Thème « relation avec la mère »
Maman kangourou fouille dans sa grande poche. Où je l'ai mis ? répète-t-elle. Elle trouve un ballon, un biberon, un parapluie, une chaussure... Mais, au fait, que cherche-t-elle ?
Le petit ver Sylvère pleure parce qu’il est perdu. Heureusement Pic et Toc sont là pour l’aider. Pic et Toc pensent avoir trouvé le frère de Sylvère mais ce n’est qu’un concombre ! Puis ils croient voir la soeur de Sylvère mais c’est une banane ! Enfin ils ont retrouvé sa maman avec ses beaux cheveux longs. Mais non ! s’écrie Sylvère, c’est une carotte ! Ah bon ? s’étonnent Pic et Poc. Mais où est donc la maman de Sylvère ?
Pourquoi Maman a-t-elle une bouche ? Et des oreilles ? Et des yeux ? Et des pieds ? Et pourquoi Maman a-t-elle des... mains ? Pour mieux te chatouiller !
Par une belle nuit étoilée, une chouette, une luciole et une étoile se chamaillent pour savoir qui est la plus belle. Elles vont finir par toutes tomber d’accord, mais pas forcément sur l’une d’entre elles…
Bonne nuit, dit Maman. Reste un peu, un tout petit peu, dit Loulou. Alors Maman lui fait un câlin. Reste un peu, un tout petit peu, dit encore Loulou. Alors Maman lui lit une histoire...
Suzette, la petite souris blanche, cherche sa maman et frappe à toutes les portes pour essayer de la retrouver. Elle toque d’abord à une porte rose, mais c’est la famille cochon qui habite là. Puis à une porte jaune, mais derrière, il n’y a que la famille canari. Là voilà devant une porte grise, puis une violette… Derrière quelle porte va-t-elle retrouver sa maman ?
Maman fleur est toute jolie. Maman reine a une grande traîne. Maman frite, elle, est toute jaune, naturellement.
Quelle drôle de question ! Est-ce que maman préfère son enfant à un cornichon ! Ou bien, préfère-t-elle son ordinateur à son fils adoré ? Heureusement, bébé lapin est là pour rectifier les hésitations de sa maman !
Pénélope n'a pas une vie facile. Ça se voit tout de suite. Elle est lente, fragile, dégoulinante, timide. Elle fait pitié. Raphaëlle est la seule à lui parler, à l'accompagner sur le chemin du collège tous les matins, à l'inviter chez elle. Pénélope la suit comme son ombre, comme son chien. À côté d'elle, Raphaëlle la timorée passe pour audacieuse. En discutant avec son amie, Raphaëlle croit comprendre d'où viennent tous les soucis de Pénélope. Elle a une soeur cadette handicapée, Clotilde, dont ses parents s'occupent beaucoup. Elle se sent négligée. Elle est inquiète. Mais au fait, cette petite soeur, on ne la voit jamais. Comment l'aider sans la connaître ? Avec le soutien de Maxime, qui vient jouer du piano chez elle, Raphaëlle décide de foncer. Ce qu'elle a fait pour Pénélope, elle va le faire pour Clotilde !
Ils sont trois. Trois êtres pris dans la tourmente de la vie et partageant le même secret, la même blessure encore vive. Timide et solitaire, Élisa n'a pas d'amis mais elle déborde d'énergie et a décidé de s'en faire coûte que coûte. Rose, sa grande soeur, épie chaque jour un jeune homme inconnu et bouillonne de sentiments violents qui la dépassent. Éric, leur père, un homme tranquille et résigné en apparence, guette une mystérieuse femme en vert. Il semble que quelque chose soit sur le point d'arriver. Et si cet événement attendu et espéré survenait, si la vie d'Élisa, de Rose et d'Éric en était bouleversée, seraient-ils capables de prendre une nouvelle route et de la suivre jusqu'au bout ?
Arthur vit auprès de sa mère, dans une petite maison à l’orée d’une forêt. Jour et nuit, il attend le retour de son père, un apiculteur disparu sans laisser de message lorsqu’Arthur était encore petit. De lui, sa mère ne parle pas. Vit-il à présent sur la lune comme elle le dit souvent ? Et quel est donc son nom ? À ces questions, sa mère ne répond pas. Un jour, on frappe à la porte. Est-ce enfin son père qui est revenu ? Non, c’est un ogre terrifiant à qui sa mère ouvre gaiment la porte.
Jakob attend sa mère, serveuse dans un restaurant turc, qui vit seule avec lui depuis que son mari est parti chercher fortune à Francfort. Elle termine à 18 heures. Hier, elle n'est pas rentrée. Anna revient à Berlin après un an passé à Paris. Un an sans Bastian, pour savoir s'ils s'aiment toujours. Mais quand elle arrive, Bastian n'est plus à Berlin non plus. Chacun dans son coin, ils taisent leur angoisse, dissimulent la vérité, donnent le change, espèrent en secret. Un soir de grève contre le rapport Pisa qui dénonce les tares du système éducatif allemand, dans un squat alternatif tenu par un travesti noir américain, leurs destins se croisent par hasard. C'est un choc comme il y en a tant dans cette ville en perpétuel mouvement, pleine de questions, d'élans, de remises en cause. Un amour possible dans cette capitale toute neuve, empreinte de rêves éveillés, de désir de bâtir, de besoin de paix. C'est une rencontre qui sauve, dans une ville qui se croyait perdue.
