu’où ira cette fièvre de posséder, violente et incompréhensible ? Et aura-t-elle jamais une fin ?
L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Sœur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et sœur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule ? De quoi a-t-elle si peur ? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras ? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat ? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir ? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde.
Audren à propos de son livre :
« Margarita Von Straten… Je me suis réveillée un matin avec ce nom qui tournait en boucle dans ma tête. Je ne savais pas d’où il venait, mais je sentais qu’il fallait que ce personnage fasse partie de ma vie. Il FALLAIT que j’écrive l’histoire de cette fille. Au départ, j’ai cru que j’allais parler de la vie d’une fille toute maigre qui paniquait devant les changements de son corps d’adolescente. Puis j’ai compris que sa maigreur n’était pas le sujet de mon livre lorsque j’ai découvert qu’elle vivait dans un orphelinat tenu par des sœurs très sévères et qu’il se passait des choses plus qu’étranges dans les sous-sols et les jardins de l’abbaye… La suite s’est imposée à moi, comme d’habitude… le livre s’est écrit, malgré moi. »
Savez-vous ce qu'est une RR4 ? C'est une rencontre rapprochée du 4e type, autrement dit, un enlèvement par des extraterrestres. C'est peut-être ce qui est arrivé à Tom Lorient, cette nuit-là, en rase campagne. En tout cas, il le croit. D'accord, il avait bu. D'accord, l'alcool et les antidépresseurs ne font pas bon ménage. Mais pourquoi y a-t-il un trou de trois heures dans son emploi du temps ? D'où lui viennent les souvenirs si précis qui lui sont revenus sous hypnose ? Pourquoi est-il soudain sujet à des saignements de nez répétés ? Et cette petite cicatrice triangulaire sur son ventre, n'est-elle pas la preuve des expérimentations qu'il pense avoir subies lors de son enlèvement ? Tom a raconté toute son histoire à Mabel, la nouvelle secrétaire du Centre d'étude des phénomènes paranormaux. Elle n'y a pas cru un instant. C'est une fille qui a les pieds sur terre et les ovnis la passionnent à peu près autant que les cours de la Bourse. Tout ce qui intéresse Mabel, c'est d'oublier ses déboires sentimentaux, de tomber amoureuse pour de bon et de se marier. Et justement, malgré son costume-cravate et ses airs d'intello coincé, ce Tom Lorient lui fait énormément d'effet. Pourtant, il n'est pas très aimable, il est très déprimé, assez ennuyeux, égoïste, et il pense que ses années d'études lui donnent le droit de la traiter de haut. Mais malheureusement pour elle, Mabel est mordue. Elle n'a plus qu'à aider Tom à chercher la vérité, et à écouter patiemment ses délires paranoïaques jusqu'à ce qu'il daigne s'apercevoir de sa présence. C'est le début d'une drôle d'histoire d'amour et d'une enquête assez dangereuse, car certaines personnes, pour des raisons étranges, tiennent beaucoup à ce que Tom croie aux petits hommes verts...
Saul et Rachel ont un avenir tout tracé : chez les Amish, la vie est une ligne droite. Leur Rumspringa, cette parenthèse hors de la communauté, leur permettra de découvrir le monde moderne pour le rejeter en toute connaissance de cause. Temple doit quitter sa petite vie casanière pour rejoindre sa soeur à Chicago, mais la peur la paralyse. Dans l’immense ville, celle qui se pose trop de questions et ceux qui devraient ne pas s’en poser vont se perdre et se trouver. Mais ils vont aussi trouver des réponses qu’ils auraient peut-être préféré ignorer.
La journée s’annonce sans histoire aux bords du lac Baïkal. Sans histoire, vraiment ?
Dans le ciel d’un bleu intense, l’aigle Lelio Lodoli s’apprête à fondre sur la malheureuse marmotte Stavroula Spassiba. Indifférent au drame, Malmousque Gourbi le glouton paria discute avec une pâquerette très fine et très spirituelle, pendant que Dianda l’Esprit du Lac rôde dans les fourrés. Non loin de là, l’escargot Dwayne Dodo s’élance vers un carré de salades, alors que Nastiouchka Pilipili, la pie borgne et un peu médium, converse avec les animaux morts depuis moins d’un mois et demi.
