Thème « psychologie »
La Bête humaine réunit tous les ingrédients du polar : un meurtre (voire plusieurs), du sang, de la violence, une femme fatale, du suspense, des scènes chocs, une enquête avec arrière-plans politiques, notables véreux et magistrats carriéristes… et, bien sûr, au moins un assassin. Nul d’entre ces gredins ne se retiendra de tuer s’il y trouve son compte : l’un le fera par jalousie, l’autre par brutalité, le troisième par intérêt, un quatrième pour se venger ou simplement par bêtise, ou par calcul, ou pour l’argent.
Le seul (ou presque) à susciter l’indulgence est le criminel-né, le cheminot qu’affecte un besoin maladif de poignarder une femme. Ce malade trouvera-t-il, dans les délices d’un amour partagé, la force de vaincre la tare héréditaire qui pèse sur lui ? Mérite-t-il d’ailleurs d’échapper à son destin ? C’est toute la question que pose cet épisode très noir du cycle des Rougon-Macquart.
« Dans une heure trente poser la main sur la poignée de la porte, l’ouvrir, franchir le seuil traverser le jardin dépasser le portillon, me retrouver dans la rue (…) partir vers la droite faire, quelques pas sur le trottoir, atteindre l’angle et la boulangerie, faire demi-tour rentrer. Alors... j’aurai réussi. Je serai « juste » sorti dans la rue. J’aurai « juste » marché quelques mètres dehors. Mais ce sera la première fois depuis six mois. »
Lord Terence Dunlevy est beau, riche, érudit et... claustromane : il éprouve un besoin maladif de vivre enfermé. Une maladie bien commode pour justifier l'égoïsme, le confort et la vanité de son existence. Aussi, le jour où son psychanalyste lui annonce qu'il est guéri, Lord Dunlevy se permet d'en douter. Mais ce même jour, l'un des vieux membres de son club lui fait cadeau de la maison dont il vient d'hériter dans le sud de la France - cette noble pratique est courante entre lords - et lui suggère d'y partir se changer les idées. Il accepte. Par défi. Le mas de la Gasparine est une immense bâtisse en pierre de taille qui donne sur un panorama splendide : l'enfer du claustromane. Les villageois appellent la demeure « la maison du pendu », puis se taisent. Quels terribles secrets recèle le mas de la Gasparine ? Pour l'apprendre, Lord Dunlevy devra abattre quelques murs, enfoncer quelques portes pas toutes ouvertes, briser quelques résistances ainsi que la glace entre lui et une jolie provençale nommée Adrienne...
Ils se sont connus par hasard. Ils ont en commun leur âge, la quinzaine, leur désir farouche de sortir de la cité, leur devise : pas de dope, pas de dope, pas de dope.
Et cela a fini par créer des liens entre Tsen, Daniel-Tape l'Incruste et Jo. Tsen s'est trouvé un surnom qui lui va comme un gant : la Charme. Charme, parce qu'il met tout le monde dans sa poche. Les filles surtout. Et la, pour la petite touche personnelle.
Un jour, lui si sérieux, il manque le bahut. Il ne mange plus, ne sourit plus. Ses potes se rendent à l'évidence : il est tombé amoureux. Amoureux fou. D'une droguée. Alors, sous leurs yeux effarés, la Charme engage une lutte à mort contre la drogue, les dealers, le temps, la fatalité.
Qui va gagner ?
Un amoureux attend son amoureuse pour leur première soirée en tête à tête, le Réveillon. Un oncle, honte de la famille, reçoit son neveu pour le week-end. Une jeune fille apprend que ses parents sont des menteurs, une autre découvre le dernier amour de son grand-père défunt, une troisième s'habille de pudeur et de rêve au milieu d'adultes naturistes et cyniques... Ceci est un cocktail, un patchwork, un plat aux cinq parfums. Un objet littéraire non identifié. Un mouton à cinq pattes. Un recueil à dix mains. Bref, une cinquième saison. La cinquième saison n'est pas celle qui n'existe pas. C'est celle où tout est possible. Comme de réunir cinq univers littéraires. De donner à lire des nouvelles aux lecteurs adolescents, dans un pays où il paraît qu'ils n'aiment pas ça... Nous, nous savons que si.
