Thème « relation avec la mère »
C’est la saison des champignons. Émile part en chercher dans la forêt avec son grand-père. Il aimerait bien trouver son coin à lui de champignons comestibles. En fouillant et en farfouillant, Émile aperçoit un buisson qui bouge. Il écarte les branches doucement. Dedans, il y a un petit faon ! Émile voudrait le garder toujours. Mais il y a mieux à faire pour le petit perdu : retrouver sa maman.
À la naissance de ses petits, Madame Coincoin fut très déçue car elle les trouvait tous plus vilains les uns que les autres. Seul le plus jeune lui plaisait. Elle le prit tout de suite sous son aile: « Tu t'appelleras Martin, mon petit canard chéri. » Les autres canetons ne reçurent même pas de noms. Et quand ils pleuraient, leur mère s'écriait : « Moins de bruit, je parle avec Martin. » De l'avis de Madame Coincoin, Martin faisait tout bien. Il nageait merveilleusement et comprit tout de suite l'art de la pêche. Ses frères et soeurs, qui devaient se débrouiller sans conseils ni assistance, le prirent en grippe. « Martin Chouchou ! » criaient-ils. Mais à l'heure de vérité, un caneton trop couvé est bien défavorisé... pour ne pas dire carrément en danger. Et le meilleur moyen de rivaliser avec un chouchou, c'est finalement... de lui sauver la vie. Voilà qui devrait clouer le bec à Madame Coincoin. Au moins provisoirement.
Ce jour-là, Francesca était très fâchée contre sa mère. « C'est toujours moi qu'elle gronde !... Ma soeur Anna, c'est la chouchoute... Même le chat, elle le traite mieux que moi. Ah ! Comme j'aimerais être un chat ! » Francesca avait à peine fini sa phrase qu'elle se retrouva à quatre pattes, couverte de poils gris.
Ce n'est pas un matin comme les autres. Maman me dit que je peux rester encore au lit, car il n'y a pas d'école. Le bus scolaire est resté bloqué... par la neige. La neige ?! Mais je n'ai pas envie de rester au lit ! Je veux vite mettre mes chaussures et courir dehors ! Malheureusement, maman dit non. « Quand il aura cessé de neiger. Sinon, tu vas attraper un rhume. » Il faut se contenter d'une toute petite sortie sur le balcon. Tout est si calme dehors, ni voitures, ni passants. Nous écoutons le silence de la neige qui tombe et nous avons l'impression d'être seuls sur la terre. À midi, la neige tombe encore, et à l'heure du goûter aussi. Le soir, à la télévision, un monsieur explique que tant qu'il neige, l'avion qui doit ramener papa à la maison ne peut décoller... Mais comme une journée si étrange ne peut s'achever que de manière extraordinaire, c'est à l'heure du coucher et sous les étoiles que le petit garçon de cette histoire pourra enfin jouer dans la neige.
Ce soir, au moment de se coucher, Maman Loup ne prend pas de livre pour lire une histoire à Petit Loup mais raconte l'histoire d'un petit loup qui traverse un champs de blé, qui grignote quelques baies, qui a plongé dans une rivière avant de rentrer à la maison. Cette histoire plaît à Petit Loup parce que cela lui rappelle beaucoup la belle journée qu'il a passée !
C’est un magnifique château qu’Émile a passé la matinée à construire. Le plus beau de toute la plage, et le plus gros. Tellement beau que tout le monde le convoite et veut y habiter. Il suffit qu’Émile ait le dos tourné et parte se baigner pour qu’une famille de bigorneaux, puis un jeune crabe déboulent, entrent et prétendent être les rois du château… Évidemment, Émile n’est pas d’accord. Le roi, c’est lui. Mais il lui faudra apprendre que, sur la plage, tout près des vagues, les monarchies ne sont pas très durables…
Pascaline et sa maman vont faire des courses au supermarché du grand chêne. Sucettes à la limace, grillons-chips, vernis fluo pour les ailes, Pascaline veut tout, mais Maman dit non : trop sucré, trop gras, trop cher. À force de baver d’envie, la pipistrelle devient gluante et visqueuse et un merle la prend pour une proie… Au cours de son aventure, elle va découvrir que le top du top... c’est relatif.