Qu’ils vivent dans, autour ou au-dessus du Grand Lac, les riverains du lac Baïkal ont souvent quelque chose à dire. Le seul humain à capter ces conversations est un jeune chaman de la région. Mais étant donné que Geirg Dordjé ne parle à personne, il ne risque pas de les répéter…
En Louisiane, tout le monde croit aux esprits. Lanesha, elle, a le don de les voir.
« Tu es comme moi, ma chérie, tu as un don de double vue », lui a expliqué Mama Ya-Ya, la sage-femme qui l’a recueillie à sa naissance.
Mama Ya-Ya savait qu’un ouragan approchait, bien avant que la radio et la télévision n’en parlent. Les dégâts seront incommensurables, répète le présentateur.
Tous les habitants de La Nouvelle-Orléans doivent quitter la ville. Mama Ya-Ya est très âgée, et ne possède pas de voiture, alors Lanesha a fait des provisions d’eau et de nourriture, et a cloué des planches sur les fenêtres. Elle ne sait pas ce qui l’attend, mais elle se prépare de toutes ses forces à survivre. Avec TaShon, le fils des voisins, avec le chien Spot, qu’ils viennent d’adopter ensemble. Avec le fantôme silencieux de sa mère, qui est venu pour l’aider. Avec l’amour de Mama Ya-Ya, qui est incommensurable.
Irlande du Nord, 1993. Abigeál O'Keegan aime les histoires qui font peur. Celles qu'elle raconte à Joe, son petit frère malvoyant. Celles qui font écho aux changements qu'elle perçoit dans son corps d'adolescente. Celles qui laissent libre cours à son imagination. Lorsqu'elle quitte Belfast avec sa famille pour s'installer dans une vieille et grande maison en forêt, la réalité rattrape Abigeál. Dans la maison et aux alentours, se produisent des phénomènes étranges, inquiétants. Des objets disparaissent. Des rêves bizarres peuplent ses nuits. Et que veulent ces cerfs qui rôdent là-dehors ? Quelle histoire oubliée se cache à Fianna Sinn ?
Papi Sergeï, un ancien soldat devenu aujourd'hui un vieil homme aveugle, et Janek, un garçon juif placé sous sa protection, effectuent un long voyage. En toile de fond, la Seconde Guerre mondiale qui fait rage. Les deux compagnons vont de village en village pour mendier et luttent pour leur survie.
« Ce couple de héros peut faire penser, bien sûr, à une variation sur le thème “Le vieil homme et l'enfant”. On pense beaucoup aussi à La Route, de Cormac McCarthy, pour la profondeur et la simplicité du texte, des dialogues, pour sa situation apocalyptique, pour ce lien de confiance entre un homme et un enfant, dans un monde barbare. » Valérie Zenatti, traductrice des romans d'Aharon Appelfeld
Bienvenue chez moi, Chrissie Jones. Mon pauvre papa pasteur, ma petite maman et mes deux foutus frères, mes cours de français, mes 13 ans et les copines qui vont avec, toutes s’impatientant de rencontrer le prince charmant. Damnit. Bienvenue à Sioux Falls, Dakota du Sud. Ses légendes indiennes, ses deux cents églises, ses phénomènes bizarres, et son bal de la pureté, au cours duquel les jeunes filles doivent promettre à leur père de rester chastes jusqu’au mariage. Ha ha ha. Oui, bienvenue dans ce trou perdu. Dieu merci, il est possible que j’ai quelques pouvoirs, susceptibles de vous étonner.
Difficile, quand on a toujours habité à Paris, de se retrouver au beau milieu de la campagne, dans un village perdu du Berry, dans une nouvelle maison, avec une nouvelle école, un nouveau bus pour aller à l'école, et de nouvelles têtes à apprivoiser. C'est pourtant ce qui arrive à Fleur et à Pablo qui ont bien été obligés de suivre leur mère jusque dans ce pays. Un pays bizarre, plein de croyances, de maléfices et d'enchantements. Un pays qui compte, parmi ses habitants, une petite fille muette et têtue, une épicière superstitieuse, et, d'après les gens du coin, une sorcière. Une sorcière ? Et pourquoi pas deux tant qu'on y est... Justement, pourquoi pas ?
À la fin de sa seconde, Zako est réorienté en section professionnelle et se retrouve dans un lycée du Jura en menuiserie. Dégoûté, loin de chez lui, il a d’abord du mal à trouver sa place et doit affronter des blagues sur son accent de banlieue, sa couleur de peau. Mais il va peu à peu prendre goût au travail du bois et s’y épanouir. Aimée descend à Marseille pour passer les détections dans un centre d’entrainement de foot féminin. La maladie de sa mère va contrarier ses plans. Va-t-elle devoir sacrifier sa carrière pour s’occuper de sa petite sœur ?
