Thème « relation avec la mère »
Bonne nuit, dit Maman. Reste un peu, un tout petit peu, dit Loulou. Alors Maman lui fait un câlin. Reste un peu, un tout petit peu, dit encore Loulou. Alors Maman lui lit une histoire...
Suzette, la petite souris blanche, cherche sa maman et frappe à toutes les portes pour essayer de la retrouver. Elle toque d’abord à une porte rose, mais c’est la famille cochon qui habite là. Puis à une porte jaune, mais derrière, il n’y a que la famille canari. Là voilà devant une porte grise, puis une violette… Derrière quelle porte va-t-elle retrouver sa maman ?
Maman fleur est toute jolie. Maman reine a une grande traîne. Maman frite, elle, est toute jaune, naturellement.
Quelle drôle de question ! Est-ce que maman préfère son enfant à un cornichon ! Ou bien, préfère-t-elle son ordinateur à son fils adoré ? Heureusement, bébé lapin est là pour rectifier les hésitations de sa maman !
C’est le matin, Maman n’arrive pas à réveiller Super, son petit loup. Alors elle appelle ses amis pour qu’il se lève mais rien n’y fait. Ni les fourmis, ni les singes, ni même les hippopotames n’arrivent à sortir Super de son lit. Comment faire pour qu’il se réveille ? Maman a une idée…
Tous les soirs, Raton se cache pour que sa maman ne l’emmène pas se laver. Un jour, Maman en a assez de courir après son petit Raton et décide de le laisser sale. Raton est ravi, mais, petit à petit, les inconvénients commencent à se faire sentir…
Jean a deux mamans. Une maman ou deux mamans, est-ce vraiment si différent ? Oui, sûrement. Mais qu'en pense Jean ?
Ce soir, au moment de se coucher, Maman Loup ne prend pas de livre pour lire une histoire à Petit Loup mais raconte l'histoire d'un petit loup qui traverse un champs de blé, qui grignote quelques baies, qui a plongé dans une rivière avant de rentrer à la maison. Cette histoire plaît à Petit Loup parce que cela lui rappelle beaucoup la belle journée qu'il a passée !
Tip-tap, tip-tap, quel est ce bruit dans la nuit ? C'est la diablesse qui va de maison en maison, à la recherche de son enfant perdu. À la vue de ses petits sabots noirs, on lui claque la porte au nez et on éteint toutes les lumières jusqu'à ce que ses pas se soient éloignés, tip-tap, tip-tap... Et la diablesse reprend son chemin. Elle cherche sans se lasser. Ses yeux sont tristes et pleins d'espoir. Elle sait qu'autrefois, il y a longtemps, elle avait un enfant, et aussi une maison. Et elle sait qu'elle n'a pas toujours eu des sabots noirs.
Un matin pendant la classe, Joseph entend de drôles de bruits dans son cartable. Ça fait cratch critch et strompf. Serait-ce une souris ? un rat ? un monstre bizarre qui ne vit que dans les cartables ?
À la récréation, Joseph décide d’en avoir le coeur net. Il emporte son cartable dans un coin à l’abri des regards, et, très courageusement, il l’ouvre. À l’intérieur, ce n’est pas une souris, ni un rat. Ce n’est pas non plus un monstre. C’est sa mère, qui est là, un peu coincée entre le cahier de textes et le cahier de français.
– Maman, qu’est-ce que tu fais là ?
– Je suis venue t’apporter ton goûter. Tu l’avais oublié ce matin en partant.
Non, Joseph n’est pas en train de rêver, et le problème pour lui, c’est que cette histoire ne fait que commencer.
Dans Ma mère est partout, Nathalie Kuperman parle avec humour et autodérision des mamans inquiètes et un brin envahissantes.
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.











