Thème « réfugié, sans-papier »
Ce matin, sous la tente, le p’tit cœur de Dina est inquiet. C’est son premier jour d’école dans un autre pays. La petite grenouille a peur de se perdre au milieu des gens. Il y a beaucoup de bruit en classe et Dina ne comprend pas ce que dit la maîtresse. Sur le chemin du retour, elle se perd. Le p’tit cœur de Dina est en miettes quand un garçon à vélo lui demande gentiment : « Que fais-tu là grenouillette ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette. »
Un matin neigeux, Sonia arrive devant chez Alfred :
« Tu viens avec moi chercher un sapin pour le décorer ? »
« J’arrive ! je prends ma chaise » répond Alfred.
« Pourquoi as-tu besoin de ta chaise ? » demande Sonia.
Car cette chaise raconte des histoires, celle d’Alfred et des amis qui ont fui leurs pays. Pour certains, ils sont bizarres avec leurs chaises, mais si demain c’était nous ?
Sonia s’inquiète. Son voisin Alfred n’est pas chez lui. Elle quitte sa maison pour le chercher, même si pour cela elle doit s’approcher du mur de la guerre. En chemin, elle croise plusieurs oiseaux. D’où viennent-ils tous? Sonia ne comprend pas ce qu’ils disent.
Alfred n’a plus de maison. Il a juste eu le temps de prendre sa chaise et il est parti. « Vous voulez bien me faire une petite place ? » demande Alfred.«Tu n’y penses pas. Va-t’en ! »« Hé, là-haut ! Je peux venir avec vous ? »« Oh, mais non, tu es trop lourd ! Et avec ta chaise, ce n’est pas très pratique. »Là-bas, Alfred voit une toute petite maison. C’est la maison de Sonia…
Il se passe quelque chose de grave et d’horribilifique dans la galaxie : un Tue-planète démolit tout sur son passage. Isée est venue appeler les poussins à l’aide. Il reste un espoir : s’ils construisent tous ensemble un vaisseau spatial en forme de poussin, ils pourront partir tuer le monstre et sauver les naufragés, les migrants et les sans-planète. Au travail ! Isée dessine les plans, et les poussins fabriquent...
Mali vit en France et cueille des marguerites avec Rose. Maurice vit au Mali et cueille des noix de coco avec Marguerite. Et France vit à l’île Maurice et cueille des roses avec Coco. Ils ont une maison pour s’abriter, une famille pour s’aimer, une école pour étudier et une balançoire pour rêver. Mais surtout…
Il était une fois un garçon obligé de traverser la mer pour chercher un nouveau chez-lui. Mais que va-t-il découvrir, là-bas ?
L'hiver arrive, et Verdurette se met en quête d'un logis. Elle commence par faire le tour de la mare : tous les trous sont occupés et personne n'a le sens de l'hospitalité. Ca commence mal...
Il a peur des bombes, des tirs, de la mort. Depuis que la guerre a éclaté chez lui, Akim court pour leur échapper. Des mains se tendent sur son passage pour l’aider, le protéger, le sauver. Ce qu’Akim veut vraiment, c’est retrouver sa maman.
Demain, c’est poésie. Nina se sent déjà mal. Apprendre, ça va, mais réciter… Quand tout le monde vous regarde, qu’on devient rouge comme une tomate ! Pour d’autres, comme sa copine Poppy, c’est facile, pas pour elle. Nina se demande aussi comment c’est pour Adnan, le nouveau. Il vient de Syrie, un pays ravagé par la guerre, et ne parle pas encore français. Pour lui aussi, ça doit être difficile d’être seul devant tous les regards.
Quand Moun est née, la guerre faisait rage. Pour la sauver, ses parents la placèrent dans une petite boîte qu'ils confièrent à l'océan. Portée par les vagues, Moun fit un long voyage. Puis un jour, la petite boite échoua parmi les coquillages...
Ce matin-là, Antoine et Tony ont fait la course sur le chemin du collège. Mais au bout du trajet, ils ont continué. Ils ont envoyé balader leurs soucis. Pour Tony, la hantise de se faire expulser vers l’Ukraine. Pour Antoine, la peur de prendre une nouvelle dérouillée par son père. Tant qu’il leur restera une once de force, ils courront. Fatigués, mais terriblement vivants.
Louna a quinze ans et des parents qu’elle trouve égoïstes, lointains, car insensibles au sort des migrants en difficulté qu’elle voit partout autour d’elle. Après avoir échoué à les convaincre d’accueillir une famille entière, Louna enlève le petit Mirhan devant son école, estimant qu’il est de son devoir de soustraire le jeune clandestin à la police qui le recherche et le renverra sans doute dans son pays. Sans le soutien de son petit ami Thomas, qui refuse lui aussi de l’aider, c’est pour Louna – et Mirhan – une longue nuit de cavale qui s’annonce un véritable jeu de cache-cache avec les autorités. Mais la situation est-elle bien comme la jeune fille nous la raconte ?
Le 24 février, c’était le jour du mariage de ma soeur. Un jour à faire la fête… sauf qu’au même moment, Vlad-le-Mauvais, donnait à son armée l’ordre de nous envahir. La guerre venait de commencer. Quelques heures plus tard, les bombes des “Orques” s’abattaient sur la ville. Alors avec les parents on a tout abandonné et on est partis sur les routes. La vieille Babusja qui perd la tête nous accompagnait, sans oublier Zaku, mon chat et l’énorme contrebasse de maman. On était des milliers à fuir la guerre. Mais pour aller où ?…
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n'a plus le choix. Il s'embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu'il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.