Thème « relation fille, garçon »
Toute l’organisation de la maison repose sur les épaules de madame Porchon : elle fait la cuisine pour monsieur Porchon et leurs deux fils, passe l’aspirateur, fait la vaisselle,
lave le linge, range la maison, sans que jamais personne ne lui témoigne la moindre reconnaissance.
L’ingratitude de sa famille lui devient un jour intolérable et madame Porchon n’a plus qu’une seule solution…
Isée dort tranquillement dans son lit. Un livre posé contre sa bibliothèque se met soudain à grandir tandis que l’air d’Ah, vous dirai-je, maman en sort. Alors, Isée entre dans les pages comme on passe une porte et se retrouve au beau milieu d’une forêt-ville à parcourir. Au cours de son périple, un monstre la met au défi de se transformer en « la chose la plus puissante du monde ». Sacré challenge ! Après réflexion et essais divers, Isée trouve une solution qui est à la fois une surprise, un clin d’oeil, un pied de nez et un point d’orgue…
« J’ai fait le deuxième tome des “ventures” d’Isée parce que trop de gens ne comprenaient pas le premier et que ça m’énervait, déclare Claude Ponti. Mais le deuxième réclamait une suite : comment Isée allait-elle grandir ? Alors voilà le troisième et dernier, qui a la taille des deux premiers mis l’un sur l’autre.
Isée sort de la magie pour accepter le monde tel qu’il est, dans toutes ses dimensions : l’imaginaire, le passé immensément riche – paysages, monuments, oeuvres d’art, découvertes – et l’avenir, tous les avenirs. Isée grandit parce qu’elle accepte d’être une enfant qui hérite de tout cela. »
Dagfrid n’a aucune envie de préparer le banquet des chefs. C’est peut-être un honneur, mais c’est aussi très injuste. Parce que chez les Vikings, les filles doivent cuisiner le poisson qui pue, pendant que les garçons se préparent à leur futur de guerriers ou de navigateurs. Et le frère de Dagfrid, lui, a plutôt l’air de se préparer à ne rien faire du tout. En attendant, ce banquet ne va pas se faire tout seul...
Beaucoup de choses embêtent Dagfrid. Son prénom, déjà. Et puis la vie de fille viking n'est pas franchement drôle : on a des tresses roulées en brioches sur les oreilles, on porte des robes trop longues, on fait sécher du poisson. D'ailleurs, on ne mange que ça, du poisson, et pas seulement les filles. Mais elles, en plus, elles ne peuvent même pas naviguer et découvrir l'Amérique. Enfin, jusqu'à maintenant. Parce que Dagfrid en a vraiment trop marre du poisson séché.
Sa maman en était sûre dès sa naissance : Jean-Amédée serait le plus grand. Dans la mare, les 4567 frères et sœurs du têtard étaient un peu jaloux, surtout qu'en grandissant, le petit crapaud n'avait rien de spécial, à part de jolis yeux dorés. Heureusement, il y avait Bérénice la rêveuse petite crapelette. Mais Jean-Amédée voulait changer de vie et pour ça, un seul moyen : épouser une princesse !
Ah, ces parents ! Comme ils sont touchants, avec leurs désirs d’enfants ! Monsieur et Madame Souris, par exemple. Ils en veulent deux. D’abord un garçon, ensuite une fille : le choix du roi. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme ils l’avaient prévu. La cigogne apporte successivement 25 souriceaux mâles, qui s’entassent dans la chambre des garçons, tandis que la chambre de la fille reste désespérément vide. Madame Souris déprime et finit par aller réclamer en haut lieu : « Une fille ! Je veux UNE FILLE.» Il y a peut-être une solution ?
Quand ils ont une aile abîmée ou une patte cassée, les mouches et les scarabées ont grand besoin du Réparateur d’insectes. Il fait des merveilles avec son aiguille d’argent. Mais aujourd’hui, le Réparateur part à la retraite.
Et c’est son fils, Noc, qui doit lui succéder. Il en est toujours allé ainsi : le métier de Réparateur d’insectes se transmet de père en fils. Sauf que l’aiguille d’argent semble ne pas vouloir de sa main hésitante, et Noc a très, très peur des insectes.
Alors… qui pourra prendre soin d’eux ?
Un frère et une soeur, différents à tous égards, ne s'entendent pas. Un jour, leur mère les envoie jouer dehors et ils découvrent un tunnel mystérieux, qui changera leur relation...
Mon frère a adoré le cadeau de ma tante. « Je vais l’appeler Cindy », a-t-il dit en voyant la poupée en chiffon qu’elle lui avait fabriquée.
Quand mon frère a voulu dormir avec Cindy, mon père a dit : « Rien de grave, ça lui passera. » Mais ça n’est pas passé. Même au magasin de jouets, il a voulu une poussette !
Ce jeune prince est un poète. Son dragon ? Il ressemble à un gros nounours joueur. Sa collection ? Des lunettes de soleil de toutes les couleurs. Son rêve ? Être un tigre, mais de préférence avec des petits déjeuners humains. Sa passion ? La conversation, avec tous les sujets de son royaume, même si parfois c’est difficile. Prince Edmond est si attachant, a des idées si jolies, que même les arbres lui disent merci.