Ce recueil contient les nouvelles suivantes :
Pas de printemps pour Charlie, d'Arnaud Cathrine
Un été Chez Vous, d'Agnès Desarthe
Une plage en novembre, d'Olivier Adam
Bonne année toi-même, de Jérôme Lambert
La reine a fait faire un bouquet, de Geneviève Brisac
Nous sommes en France, sous la Restauration : période historique de faible lueur, après les feux d’artifice de l’Empire. Privée d’héroïsme et de gloire militaire, une génération de garçons qui les avait rêvés se rabat sur la débauche ou sombre dans le chagrin. C’est le fameux « mal du siècle », dont souffre précisément Octave, le héros de cette Confession. Il faut dire que le jeune homme n’est pas très doué pour le bonheur. Mal remis d’une déconvenue sentimentale, il en garde une misogynie quasi maladive ; et ce défaut, amplifié par son idéalisme, le rend presque invivable. Transposée de la liaison tumultueuse que vécut Alfred de Musset avec George Sand, la passion d’Octave de T*** pour la jolie Brigitte Pierson mènera les deux amants au drame et jusqu’au risque de mourir d’amour. « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux », proclama Musset dans l’un de ses poèmes. Ce livre nous le confirme, en prose, avec l’éclat du génie.
La Cousine Bette… Voilà un titre qui ne paie pas de mine. Qu’on ne s’y trompe pas. Cette histoire est peut-être le roman de Balzac le plus trépidant, le plus palpitant, le mieux fait enfin pour tenir en haleine. Ce thriller familial, dans lequel une vieille fille pauvre, laide, rancunière et aigrie œuvre méthodiquement, par pure envie, à la destruction de ses proches, fut immédiatement un triomphe, du reste.
Comment se fait-il que ce roman d’une noirceur extrême, où triomphent les passions morbides (l’obsession érotique du baron Hulot, la jalousie maladive de Lisbeth, voire l’aveuglement amoureux d’Adeline), laisse une impression de lecture si tonique, si exaltante, même ? Cela tient sans doute au rythme que Balzac a imposé à l’intrigue, à des dialogues nombreux, à des parties narratives riches en coups de théâtre, mais aussi à l’humour décapant qui accompagne de bout en bout la violence psychologique.
Balzac a jeté dans cette histoire les dernières forces d’un génie qui devait bientôt s’éteindre, épuisé par sa titanesque entreprise romanesque, et cette énergie s’exprime à chaque page.
Ils ne sont plus que trois. Petit, le minot, Grand, avec sa jambe blessée, et la jument, Captain Wynn. Ils ont réussi à fuir quand La Vipère à la Winchester a tiré sur le vieux Fillmore et mis le feu à la grange. Tous les autres gosses du refuge sont morts dans l'incendie. Tous ? Petit et Grand savent ce qu'ils ont à faire. Foncer vers l'Ouest et trouver la Veuve Edmée, la patronne de saloon qui pourra les aider à identifier La Vipère. Ils avancent, liés par une force immense, portés par la rage et la soif de vengeance.
Chaque matin, au réveil, Élisa s’attend à retrouver la maison à l’envers, les meubles déplacés, les placards chahutés ou encore la baignoire remplie à ras bord, comme c’est arrivé la nuit dernière. Pour Élisa, c’est sa grand-mère Rose qui est responsable de ce grand bazar. Car Rose fait des choses absurdes depuis quelque temps, comme ce rendez-vous pris chez un chirurgien esthétique pour changer de tête. À son âge ! Est-ce qu’elle ne serait pas plutôt en train de la perdre ? Obsédée par cette idée, Élisa se met à faire des rêves étranges, à ressentir des sensations bizarres. Elle est hantée par une ombre. Une ombre de trop. Alors, qui est la plus perturbée dans cette histoire, Rose ou Élisa ?
Camille fugue. Elle ne sait pas encore où elle va, mais elle est bien décidée à mettre le plus de distance possible entre elle et ses parents. Quand elle voit le petit écriteau déposé par deux marins : « Recrute garçon à tout faire contre gîte et couvert », Camille voit l’occasion idéale de prouver qu’à quinze ans elle peut se débrouiller seule. Mais ce que la jeune fille est loin d’imaginer, c’est qu’en signant le drôle de contrat que le propriétaire de la péniche lui tend elle deviendra son esclave et devra travailler pour lui… à vie. Commence alors un voyage au cours duquel Camille découvrira Éther, une terre de magie qui pourrait bien dissimuler le mystère de ses véritables origines…
Lorsqu’elle découvre l’étonnante lettre de Max, Flora est à la fois heureuse et troublée, elle reçoit peu de courrier depuis qu’elle est en prison… Que peut bien lui vouloir ce garçon excentrique qui semble persuadé qu’ils ont des points communs ? Que peut-il partager avec une lycéenne condamnée à six mois ferme pour avoir violemment frappé une fille qui la harcelait ? Max ne tarde pas à révéler qu’il vit lui aussi enfermé. Il a quitté le lycée après une grave crise d’angoisse, depuis, il ne peut plus mettre un pied dehors et vit retranché chez lui, avec ses livres, son ordinateur, son chat gourmet et son ukulélé. Flora et Max vont s’écrire, collecter chaque jour des choses lumineuses et réconfortantes à se dire, apprivoiser leur enfermement et peu à peu, avec humour et fantaisie, se construire une place dans le monde.