Selda a quitté la Turquie avec sa famille pour venir vivre en Suisse. Isolée dans sa famille, incapable de s'exprimer en allemand, rejetée par sa classe, elle tente pourtant de s'intégrer dans ce pays d'accueil. Parce qu'elle a une nature gaie et qu'elle est aussi courageuse que sa vieille grand-mère qui, là-bas, derrière les murs de la maison d'Izmir, guette ses premiers succès. À force de courage, d'intelligence et de tendresse, Selda apprivoise doucement cette Suisse à la fois si parfaite et tellement inhumaine. Un jeune immigré clandestin, Ferhat, lui sauve la vie. Ensuite elle rencontre Gisèle, qui meurt de faim dans sa grande villa du quartier chic. Ce sont des amis comme jamais elle n'en avait espéré. Ils se trouvent bientôt engagés tous les trois dans une aventure tragique. Selda et Gisèle parviendront-elles à briser le piège qui se referme sur Ferhat ?
Comme tous les chefs-d’oeuvre de la littérature, La Divine comédie est un livre que l’on cite souvent, mais que l’on croit pouvoir se dispenser de lire. Ce qui est infiniment regrettable. Car ce poème de sept cents ans, ce long poème de plus de quatorze mille vers, écrit en italien populaire, est tout à la fois un chant d’amour, une méditation spirituelle, un récit de voyage fantastique et une exploration de l’au-delà qui prend des allures allégoriques de plongée dans des mondes surnaturels. Le rêve devient cauchemar quand apparaissent des animaux fabuleux, des géants, des fées ou des monstres...
La Divine Comédie appartient désormais au patrimoine universel. Le monument qu’est devenue l’oeuvre est si imposant qu’on hésite à y pénétrer. Il n’est pas inutile alors d’entrouvrir une porte modeste, celle d’une édition abrégée. C’est par ce moyen qu’on peut rendre familier un « classique » dont on verra qu’il a toujours quelque chose à nous dire.
« Dante peuplait l’Enfer de ses haines et le Paradis de ses amours, écrit Alexandre Dumas. La Divine Comédie est l’oeuvre de la vengeance. Dante tailla sa plume avec son épée. »
Nicolas Monières, élève de troisième, a été tué d'une balle dans la tête. Des rumeurs disent qu'il participait à des jeux de rôles et à des cérémonies bizarres dans le cimetière, mais au lycée, personne ne semble décidé à fournir des renseignements à la police. Les jeux de rôles, Victoria connaît. Elle en a inventé un pour elle seule. Sauf que ça ne ressemble plus du tout à une invention. Souvent, la Grande Sorcière Rouge lui parle, elle la protège et la guide. Le lendemain du meurtre, Victoria a fait un cauchemar étrange. Elle essaie de comprendre. Pourquoi la blessure qu'elle s'est faite au cimetière a-t-elle pris la forme d'une étoile ? Pourquoi la Grande Sorcière Rouge lui a-t-elle dit de se procurer de l'eau bénite ? Pourquoi Mamadou, qui connaissait Nicolas, est-il tombé dans le coma juste après s'être confié à elle ?
Rachel est en route, sac au dos. Elle est petite, seule, mais elle a confiance, marchant vers le sommet de la montagne, là où l’ont appelée les signes et les apparitions qu’elle nomme ses « Magies », rares mais inoubliables : des fleurs en lévitation, des myriades d’oiseaux silencieux, un chevalier surgi du passé. Aujourd’hui, elle veut redoubler d’efforts, par gratitude, par curiosité. Jusqu’à présent, Rachel n’a croisé sur sa route que des adultes obtus, un monde malade, obsédé par l’argent et les fausses valeurs.
Il y a pourtant quelqu’un qui pourrait la comprendre, mais elle ne le connaît pas. C’est Abdelhamid, un vieil Algérien, un ancien harki. Il a tout perdu : sa famille, massacrée ; ses illusions, piétinées. Toute foi l’a quitté, il y a cinquante ans. Il lui semble depuis vivre sur la Terre de l’Impiété. Abdelhamid passe des journées mutiques en compagnie de son seul ami, son ancien lieutenant. Il observe la montagne à la jumelle.
L’homme et l’enfant, sans le savoir, ont rendez-vous.