Ma maman est un vrai bébé ! Elle a peur de tout, elle veut tout savoir, si j'ai faim, si j'ai chaud... Il faut tout le temps jouer avec elle et lui faire des calins. Heureusement, entre bébés, on s'entend bien !
Soixante-treize, c'est le nombre d'enfants dans la famille Quichon. Il y a Gaëtan Quichon, qui a des démêlés avec un cauchemar, et Philippe Quichon qui désire voler. Il y a aussi Diane Quichon, Paolo Quichon, la petite Cléo Quichon etc... ne vous inquiétez pas, bientôt vous les connaîtrez tous. Évidemment, soixante-treize enfants, c'est parfois un peu compliqué pour les parents. Il arrive que Maman Quichon ait du mal à les coucher, par exemple. Il arrive même qu'elle soit obligée de se fâcher. Mais quand vos soixante-treize petits cochons vous font un bisou tous en même temps, vous ne regrettez sûrement pas d'être mère.
Aujourd’hui Simon et son petit frère Gaspard vont faire les courses avec leur mère au supermarché. Maman a été très claire : on achète à manger, et rien d’autre.
Les deux lapins font quelques tentatives devant les bonbons, les cartes Kikojun et les peluches Bloubiga : « Moi veux ça ! » Inflexible, Maman emplit son caddie de bons légumes, quand, tout à coup, elle aussi se met à hurler comme une folle…
Titou vit seul avec sa maman, Brigitte, et il est très heureux comme ça. Mais Brigitte se met en tête que Titou a besoin d’un père, et elle part à sa recherche. Un peu n’importe comment, il faut le reconnaître… Elle se demande si un asticot, un cheval ou un vieux grigou de hibou feraient l’affaire… Non ! Pourtant, un jour, Brigitte tombe sous le charme d’un oiseau, comme elle. Il est grand, il est beau, il sent bon le maïs chaud, et là, finies les questions : c’est lui !
Il neige. Petit Ours a froid et il n'a, dit-il, rien à se mettre. Sa maman lui donne un chapeau, un manteau, un pantalon bien chaud, mais ce que voudrait Petit Ours, c'est un manteau... de fourrure ! Voici la première histoire de Petit Ours, l'ami des enfants auxquels il ressemble tant.
Ce matin, Salomé n'est pas encore coiffée. Sa maman voudrait bien lui faire une jolie coiffure. Mais laquelle ? Salomé devra choisir : petits choux, pompons ou bête à mille pattes. Comment arranger ses cheveux ?
Tous les matins c'est la même chose, et Maman rouspète : « Rosalie, réveille-toi ! » « Rosalie, bois ton lait ! » « Rosalie, habille-toi ! »
Maman en a assez de rouspéter. Ce matin, elle est partie en laissant là sa fille chérie. Pas de panique, se dit Rosalie : un t-shirt, des chaussettes, des chaussures, une jupe... Et la voilà qui court vite, très vite, à l'école. Mais en s'habillant, elle a juste oublié un petit quelque chose. Maman aussi a oublié un petit quelque chose, un petit quelque chose de très important. Alors elle court, elle aussi, vite, très vite, à l'école.
Demain, sûrement, tout ira mieux : Maman n'oubliera pas d'embrasser sa fille chérie. Rosalie pensera à mettre une culotte. Et puis demain, il y aura vraiment école. Parce qu'aujourd'hui, c'est mercredi !
Pour convaincre Antoine d’aller dormir, maman doit trouver des arguments imparables !
Pourquoi aller au lit ? Parce que tout le monde le fait.
Et brosser les dents, mettre son pyjama, écouter une histoire ? Oui, ça aussi, tout le monde y passe. Même le soleil et la lune ? Oui !
Antoine multiplie les questions pour retarder le moment de fermer l’oeil, tant et si bien que sa maman commence à fatiguer…
Rien ne va, ce matin, dans la vie de Tristan Quichon. Tout l’ennuie. Faire son lit ? Bof, ce soir il faudra le défaire. Se lever ? Bof, il faudra bien se recoucher tôt ou tard. Se laver les mains ? Bof, tout ça pour qu’elles se resalissent aussitôt. Il va falloir des trésors de persuasion et de tendresse à Maman Quichon pour consoler ce pauvre petit Tristan et le convaincre d’avaler une crêpe au sucre, comme ses 72 soixante-douze frères et soeurs…