Thème « relation avec la mère »
Ce matin, Salomé n'est pas encore coiffée. Sa maman voudrait bien lui faire une jolie coiffure. Mais laquelle ? Salomé devra choisir : petits choux, pompons ou bête à mille pattes. Comment arranger ses cheveux ?
Tous les matins c'est la même chose, et Maman rouspète : « Rosalie, réveille-toi ! » « Rosalie, bois ton lait ! » « Rosalie, habille-toi ! »
Maman en a assez de rouspéter. Ce matin, elle est partie en laissant là sa fille chérie. Pas de panique, se dit Rosalie : un t-shirt, des chaussettes, des chaussures, une jupe... Et la voilà qui court vite, très vite, à l'école. Mais en s'habillant, elle a juste oublié un petit quelque chose. Maman aussi a oublié un petit quelque chose, un petit quelque chose de très important. Alors elle court, elle aussi, vite, très vite, à l'école.
Demain, sûrement, tout ira mieux : Maman n'oubliera pas d'embrasser sa fille chérie. Rosalie pensera à mettre une culotte. Et puis demain, il y aura vraiment école. Parce qu'aujourd'hui, c'est mercredi !
Pour convaincre Antoine d’aller dormir, maman doit trouver des arguments imparables !
Pourquoi aller au lit ? Parce que tout le monde le fait.
Et brosser les dents, mettre son pyjama, écouter une histoire ? Oui, ça aussi, tout le monde y passe. Même le soleil et la lune ? Oui !
Antoine multiplie les questions pour retarder le moment de fermer l’oeil, tant et si bien que sa maman commence à fatiguer…
Rien ne va, ce matin, dans la vie de Tristan Quichon. Tout l’ennuie. Faire son lit ? Bof, ce soir il faudra le défaire. Se lever ? Bof, il faudra bien se recoucher tôt ou tard. Se laver les mains ? Bof, tout ça pour qu’elles se resalissent aussitôt. Il va falloir des trésors de persuasion et de tendresse à Maman Quichon pour consoler ce pauvre petit Tristan et le convaincre d’avaler une crêpe au sucre, comme ses 72 soixante-douze frères et soeurs…
Par cette belle nuit de lune, voici trois petits chatons qui ont envie de tout... sauf de dormir. Envie de sortir, de ramasser des bâtons dans la forêt, de monter dans une barque, de prendre la mer, d’escalader le Piton-Pointu de l’île déserte, de braver tous les dangers ! Et leur maman, que dit-elle de tout cela ? Rien. Elle veille. De l’autre côté de la porte de la chambre, elle se tient prête à bondir. En cas de besoin.
Ce n'est pas facile d'être le grand frère d'un petit phoque curieux, surtout quand on est chargé de veiller sur lui. Yek Yek veut absolument aller au bord de la banquise et Wak Wak a bien du mal à l'en empêcher. C'est pourtant une chose que Maman a formellement défendue. Au bord de la banquise, on peut voir les bœufs musqués avec leurs énormes manteaux, on peut écouter les baleines chanter et admirer leurs puissants geysers. On peut aussi se faire dévorer par un orque. Pour eux, les petits phoques sont de véritables friandises...