Il était une fois un prince très grand. Qu’est-ce qui était grand chez lui ? D’abord, son caractère de cochon. Sa détestation des autres. Les malédictions qu’il lançait à quiconque prétendait le déranger. Un jour, c’est une toute petite fille qui vient sonner à sa porte. Bien sûr, il commence par la chasser, le plus loin possible. Mais, rapidement, il se rend compte qu’il s’inquiète d’elle. Et qu’il est prêt à inventer les prétextes les plus invraisemblables pour la rejoindre et, surtout, pour ne plus jamais, jamais, la quitter !
« Je me présente : Béatrice l’intrépide, aventures en tout genre, héroïsme, redressement de torts, secours aux victimes, défense de la veuve et de l’orphelin. J’affronte les brigands, je découpe les dragons en tranches, je délivre les princesses. Si vous avez besoin de mes services, criez ! L’œil et l’oreille toujours aux aguets, je saurai où vous trouver. » Béatrice l’Intrépide est fort sollicitée ces derniers temps. Il lui faut secourir un prince atteint d’un mal mystérieux et débarrasser la région d’une bête démoniaque. Ne la plaignez pas ! Elle adore ça…
Si Béatrice l’Intrépide a choisi la profession d’Héroïne Solitaire, ce n’est pas pour s’encombrer de deux casse-pieds. Depuis qu’elle a croisé le joueur de fifre François les Bas Bleus et ce diable de Jean-Claude, ces boulets ne la quittent plus d’une semelle. Et sympathiques avec ça : ils ne demandent qu’à lui venir en aide ! Eh bien, soit. Pendant qu’elle ira combattre des hordes de monstres, ils n’auront qu’à s’occuper du ménage et des courses. Et tant pis s’ils font des bêtises dès qu’elle a le dos tourné...
Didi la souris passe son temps à manger des bonbons et du chocolat. Elle déteste les robes, elle porte donc des jeans, les mêmes que Zouzou, sa cousine. Zouzou est une gentille louve espiègle, avec un coeur énorme parfois, et des colères terribles souvent. Plus tard, quand il aura l'âge de travailler, Alexis le corbeau ne veut pas avoir d'ennuis, juste un restaurant. Justine, elle, veut des enfants. Il lui faudrait rencontrer un chien, un loup ou un éléphant avant ses trente ans, aimer quelqu'un. Goliath le cochon ne connaîtra jamais ce bonheur, tout le monde fuit son odeur, ses mauvais coups et sa saleté. Au milieu de cette classe de trente-six garçons et filles, il y a toujours quelqu'un pour être la meilleure amie, le pire ennemi, le plus discret, le plus drôle, le plus rêveur. Toujours quelqu'un qui donne envie de rebondir sur les histoires des autres.
« Les garçons et les filles » est un livre où chacun peut retrouver ses manies, ses amours, ses inquiétudes, ses mensonges, ses trahisons et ceux des autres, où chacun peut faire l'expérience d'être un au milieu de la classe, tout contre le monde. Le coeur battant, car ce beau monde est composé de garçons et de filles.
Beaucoup de gens aiment George. Maman est très fière de son petit garçon, elle pense qu’il deviendra « un jeune homme très bien ». Scott aime beaucoup son « frérot ». Et Kelly le tient pour son « meilleur ami ». Mais George sait que les gens ne voient pas qui elle est vraiment. Car, George en a la certitude, elle est une fille.
Alors, quand sa maîtresse propose de jouer une pièce de théâtre à l’école, George veut plus que tout interpréter le personnage de Charlotte. Elle sera parfaite, et les gens verrons enfin qui elle est. Comment leur faire comprendre que c’est le rôle de sa vie ?
Le collège, c’est dur… Nat aimerait bien avoir un guide, un plan, un lexique pour s’y retrouver.
Au collège, on ne dit plus « bizarre », mais « chelou », on doit présenter son carnet toutes les cinq minutes, il y a au moins dix profs pour remplacer la maîtresse, et certains demandent de drôles de trucs comme d’adopter un œuf à la maison !
Heureusement, il y a choses qui ne changent pas. Nat a toujours Mimi comme meilleure amie et elle continue d’organiser des réunions dans les toilettes pour discuter avec ses copines. Sujet du jour : peut-on avoir pour deuxième meilleur ami un garçon ? Et même s’il s’agit d’un ancien amoureux comme Louis ?
Nat et Mimi ont grandi d’un coup ! Dominique Souton, qui a toujours aimé suivre ses personnages de livre en livre, nous les avait présentées en CE2 dans « Ma meilleure amie
a une meilleure amie ». Nous les retrouvons en sixième, au collège, où plus rien n’est pareil. Un changement de lieu, d’âge et de questionnements qui a entraîné la romancière sur des forums pour ados où elle a passé des heures. Un « bonheur de littérature », selon elle, et un domaine qu’elle ne se lasse pas d’explorer.