Thème « relation avec la mère »
Bonny vient de déménager. En attendant de s'installer, sa mère veut l'inscrire à un cours passionnant, pour l'occuper pendant l'été. « Je travaille le bois » commence plus tard. « Pratique parentale » est destiné aux plus grandes. Reste « Charme Académie ». La mort dans l'âme, Bonny débarque au milieu d'un flot de petites filles (top) modèles, prêtes à tout pour gagner le titre de la Reine Suprême à la fin de la journée. Elles se décolorent les coudes au jus de citron. Elles se bavent des méchancetés à la figure. Elles sont obsédées par leur ligne. Elles sont horribles. Une seule solution pour échapper à cet enfer sucré et scintillant : se faire passer pour la nouvelle assistante de Maura, l'éclairagiste, et se réfugier toute la journée à la régie. Mais justement, ce samedi-là , Maura est absente.
Ce matin-là , j’allais partir pour la première fois en classe verte. J’avais un peu peur. Alors, j’ai demandé à Papa et Maman : « Et si vous vous transformiez en petites souris, je pourrais vous mettre dans la valise ? » Et PAF ! Et PAF ! Papa et Maman dans mon sac, c’était parti pour une semaine d’aventures tout confort. All inclusive, comme dirait Papa ! C’était sans compter leur manque de discrétion…
C'est un marécage, dans un coin de montagne, pas très loin de la ferme de Greta Sebek et de sa fille Anja. Il ne sent pas mauvais. On n'y trouve pas d'insectes. Pourtant, il est dangereux. Des bêtes s'y sont perdues. À cause de lui, un jour, Anja désobéit pour la première fois à sa mère qui lui avait fait promettre de ne jamais y aller seule. Elle s'est sentie attirée, irrésistiblement, vers ce lieu qu'elle appelle l'eau verte. Ce qu'elle y aperçoit l'effraie, la fascine, l'ensorcelle. Il faut qu'elle y retourne. Elle résiste longtemps. Mais le jour où elle cède, c'est pour voir sortir des eaux un garçon de son âge, aux yeux verts comme le marais. Aussitôt Anja le baptise « le dénoyé » et entreprend de le sauver. Est-ce qu'un garçon si beau, perdu et silencieux, peut faire du mal à deux femmes courageuses et débrouillardes ? Oui.
Une chambre aussi blanche que sa mémoire. Quand il se réveille ce matin-là dans un lit inconnu, Ferdinand a tout oublié. Jusqu’à son prénom, jusqu’au langage, babillant comme un nourrisson un mot mystérieux : Moukajou. Cette amnésie pourrait être inquiétante s’il n’y avait à son chevet une belle dame inconnue, vêtue de blanc, au parfum délicieux et qui, elle, semble bien le connaître.
Voyageant entre veille et sommeil, le jeune garçon se voit alors délivrer la clé du mystère qui se dénouera à 15 000 kilomètres de là . La confirmation pour Ferdinand que les rêves peuvent bel et bien changer la réalité, à Moukajou comme ailleurs, pour lui-même et pour tous ses amis un peu spéciaux.
Dans le village de Sian vivaient six frères et leur mère. C’était le royaume de la paix et de la douceur. Les enfants vivaient une vie paisible et libre, jusqu’au jour où leur mère disparut. Le village sombra alors dans la peur et l’inquiétude. Une femme vint trouver les six frères et leur confia une mission : retrouver l’oiseau bleu et le soigner. Alors leur mère reviendrait et le village retrouverait la paix. Ils allaient devoir chercher au plus profond d’eux-mêmes, puiser dans leurs ressources et faire face à leurs peurs pour accomplir cette mission. Et retrouver la joie de vivre.
C’est stupide comme devoir ! Alice a râlé quand la maîtresse lui a demandé de raconter sa vie par écrit : à quoi elle ressemble, où elle est née, comment sont sa maison, sa famille, ses animaux domestiques, tous ces trucs-là … Sauf que la vie d’Alice est à la fois plus simple et plus compliquée. Ses animaux sont tous morts, elle vit seule avec sa maman dans une maison qu’on leur a prêtée et elle ne connaît pas sa famille. Pourtant, ça lui ferait tellement de bien de raconter l’histoire de sa vraie vie ! Alice décide alors de tout écrire dans un cahier spécial, très privé, qu’elle ne montrera à personne. Une orthobiographie illustrée dans laquelle elle parle de sa naissance par accident, de ce père qu’elle n’a jamais connu, de sa mère qui se démène pour l’élever seule et des millions de souvenirs d’une petite fille de neuf ans et demi. Le stupide devoir d’école va entraîner Alice bien plus loin qu’elle ne l’imaginait...
À la maison, on ne peut jamais prévoir le Temps. Un jour c'est plein soleil. Maman est radieuse car on va accueillir la star Marie Cotillon pour le goûter. Alors on sort le grand jeu : cupcakes, bouquets de fleurs et haïkus ! Mais le lendemain c'est tout gris. Maman a perdu le goût des choses et porte le poids du monde sur ses épaules. Et moi, dans tout cela ? Je trouverai l'éclaircie.
Jafta est un petit Africain. Il est l'ami des animaux de la savane, il admire et aime tendrement sa maman, il attend impatiemment le retour de son papa qui est parti travailler au loin. En attendant, Jafta ronronne comme un lionceau, rit comme une hyène, paresse comme un lézard ou galope comme un guépard.
