Thème « prince, princesse »
Sa maman en était sûre dès sa naissance : Jean-Amédée serait le plus grand. Dans la mare, les 4567 frères et sœurs du têtard étaient un peu jaloux, surtout qu'en grandissant, le petit crapaud n'avait rien de spécial, à part de jolis yeux dorés. Heureusement, il y avait Bérénice la rêveuse petite crapelette. Mais Jean-Amédée voulait changer de vie et pour ça, un seul moyen : épouser une princesse !
La princesse Doritch avait des critères bien particuliers en ce qui concerne les princes charmants. Elle était moyennement sensible au courage, à la beauté, à l'argent, et au massacre de dragons. Une seule chose comptait pour elle : il fallait que son prétendant soit capable de lui gratter le dos, correctement , savamment, et au bon endroit, jusqu'à ce que cesse cette épouvantable démangeaison qui lui rendait parfois la vie impossible...
Le bon vieux dragon Georges, qui ne peut absolument rien refuser à sa princesse chérie, se voit contraint d’accompagner le chevalier Jules au volcan Boum-Boum. C’est leur unique chance de renflouer les caisses de l’État et ce faisant de construire une nouvelle école. Le voilà donc embarqué dans une chasse au trésor avec le chevalier sur le dos. Mais, sincèrement, Jules a beau être courageux, avoir des ressources variées et de la suite dans les idées, « Qu’est-ce qu’il est agaçant ! »
Dans un très haut château perché au sommet d’une très haute montagne, vivait un roi triste. C’était tout simplement l’homme le plus triste du monde. Si triste qu’il interdisait à tous de rire ou de discuter. Même à sa fille, la princesse Olga. De toute façon personne ne venait au château à part l’épicier qui passait de temps en temps livrer les courses en tapis volant. D’ailleurs pour Noël Olga reçoit quelque chose qu’elle n’aurait jamais osé demander : un chien et un chat ! Elle ne le sait pas encore, mais sa vie va complètement changer.
« Aujourd'hui, nous chasserons le terrifiant, le monstrueux et l'épouvantable dragon ! » dit le prince.
« Ça m'intéresse », s'écria la princesse. « Je viens avec vous ! »
« Pas question ! » rétorqua le prince. « Ceci n'est pas l'affaire des filles ! »
« Occupe-toi plutôt de ton bébé », ajouta le fidèle écuyer en piquant de sa lance une poupée oubliée sur le plancher.
Oh la la, ce que c'est dur d'être belle; et fatiguant aussi. Parce que les gens, ils ne pensent qu'à ça, à votre beauté, c'est comme une obsession. La jolie petite princesse connaît ce problème à fond. Elle en a assez des compliments, assez des jalousies aussi. Elle veut être moche, et pauvre en plus, pour voir ce que ça fait. Elle se déguise en mendiante laide et, là, plus personne ne s'intéresse à elle, surtout pas le très beau prince qui passe justement par là et dont elle tombe aussitôt amoureuse. Comment se faire aimer quand on est moche ? Comment se fier à l'amour de l'autre quand on est belle ? Pour répondre à ces questions délicates, la jolie petite princesse a surtout intérêt à être intelligente.
Un jour que la reine se baignait dans une mare, une grenouille sortit de l'eau et dit : « Combien? » C'était une grenouille sorcière qui prédisait le temps, l'argent et les enfants.
Ainsi la reine eut des jumelles. La première était très belle, et elle l'appela Belle. La deuxième était très vilaine, pas horrible, mais assez moche quand même, et on la cacha au deuxième sous-sol, où une sage-femme la prit en pitié, l'appela Lady, ce qui était joli, et lui donna à manger. La sage-femme, auparavant, avait jeté un sort à Belle : quand elle aurait quinze ans, elle se piquerait le doigt avec un fuseau, et elle en mourrait...
Et voici la véritable histoire du château au Bois Dormant, de ce qui s'y passa, pendant que Belle dormait, que le prince s'approchait, que la pauvre Lady attendait son heure, dans son sous-sol, en réfléchissant, parce qu'elle était moche, mais spécialement intelligente.
Mais quel est son problème à cette petite princesse-là ? Elle n'est ni horrible, ni trop jolie, ni trop nulle comme certaines de ses cousines sur le cas desquelles Nadja s'est déjà penchée... Alors, quel est son handicap ? Ce grave défaut qui poserait problème à l'heure de lui chercher un mari ? Cette petite princesse est d'un tempérament inquiet, et voudrait tout le temps faire plaisir à tout le monde. Elle ne sait pas encore que ce n'est pas possible. Elle vit dans l'angoisse de faire de la peine à quelqu'un. En fait, elle ne vit pas. Elle couvre ses proches de cadeaux, qu'elle pèse au préalable afin d'être équitable, et quand elle voit ses amies, elle se demande à laquelle dire bonjour en premier sans que les autres en soient peinées. Alors, choisir parmi des prétendants, vous imaginez. Pauvre princesse, dans la vraie vie, on l'enverrait chez un psychanalyste, et au bout d'un certain nombre d'années, elle ne craindrait peut-être plus de se faire détester une bonne fois pour toutes. Mais heureusement, cette princesse vit dans un conte. C'est l'auteur qui décide et qui, d'un coup d'inspiration magique, va lui envoyer le mari idéal : le Père Noël, bien sûr.
