Thème « recueil de nouvelles »
Mademoiselle Nuit, avec une majuscule, c'est le nom d'une mystérieuse personne très chevelue, très taciturne et très belle qui rôde la nuit sous le balcon du château d'Oscar Babaloukian, le riche marchand de peaux de bêtes. Hélas pour lui, ce nom s'écrit parfois avec une minuscule à nuit... Nyctalope, avec un I grec, ce n'est pas un concentré d'insultes et de grossièretés contemporaines, pas du tout. Un nyctalope est tout simplement quelqu'un qui a la faculté peu commune de voir la nuit, comme les hiboux. D'ailleurs le Nyctalope amoureux de l'histoire est plutôt ravi de posséder ce don puisqu'il lui fait rencontrer l'âme soeur à une heure indue. Quant au Sphinx, qui peut être aussi bien une créature diurne que nocturne, c'est ici un papillon géant à dessin de tête de mort que le héros de la troisième nouvelle croise au cours d'un cauchemar... Trois récits classiques pleins d'élégance, trois histoires de peur, de rêve et d'amour, trois histoires de nuit.
Peut-on mourir d'avarice comme certains oiseaux meurent d'amour ? Oui répond Guy de Maupassant en deux histoires qui nous font, l'une rire, l'autre maudire la chasse. Sept autres contes de Maupassant, les plus célèbres, mettent en scène toutes les grandes émotions humaines : la peur, l'émerveillement, la tendresse, la lâcheté, l'enthousiasme, la bonté, et également la fidélité, la passion, la légèreté, l'avarice...
Écrites il y a un siècle, ces nouvelles restent tout-à-fait d'actualité, du point de vue de l'écriture qui n'a pas vieilli, contrairement au style de tant d'écrivains du siècle passé; mais aussi du point de vue des personnages mis en scène car la nature humaine ne se démode pas en si peu de temps !
Ce recueil contient : La ficelle; Sur l'eau; Le petit fût; L'épave; À vendre; L'enfant; La rempailleuse; Amour; La bête à maît'Belhomme.
On lit quelquefois dans le secondaire un roman de Balzac, mais presque jamais ses nouvelles. On perd les jeunes lecteurs dans des méandres d'intrigues très complexes, au risque de les rebuter pour longtemps, au lieu de leur offrir le cadeau de ces textes ciselés, aussi simples que profonds, dont l'intrigue et la structure peuvent être considérés comme les modèles réduits des celles des grands romans. Administrant la description et la narration à dose homéopathique, les nouvelles de Balzac consituent autant d'échantillons représentatifs d'un univers dans lequel elles donnent envie de s'immerger plus profondément. Leur armature plus évidente, leurs effets marqués les rendent plus faciles et plus attrayantes que les masses romanesques, en fournissant des pistes de réflexion aussi passionnantes (Anne-Marie Baron).
À Los Angeles, il y a quelque part une fille qui s'appelle La et dont la mère vient de se tuer dans un hôpital. Lorsqu'elle rentre de l'école, La a de longues conversations avec une petite créature qui vit dans son armoire. Cette créature s'appelle Bleu. Elle lui parle de sa mère et va, d'une certaine manière, lui sauver la vie. À Manhattan vit une autre fille, Tuck, qui a deux mères, deux mères très cool, un peu trop peut-être. Sans rien leur dire, Tuck part à la recherche de son père. Il y a aussi Rave, qui n'a pas dix-sept ans et qui arrive le matin au lycée en limousine. Elle collectionne les bonnes notes, passe ses nuits avec des rock stars, se drogue, et personne, pas même le garçon qui l'aime, ne pourra l'empêcher de mourir. Elles sont encore adolescentes, elles vivent dans les grandes villes américaines ou ailleurs, peut-être en face de chez vous. Souvent, il y a quelque chose de cassé en elles, parfois irrémédiablement. Elles n'ont pas de parents, ou c'est tout comme. Ils sont absents de leur monde. C'est une séparation quasi normale, qui s'est faite sans heurts. Les sociologues diraient sans doute qu'elles n'ont pas de repères et ils auraient tort. Avec davantage de conviction que les adultes, elles croient en l'amour, en l'amitié, en l'art et en une certaine idée d'elles-mêmes.
Les petites déesses n'est pas un livre provocateur. Si elles sont évoquées, la drogue, la sexualité n'en sont pas le sujet. Les héroïnes de ce livre mènent toutes une existence décalée, et pourtant, elles ressemblent à toutes les filles de la terre. Pour faire leur portrait, Francesca Lia Block a inventé une sorte d'hyperréalisme poétique. Sa compréhension intime, universelle, des êtres rappelle celle de Patricia McLachlan.