Pour écrire ce livre, Coline Pierré, alias Flora, la détenue, et Martin Page, alias Max, le reclus, se sont échangé des lettres pendant quatre mois, comme s’il s’agissait d’une vraie correspondance. « C’était une expérience passionnante et très fertile, car la surprise, la découverte de la lettre de l’autre nous donnait envie de rebondir, de nouvelles idées germaient sans cesse. »
Une expérience stimulante pour les deux auteurs qui ont d’autres projets, d’autres envies de textes à quatre mains.
Six adolescents prennent possession d’une friche industrielle pour pouvoir se retrouver entre eux. Arol rêve d’y faire pousser des fleurs et déclare son amour à Emma, la rebelle ; Sammy, entre deux livraisons de pizzas, passe y faire un tour.
Le jour où Emma fait des vidéos de la Friche, le conseiller municipal prend les choses très au sérieux ; ces adolescents deviennent dangereux, les journalistes s’en mêlent. Vite, il faut organiser quelque chose, n’importe quoi, pour séduire cette jeunesse désoeuvrée, sinon ça va mal finir.
Jerry est un élève de première année dans un lycée banal. Il va devenir à son insu l’enjeu d’une lutte de pouvoir entre le directeur de l’école et le chef d’une société secrète (« les Vigiles ») qui règne sur les élèves. Chacun tente de le dominer et de le manipuler pour l’obliger à vendre, ou pas, des chocolats.
Quoi qu’il fasse, il est toujours perdant et se retrouve au ban de la communauté du lycée.
S’il y a un élève du collège que Mme Baker, la prof d’anglais, ne peut pas voir en peinture, c’est bien lui, Holling Hoodhood. Chaque mercredi, alors que la moitié de la classe de cinquième est dispensée de cours pour se rendre à la synagogue, et que l’autre moitié va au cathéchisme à l’église de la paroisse, Holling Hoodhood, qui n’est ni juif ni catholique, est le seul et unique élève à rester en cours avec Mme Baker. Elle le lui fait payer. Cela fait plusieurs mercredis qu’il nettoie les tableaux, dépoussière les effaceurs, retire les toiles d’araignée, décrasse les fenêtres. Et voilà que Mme Baker s’est mis en tête de lui faire lire du Shakespeare ! Encore un stratagème pour le faire périr d’ennui.
Pendant que Holling Hoodhood découvre La tempête et s’aperçoit que Mme Baker est moins mauvaise qu’elle n’en a l’air, l’histoire des États-Unis suit son cours. Robert Kennedy se porte candidat à la présidence, la lutte pour les droits civiques prend de l’ampleur, la guerre du Vietnam fait rage… Nous sommes en 1968, et l’Amérique s’apprête à vivre l’une des années les plus violentes de son histoire.
Rien ne va plus au 27, avenue des Métairies. Estelle est aussi aimable qu’un bouledogue en proie à une rage de dents. La mère rentre chez elle par la fenêtre pour éviter de parler à sa fille. Et le père crie : « Alerte ! » dès que ladite fille pousse la porte de sa chambre…Will a toutes les raisons de croire que la crise d’adolescence est contagieuse ! Cela signifierait alors que la guerre ne fait que commencer…
Nicolas Monières, élève de troisième, a été tué d'une balle dans la tête. Des rumeurs disent qu'il participait à des jeux de rôles et à des cérémonies bizarres dans le cimetière, mais au lycée, personne ne semble décidé à fournir des renseignements à la police. Les jeux de rôles, Victoria connaît. Elle en a inventé un pour elle seule. Sauf que ça ne ressemble plus du tout à une invention. Souvent, la Grande Sorcière Rouge lui parle, elle la protège et la guide. Le lendemain du meurtre, Victoria a fait un cauchemar étrange. Elle essaie de comprendre. Pourquoi la blessure qu'elle s'est faite au cimetière a-t-elle pris la forme d'une étoile ? Pourquoi la Grande Sorcière Rouge lui a-t-elle dit de se procurer de l'eau bénite ? Pourquoi Mamadou, qui connaissait Nicolas, est-il tombé dans le coma juste après s'être confié à elle ?