Il était une fois une princesse qui était nulle. Nulle en tout. Elle était nulle en cuisine. Elle était nulle en dessin. En calcul, elle était archi nulle. Elle était complètement nulle en orthographe. Et en lecture, ouh là là ! qu'est-ce qu'elle était nulle ! Même ses jouets, elle ne savait pas s'en servir. Le jour vint où il fallut songer à lui trouver un mari. Evidemment, il ne fallut guère de temps aux princes des royaumes voisins et pas voisins pour s'apercevoir combien cette princesse était nulle. Ses parents, démoralisés, décidèrent de faire une pause et de partir en vacances. Sans elle. C'est alors que le miracle se produisit. Car au fond, peut-être cette princesse n'était-elle pas si nulle que ça. En tout cas, pas pour tout le monde.
À sa naissance, la princesse Harmonie semblait promise à un destin sans nuage, et le royaume tout entier s'en réjouissait. Seule la sorcière savait que la petite princesse aurait une jeunesse tourmentée. Tourmentée à cause de ses pieds, qui seraient beaucoup, beaucoup trop grands. Mais la sorcière savait aussi que, le jour venu, elle seule pourrait venir en aide à la princesse.
Que faire quand on est une princesse avec des petits doigts affreusement boudinés ? Renoncer à se marier et pleurer dans son château ou aller chiper les doigts de la Belle aux super doigts dans la forêt voisine ? Accompagnée de son fidèle Mon Chien, un serviteur zélé, la princesse s’enfonce dans la forêt des contes perdus, peuplée de personnages de seconde zone. Arrivera-t-elle à transformer son petit doigt Chipolata en auriculaire princier ? Réussira-t-elle les épreuves de stupidité, de débilité et de crétinerie ultime ? Rien n’est moins sûr, car pour y parvenir elle devra laisser son intelligence de côté, et la princesse est aussi intelligente que ses doigts sont boudinés.
Pivoine est une princesse, une vraie. Comme en plus elle travaille bien en classe, on l’imagine entrer dans une de ces écoles d’élite pour devenir quelqu’un de très important, qui parle d’« évaluation » et de « croissance ».
Mais les mots qui font rêver Pivoine sont très différents : il s’agit d’« aspirateur » ou de « fer à repasser ». Ce qu’elle adore, c’est ranger la chambre de ses amies, faire son lit ou vider le lave-vaisselle… Une princesse qui fait le ménage ! Inutile de dire que ses royaux parents ne sont pas du tout d’accord…
Dans un château au beau milieu d'une forêt régnait un roi dont la grande passion était de mettre des oiseaux en cage. Il avait même promis la main de sa fille Albertine à celui qui lui apporterait le plus bel oiseau du pays. Cet oiseau, c'était Grand Corbeau, qui était bien trop malin pour se laisser attraper. Le roi le savait, mais cela lui était égal car plus les jours passaient, plus ses cages se remplissaient d'oiseaux de toute sorte sans qu'il eût besoin de donner la main d'Albertine. Une nuit, Grand Corbeau décida de donner une bonne leçon au roi : il enleva Albertine.
Lors d'une escapade en forêt, la princesse Lila - fille du roi - contrarie le peuple des insectes. Du coup, ceux-ci se fâchent et s'en vont. C'est la pire des catastrophes. Sans les insectes, qui s'y activent jour et nuit très utilement, la forêt se meurt. Et dans une forêt morte, les hommes ne peuvent plus vivre... La coupable réussira-t-elle à réparer ses torts et à restaurer les équilibres naturels ? Elle doit faire vite. Chaque jour compte. Heureusement, ses deux marraines vont lui venir en aide, et ce sont des marraines qui ne ressemblent à nulle autre.
Petit Ours se promène à vélo dans le bois. Il s'approche d'un étang pour se rafraîchir lorsqu'une petite voix l'interpelle : « Bonjour ! Je suis la princesse Grenouille. »
« Grenouille, certainement, mais princesse, ça m'étonnerait vraiment ! » répond Petit Ours.
« Il était une fois... » Cette histoire de prince et de princesse commence comme toutes les autres. Elle commence dans un royaume magnifique sur lequel règne un roi généreux et juste. Elle commence au milieu de plantes grasses et vertes, d'animaux bariolés, d'habitants joyeux et heureux de vivre dans leurs parures brillants. Mais cette histoire se poursuit bien différemment la nuit où une terrible tempête détruit le royaume. Cette nuit-là, la fille du roi est née. Dans le secret. Depuis personne ne l'a jamais vue. On dit qu'elle reste enfermée dans le plus haut donjon du royaume. On dit qu'elle attend le jour de ses noces pour se dévoiler à son époux et à son peuple. On dit... Mais on dit beaucoup de choses : lisez plutôt la suite !