Pas facile d’être le fils du grand Charles Perrault... À douze ans, Pierre est envoyé à la campagne pour y écrire le recueil de poèmes qui le fera remarquer à Versailles. Afin d’échapper à la corvée, le garçon se dit que collecter des contes auprès d’une vieille nourrice puis les retranscrire ne devrait pas lui demander trop d’efforts. Mais la première histoire, celle d’une petite fille croquée par un loup, n’a ni queue ni tête et tient en trois lignes ! Il faut bien davantage pour captiver des lecteurs. Fort heureusement, Pierre a une imagination débordante et de quoi l’alimenter. Chaque nuit, il fait d’étranges rencontres : une petite Mariette habillée d’un chaperon rouge, un Messire Leloup qui porte une barbe aux reflets bleutés, sept petites ogresses... De quoi donner des idées à l’apprenti-conteur.
Marine en a assez d'être une fée. Elle en a assez de devoir toujours être gentille et propre, de prendre une voix de miel et de ne jamais tacher sa robe. Finalement, c'est ennuyeux d'être une gentille petite fée. Pas très loin, dans le bois, il y a bien plus interessant : il y a les sorcières. Marine se dit qu'après tout, ça doit être plus amusant. Et petit à petit, notre fée apprend la vie de sorcière et ça lui plaît, peut-être même trop...
Noël approche. Violette a des questions à poser sur les Rois mages, sur leurs étranges cadeaux, sur le père Noël. Elle les pose à sa maîtresse, mais Mme Krapish s’énerve. Elle les pose à ses marionnettes, mais elles restent muettes. Elle les pose à sa mère, mais elle ne l’écoute pas. Et la mère Noël ? Qui est-elle ? Que fait-elle ? Pourquoi personne ne parle d’elle ? Où habite-t-elle ? Chez le père Noël ? Violette veut des réponses et, si personne ne veut les lui donner, elle les trouvera.
VIOLETTE (aux marionnettes) : Mme Krapish nous a demandé des enveloppes. Donc, elle connaît sûrement l’adresse. Comment l’a-t-elle eue ? (se tournant vers la marionnette Garance) Tu as quelque chose à dire, Garance ? (comme si elle lui avait répondu) Mais oui ! Le Bottin ! (Elle l’embrasse. Elle saute et danse de joie avec Garance dans les bras. Puis Violette cherche dans le Bottin.) Père… père… père… père Noël : Résidence principale : Impasse des Rennes. Pour y accéder, au carrefour des trois mitaines, monter au ciel, compter jusqu’à trois et taper sur la tête d’un chat. Ça n’a pas l’air sorcier.
Un jour, une voix s'est mise à parler à l'oreille d'Inès. Et à elle seule : aucun adulte n'entend cette voix, jamais. La première fois, c'était dans un cimetière, au lendemain d'Halloween. Inès a cru qu'il lui suffirait de ne pas y faire attention pour s'en débarrasser. Mais ça n'a pas marché, et la voix ne l'a plus lâchée. Elle l'accompagne maintenant où qu'elle aille. Cette voix a un prénom, Suzanne. Elle a le même âge qu'Inès. Enfin, à 100 ans près. Mais qu'est-ce qu'elle lui veut ?
La Sibérie, c’est le nom de la ferme où Fanny et Quentin passent l’été le plus étrange de leur vie. Ils sont en pension chez Gilles et Jeanne, pour un temps indéterminé, pendant que quelque part, dans un hôpital de la région parisienne, leur mère doit subir une opération. Leur père leur a demandé de ne pas téléphoner, et de rester optimistes.
Et voilà que Gilles et Jeanne les laissent seuls, le temps d’un long week-end.
Est-ce l’attente qui soudain devient trop dure à supporter ?
Dans le garage, il y a un tracteur. Dans la tête de Quentin souffle un vent de liberté. À une journée de route, il y a les Ardennes, le pays où leur mère a grandi. En pleine nuit, Fanny et Quentin mettent quelques affaires dans la remorque du tracteur et prennent la poudre d’escampette. Quentin appelle cela des vacances. Cela s’appelle aussi une fugue.
Mano a traversé la grand'route et il a disparu. Huma le cherche en vain. Le temps passe. Maman Ours garde un espoir : le phare qui, chaque soir, s'allume sur le fleuve. Si son petit voit la lumière, il pourra retrouver le chemin de la caverne...
Une petite fille et ses trois frères. Un hôtel fantomatique, perdu au milieu du désert. Un puissant enchantement. Un mystérieux secret…
Notre mère ne sait pas cuisiner. Mais alors pas du tout. Quand elle rentre fatiguée du bureau, c’est tous les soirs le même menu : raviolis en boîte et yaourts sans goût. Mes trois frères et moi lui avons pourtant offert un livre de recettes pour son anniversaire, mais rien n’y fait, elle refuse de l’ouvrir. Nous, on rêve de boeuf bourguignon et de clafoutis aux cerises.
La seule solution est d’enfiler le tablier et de se mettre aux fourneaux. Mais on ne devient pas cuistot d’un coup de baguette magique. Pourtant, nos tentatives culinaires semblent avoir un effet positif sur le moral de notre mère. Elle sourit beaucoup plus qu’avant, les yeux perdus dans le vague. Et elle n’hésite pas à inviter un nouvel ami à dîner…
Audren aime les livres de recettes, les plats qui mijotent, les gâteaux qui gonflent dans le four. Elle est d’ailleurs réputée pour ses pâtisseries et ses cookies maison. L’écriture, la musique, la cuisine et le jardinage sont ses occupations préférées parce qu’elles forment une combinaison parfaite pour combler les cinq sens et satisfaire son besoin d’évasion.