Thème « relation avec la mère »
Alex, le cochon gourmand, se penche pour cueillir des framboises lorsqu'il voit soudain une grande ombre derrière lui... Un monstre énorme l'attrape et s'apprête à le dévorer. « Monstre, ne me mange pas ! » crie Alex en tremblant. Le monstre ne l'écoute pas. Il regarde les fruits. « Des framboises ! dit-il. Je vais les déguster. Toi, le cochon, je te mangerai tout à l'heure. » Et le monstre met Alex dans sa poche.
Où il est question de Pétronille, la souris qui n'est pas verte, de ses 120 petits, de leur papa qui est loin et qui s'appelle Everest, de la Forêt Touffue qui est si belle dans la lumière de l'été, de Cafouillon qui est si bête qu'il mélange toujours tout, du monstre Sagoinfre qui tente de manger les 120 petits et qui ne sait pas ce qu'il va lui en coûter !
La reine Irène ressemble à une sorcière. Elle est toujours en colère et elle a un coeur de pierre. Toutefois, elle adore son fils, le Prince Arthur, et veut trouver pour lui l'épouse parfaite. De l'autre côté du monde, la Princesse Leïla sanglote sous son voile doré. Son père lui a choisit un époux et elle ne veut pas épouser cet homme qu'elle n'a jamais vu...
Jafta est un petit Africain. Il est l'ami des animaux de la savane, il admire et aime tendrement sa maman, il attend impatiemment le retour de son papa qui est parti travailler au loin. En attendant, Jafta ronronne comme un lionceau, rit comme une hyène, paresse comme un lézard ou galope comme un guépard.
Marine en a assez d'être une fée. Elle en a assez de devoir toujours être gentille et propre, de prendre une voix de miel et de ne jamais tacher sa robe. Finalement, c'est ennuyeux d'être une gentille petite fée. Pas très loin, dans le bois, il y a bien plus interessant : il y a les sorcières. Marine se dit qu'après tout, ça doit être plus amusant. Et petit à petit, notre fée apprend la vie de sorcière et ça lui plaît, peut-être même trop...
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.






