Thème « relation avec la mère »
Talma vit avec sa fille, Camille, au bord de la mer. Le père, lui, sillonne les océans. Quand Talma rentre le soir, épuisée, elle ne prend guère le temps de s’occuper de sa fille, expédie le repas, s’énerve contre elle. Cela ne plaît pas du tout à Camille, qui aime grimper sur les armoires pour observer le monde, s’inventer des histoires, parler à sa grenouille, surveiller ses plantations, commander aux éléments. Mais ce qu’elle aimerait par-dessus tout, c’est réussir à calmer sa mère, plus indomptable que les plus fortes tempêtes. Y parviendra-t-elle ?
Maxime a treize ans, il a grandi. Émilie, sa grande soeur adorée, aussi. Elle est belle, elle est danseuse, elle est majeure et vaccinée et elle fait ce qui lui plaît. Maxime l'admire pour son vernis à paillettes, sa grâce au hip-hop et son franc-parler. Un soir, elle annonce qu'elle va se marier avec Jiles. Et c'est la catastrophe familiale. Pleurs, grincements de dents, cadavres sortant des placards. Maman pique sa crise. Papa claque sa porte. Maxime est le seul à approuver Émilie. Ça risque de ne pas suffire pour faire un beau mariage. Mais après tout, il n'y a pas si longtemps, Maxime faisait des miracles, et de la politique. Et c'est justement d'un miracle, de ruses politiques et diplomatiques, bref d'une vraie révolution dont tout le monde aurait besoin pour que le mariage d'Émilie et Jules soit le plus génial mariage du monde. Alors au travail, Maxime.
Retrouvez Maxime dans : « Maxime fait des miracles » (Collection Mouche), « Maxime fait l'idiot », « Maxime fait de la politique » (Collection Neuf) et dans « Adieu Maxime » (Collection Médium).
Des jours sans manger. Rien à cueillir. Les hommes sont à la chasse. Les petits se tiennent le ventre. Leur ventre est en colère. Ils me regardent tous. Moi, Ama. Vite, je me jette contre le mur. Je fais un cheval, le corps d’un cheval. Au-dessus du taureau, une antilope. Près de l’antilope, mon cheval. En regardant ma peinture, les enfants se voient hors de la grotte. Que la lune passe. Que la lumière passe tant qu’ils rêvent. Mais Attuk, mon fils, a disparu.
Voilà deux mois que Sylvie, la mère d'Émilien, fréquente un type fourbe et prétentieux qui téléphone sans arrêt à la maison. Voilà des semaines que Xavier Richard, le meilleur pote d'Émilien, passe son temps à se moquer de lui. De lui, mais aussi de Martine-Marie, l'amour de sa vie, celle qu'il épousera dans cinq ans et qui lui donnera quatre enfants, c'est décidé. Voilà quelque temps que Jocelyn, dit Joss, le nouveau de la classe, colle Émilien et ne parle qu'à lui. Joss fait peur. Il vit seul dans des odeurs de cages sales et de poils mouillés, il fait crever les bêtes autour de lui, l'une après l'autre. Il y a des jours où la vie paraît très moche et où l'on n'a qu'une envie : se plonger dans les jeux de rôle. Émilien en a un qui lui conseille de « retourner au clocher d'Abgall où vous êtes attendu ». Il obéirait bien. À condition que ce soit Martine-Marie qui l'attende...
Martine-Marie est loin : elle a déménagé à Londres avec ses parents. Elle manque à Émilien, à en crever. Mais il ne le lui écrira pas. Sylvie, la mère d'Émilien, a un énorme découvert à la banque, et un ventre qui grossit, lui aussi. Elle est enceinte. De qui ? Mystère. Émilien traque les messages signés Cémoi qu'il efface sur le répondeur... Ce type, il le déteste. Son futur petit frère, il l'aime déjà , évidemment. Mais il ne le dira pas. Pour les besoins de l'enquête, Émilien reprend du service comme baby-sitter, tombe sur une paire de pimbêches et, pour couronner le tout, apprend qu'il souffre de tachycardie. Ça veut dire que le coeur bat trop vite. C'est la faute à toutes ces filles, des enquiquineuses envoyées sur la terre expressément pour le faire chier ! La vérité, c'est qu'Émilien les adore, les filles. Elles sont mieux. Il voudrait être leur prince charmant, à toutes. Mais ça, qui le comprendra ?
Émilien est fatigué. Il a une mère-fille mère. Ce n'est pas qu'elle n'ait pas d'hommes dans sa vie. Ils défilent. Elle les jette tous. Comme homme de la famille, il ne reste que lui. Il ne peut même pas compter sur son futur petit frère. Ce sera Justine, une soeur, donc. Émilien a peur. Le téléphone, puis l'électricité ont été coupés à l'appartement. Six soirs sur sept, c'est raviolis au dîner. Quand quelqu'un frappe à la porte, c'est un huissier. Émilien s'évade. En étudiant Phèdre ou en dévorant les oeuvres complètes de Barbara Cartland que lui a fait découvrir sa vieille voisine, Mlle Sainfoin. Que des histoires d'amour compliquées... mais qui lui donnent une idée.