« Je n’ai plus que quelques minutes d’électricité par jour et je ne pourrai certainement plus t’envoyer de nouvelles avant un certain temps, mais não se preocupe, Talia, tudo bem. Ne t’inquiète de rien. Tout va bien. » Talia a beau relire le dernier mail de sa mère pour se rassurer, le « certain temps » s’éternise. Cela fait déjà un mois et demi que « tout va bien », quarante-huit jours exactement que Juana ne lui a plus donné signe de vie. Quelle idée, aussi, de s’installer, seule, dans une baraque minable au coeur de la forêt amazonienne ! Lorsqu’elle a découvert qu’Itawapa était au centre d’un projet de forages pétroliers, sa mère a démissionné de son poste de professeur d’ethnologie pour voler au secours d’Último, le dernier survivant d’une tribu indienne décimée dans des circonstances mystérieuses. Est-il hostile ? Est-il amical ? Comment le savoir ? Personne n’a jamais réussi à le rencontrer. Talia est bien décidée à tout faire pour retrouver sa mère. Quitte à s’enfoncer dans 200 kilomètres carrés de forêt vierge, de marais et de terres inexplorées et pas forcément hospitalières…
Xavier-Laurent Petit a l’imagination vagabonde, un article, une photo peuvent l’entraîner au bout du monde. Cette fois, c’est un dossier de Courrier international consacré à l’Amazonie qui a déclenché sa « machine à écrire ». On y parlait de l’Índio do Buraco, seul et dernier survivant d’une tribu d’Indiens Arriedos, qui refusent tout contact avec notre civilisation. C’est à lui, qui sans doute n’en saura jamais rien, que Xavier- Laurent Petit a dédié ce livre.
George, la mère, se débrouille de façon plus ou moins légale pour faire bouillir la marmite de la famille. Elle répare le four cassé à coups de pompe à vélo. Elle prétend qu'il s'agit d'être aussi inventive que la panne. Forcément, il y a des bonnes âmes pour la traiter de sorcière. Trick et Tin, les petits frères jumeaux de cinq ans, parlent entre eux dans une langue bizarre. C'est de la cryptophasie, et il paraît que c'est courant. Élisabeth, dite Éli, elle, s'évade parfois dans la forêt de cette vie trop originale et pas toujours facile, en rêvant à Marcellin Loiret. Elle se demande pourquoi les autres ne peuvent pas les aimer comme ils sont : « Dans le monde, il faut bien des sorcières et des petits jumeaux et une adolescente amoureuse de son professeur de mathématiques. Pourquoi pas ? »
Mais le jour où elle entend pour la première fois la vérité sur ses racines, Élisabeth a le souffle coupé par la révélation. Et les jambes. Au point de soudain ne plus pouvoir marcher. Marcher, ça veut dire avancer, fonctionner ou être dupe. C'est son tour, à présent, de devoir se montrer aussi inventive que la panne.
Personne ne choisit vraiment de vivre au 33, Georgiana Street. L’immeuble est situé dans un quartier peu engageant de Londres. Les appartements sont minuscules, sales, délabrés. L’électricité et le loyer se paient à la semaine. Seul avantage du lieu : Steve, le propriétaire, ne pose pas de questions.
Pour un garçon de 17 ans qui a fugué, l’endroit est idéal. Sam s’est réfugié à Londres parce que, ici personne ne sait qui il est, ni ce qu’il a fait.
Cerise et sa fille Bohême sont deux autres nouvelles locataires qui déménagent au gré des petits amis de Cerise. À 10 ans, Bohême se débrouille toute seule, car sa mère est bien trop fragile et perdue pour arriver à s’occuper de sa fille.
Au 33, Georgiana Street, on évite de se mêler des affaires des autres. Mais Bohême va bouleverser la vie de l’immeuble. Elle a besoin d’un ami, et c’est Sam qu’elle a choisi.
Il l'attend, il la regarde. Elle est là, elle n'est pas là. Elle parle à des millions de gens, elle ne le voit pas. Le jour de ses douze ans à lui, le 11 septembre 2001, elle n'est pas rentrée. Elle avait du travail, le même travail que d'habitude, en pire. Belle et glaciale annonceuse de catastrophes. Depuis, il est malade. Ce soir, il n'en peut plus de l'attendre, de la voir s'adresser aux autres, à tous les gens, sauf lui, tous les soirs à 20 heures. Elle lui manque, il a besoin d'elle, elle a mieux à faire. Ce soir, c'est le 19 mars 2003, le début de la deuxième guerre en Irak. Des attentats, des accidents, des offensives à commenter, il y en aura toujours. Mais lui, son fils, il ne sera pas toujours là. Son sac à dos est prêt.