Thème « relation avec la mère »
Il fait froid dehors. Près du feu, Maman berce doucement Bébé. Mais la neige se met à tomber et c'est un vent de magie qui souffle sur la paisible soirée.
Maman a beau dire qu'elle ne sait pas inventer des histoires, Salomé insiste tant et tant que sa maman finira par céder... pour le bonheur de qui ?
Tout juste arrivés dans leur nouveau logement, un jeune garçon et sa maman échangent des souvenirs d’« avant », radieux, drôles ou saugrenus : un pique-nique avec papa, un plongeon dans une meule de foin, une terrible nuit d’orage... À présent, les voilà seuls. Mais qui sait si, un jour, cette toute première nuit dans une ville inconnue ne sera pas à son tour un souvenir aimé ?
Pauvre Gaspard, il est enfermé dans le garde-manger, la serrure est bloquée et le serrurier ne veut pas se déplacer… Heureusement, madame Broutchou, sa maman, n’est VRAIMENT pas du genre à s’en laisser conter !
Tip-tap, tip-tap, quel est ce bruit dans la nuit ? C'est la diablesse qui va de maison en maison, à la recherche de son enfant perdu. À la vue de ses petits sabots noirs, on lui claque la porte au nez et on éteint toutes les lumières jusqu'à ce que ses pas se soient éloignés, tip-tap, tip-tap... Et la diablesse reprend son chemin. Elle cherche sans se lasser. Ses yeux sont tristes et pleins d'espoir. Elle sait qu'autrefois, il y a longtemps, elle avait un enfant, et aussi une maison. Et elle sait qu'elle n'a pas toujours eu des sabots noirs.
Un matin pendant la classe, Joseph entend de drôles de bruits dans son cartable. Ça fait cratch critch et strompf. Serait-ce une souris ? un rat ? un monstre bizarre qui ne vit que dans les cartables ?
À la récréation, Joseph décide d’en avoir le coeur net. Il emporte son cartable dans un coin à l’abri des regards, et, très courageusement, il l’ouvre. À l’intérieur, ce n’est pas une souris, ni un rat. Ce n’est pas non plus un monstre. C’est sa mère, qui est là , un peu coincée entre le cahier de textes et le cahier de français.
– Maman, qu’est-ce que tu fais là ?
– Je suis venue t’apporter ton goûter. Tu l’avais oublié ce matin en partant.
Non, Joseph n’est pas en train de rêver, et le problème pour lui, c’est que cette histoire ne fait que commencer.
Dans Ma mère est partout, Nathalie Kuperman parle avec humour et autodérision des mamans inquiètes et un brin envahissantes.
Le téléphone sonne au moment où Rose doit se coucher, sa maman lui demande de faire sa toilette pendant qu’elle répond, c’est juste un petit coup de fil. Mais il dure, dure, dure...
Et que fait Rose pendant ce temps ?
Une petite fille et ses trois frères. Un hôtel fantomatique, perdu au milieu du désert. Un puissant enchantement. Un mystérieux secret…
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.