Des parents ultrachics, une gouvernante, une liste interminable d’interdictions et une autre, aussi longue, d’obligations, l’éducation de Miranda est parfaite. Et sa vie parfaitement ennuyeuse. Une seule chose la sauve, la joyeuse famille Pétrus et sa légendaire pâtisserie. Miranda n’est d’ailleurs pas la seule à l’aimer. Il y aussi Wonderfood, le géant industriel. Mais pour d’autres raisons…
Si Anoushka est devenue très forte en grammaire, c'est à cause de sa situation familiale. À force d'expliquer, par exemple : La dame avec laquelle mon papa habite, ou Le monsieur avec lequel ma maman habite, les relatifs compléments n'ont plus eu de secrets pour elle. Mais alors ont commencé les problèmes de vocabulaire : Tes demi-frères, passe encore, ils sont jumeaux et ils étaient si petits la première fois qu'Anoushka les a vus... c'était sans doute normal qu'on les appelle comme ça. Mais ton beau-père, ta belle-mère, quels mots étranges, vraiment ! Et comment faut-il l'appeler, celui que tout le monde surnomme Frog, qui est de la famille sans en être vraiment, qui a bien failli gâcher les vacances d'Anoushka, et à qui elle a quasiment sauvé la vie ?
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
Demain, c’est sûr, Dolma quittera la tente familiale et partira avec son yack dans la montagne. Sa maman est malade et la fillette veut lancer tout là -haut les « petits chevaux du vent » qu’elle a choisis pour elle. La marche est longue mais, malgré le froid et les embûches, Dolma va trouver les bons guides et porter ses prières près du lac sacré.
Souvenez-vous. Nous avions laissé Verte, l’apprentie sorcière rebelle, rayonnante. Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c’était nouveau pour elle, d’hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l’entraîneur de foot.
Les choses pourraient être simples désormais. 
Et bien sûr, elles ne le seront pas. Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule. Heureusement, une fille vient d’emménager avec sa mère dans le bâtiment B. C’est Pome.
Verte se dit que c’est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout. En tout ? Même en sorcellerie ?
Il est dix heures et Maman n'a toujours pas bougé de son lit. Elle a téléphoné, et puis elle a dit : « Je suis fatiguée, je n'ai pas beaucoup de courage. » Angèle ne sait pas pourquoi sa maman reste cachée sous sa couette, aussi muette qu'une momie, avec un air de plus en plus triste. Ce qu'elle sait, c'est qu'il n'y a pas d'école ce matin et qu'elle a envie de s'amuser, d'aller dehors même s'il pleut, et surtout envie que sa maman rigole. 
« Ce n'est pas si simple » répond Maman. « Il faudrait un petit miracle pour que ça s'arrange ». Angèle se met aussitôt au travail et on ne peut pas dire que les idées lui manquent. Mais il arrive parfois qu'on ait un petit miracle, là, juste sous son nez, et qu'on ne le voit même pas.
Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents et des rêves en pagaille. Elle voudrait devenir infirmière ou styliste. Pouvoir rentrer à pied de l’école avec Nelly. En finir avec la bande des Horribles. Changer de parents, éventuellement. Retourner en vacances au cap Gris-Nez. Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit aux États-Unis. Mais c’est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si… Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ? Il faudra bien y arriver.
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.
Mes parents sont séparés, je préfère habiter chez ma mère, c’est-à -dire à peu près toute seule : elle est pilote d’avion et tout le temps partie. C’est quand même mieux que d’aller chez mon père et Fleur, la femme avec qui il vit maintenant, que je déteste. En ce moment, maman est là . Ça devrait me faire plaisir, mais elle est bizarre : elle passe du temps devant l’ordinateur, oublie mes horaires du collège, a des rendez-vous mystérieux… Elle s’est sûrement inscrite sur un site de rencontres. Si je ne fais rien, bientôt, elle me présentera un type idiot et moche et je devrai partager des lits superposés avec ses enfants atroces.
Ce matin, devant tout le monde, la maîtresse a dit : " Les enfants, je voudrais attirer votre attention sur le courage de Madame Fey, la maman de Gabrielle. Raconte-nous. Où est-elle partie et que fait-elle ? " Gabrielle n'a rien répondu. Parce qu'elle n'avait aucune envie de répondre. Il paraît que c'est formidable les gens qui partent bénévolement dans des pays lointains pour aider les victimes de la guerre. Mais Gabrielle ne comprend pas pourquoi sa maman tient absolument à s'occuper d'enfants du Kosovo alors qu'elle a déjà une fille à la maison. À quoi ça rime? Gabrielle fait chaque jour des voeux secrets pour que sa maman revienne. Elle se sent prête à tout pour ça. Y compris à faire elle-même quelque chose de formidable.















