Thème « politique »
Si Henri est devenu révolutionnaire, ce n'est pas tellement à cause de ses parents qui vont tous les mercredis à des réunions de cellule, c'est plutôt par admiration pour Yvan. Yvan a douze ans et c'est un vrai révolutionnaire. Il aime l'armée russe, fabrique des maquettes de spoutniks et prononce des phrases comme : « Si tu ne t'intéresses pas à la politique, c'est la politique qui s'intéressera à toi. »
Yvan est aussi fort en géographie qu'en politique, et il connaît le nom de tous les grands : Lénine, Staline, Mao Tsê Tung, Che Guevara... Grâce à son enseignement, Henri milite activement. Il explique à ses camarades ce qui se passe au Viêt-Nam et va peindre des slogans la nuit sur les murs de la cité. Pour être un vrai révolutionnaire comme Yvan, Henri est prêt à tout. À être premier de la classe, à se séparer de certains de ses amis, à tenir tête aux Américains, à marcher des heures sans craindre d'avoir mal aux pieds, à supporter dignement le spleen des fins de manifestations. Il est même prêt à voir Yvan mourir dans ses bras et à prendre sa place comme chef de la révolution. Il se plaît d'ailleurs beaucoup à imaginer ce grand moment bouleversant. Mais que se passerait-il si jamais Yvan venait à le décevoir, si un jour, pendant quelques instants, il se comportait comme n'importe quel garçon de douze ans ? Pire, que se passerait-il si Henri s'apercevait tout à coup qu'Yvan n'est pas aussi révolutionnaire qu'il veut le faire croire, et que certaines injustices, beaucoup moins éloignées que le Viêt-Nam, le laissent totalement indifférent ?
Ventraffamé est un Ogre pas comme les autres. Les Enfants, il les aime vraiment. Il aime les élever, les appeler par leur prénom, leur raconter des histoires et jouer avec eux, pas les engraisser, ni leur agrafer un numéro à l’oreille, ni les croquer. Mais le progrès fait rage dans le monde des Ogres. Il faut toujours travailler plus pour manger plus. Seul contre tous, Ventraffamé tente de résister. Sera-t-il le plus fort ? Non. L’aide dont il a besoin, c’est des Enfants qu’elle va venir.
Damien, 11 ans, s'apprête à découvrir son Ombre Nébuleuse, comme tous les élèves du collège. Une simple formalité, un jeu scientifique sans conséquence. Mais quand la lumière s'allume, son ombre lui glace le sang. Pourquoi est-elle différente des autres ? Alors que le gouvernement commence à classer les individus selon leur Ombre, Damien comprend qu'il est en danger.
Il paraît que ça porte bonheur de marcher dedans. En tout cas, c’est comme ça que Jacques a eu son idée géniale, sur le trottoir, en sortant de chez son copain Octave après une après-midi d’ennui. Fonder un club pour éliminer les crottes de chiens, et par conséquent sauver la planète.
Tout le monde est cerné et concerné ! Tout le monde en a été victime un jour ou l’autre. Comment faire ?
Jacques et Octave réfléchissent, recrutent, organisent, se documentent, apprennent, argumentent, militent, arpentent, affichent... jusqu’au jour où la Mamie de Jacques débarque avec un cadeau plus original que jamais. Un cadeau empoisonné. À cause de lui, Jacques a l’impression de passer d’un seul coup du côté de l’ennemi...
Drame, secrets de famille et un espion du KGB dans sa propre cuisine ! Comment Evgueni pourra-t-il réaliser le rêve de ses parents de faire de lui un héros national ? Il n’est pas un athlète vedette ni un danseur de ballet légendaire. Dans le minuscule appartement qu’il partage avec sa mère obsédée par Baryshnikov, son père féru de poésie, sa grand-mère continuellement outragée et son frère au talent sûr, Evgueni n’a que son petit crayon, le dessous d’une table massive et les gribouillis qui pourraient tout changer.
Le célèbre archéologue Octavio Palissander arrive à bord d’une jeep dans un petit village du sud du Mexique. Et lorsque ce « Sherlock Holmes des civilisations perdues » pénètre dans l’église Santo Domingo, ce n’est pas pour y prier : il est sur les traces du Parchemin malmèque, qui apporterait les preuves d’une antique civilisation précolombienne. Mais il n’est pas le premier à être passé par là … Avec l’aide du jeune et intrépide Moctezuma, il va devoir braver les mille dangers de la jungle, les plantes carnivores, les pannes d’essence, les singes hurleurs. Et il faut faire vite, car les plus anciens mystères n’attendent pas.
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Quand peut-on commencer à faire de la politique ? Dès le CM2, répond Maxime, qui vient de créer un syndicat pour la défense des élèves faibles. C'est possible, mais il y a des jours où il faut être le plus courageux du monde.
Retrouvez Maxime dans : « Maxime fait des miracles » (Collection Mouche), « Maxime fait l'idiot », « Maxime fait un beau mariage » (Collection Neuf) et dans « Adieu Maxime » (Collection Médium).
Des parents ultrachics, une gouvernante, une liste interminable d’interdictions et une autre, aussi longue, d’obligations, l’éducation de Miranda est parfaite. Et sa vie parfaitement ennuyeuse. Une seule chose la sauve, la joyeuse famille Pétrus et sa légendaire pâtisserie. Miranda n’est d’ailleurs pas la seule à l’aimer. Il y aussi Wonderfood, le géant industriel. Mais pour d’autres raisons…
Vous entendez les informations qui arrivent de partout pour dire que la planète va mal. Vous êtes des enfants, vous possédez une grande quantité de neurones pour apprendre, comprendre et retenir. Vous êtes créatifs et courageux. Et vous ne pourrez pas faire comme certains de vos aînés : regarder ailleurs, vous boucher les oreilles et hausser les épaules. Vous n'aurez pas le choix. Il faut que vous conserviez quelques-unes de ces qualités, au lieu de les laisser s'éteindre en grandissant. Vous deviendrez de meilleurs adultes, pour vous, pour les autres et pour la planète.
Enfant, Ana Pêgo jouait souvent sur la plage. Elle se promenait, observait les flaques d’eau laissées par la mer et collectionnait les fossiles. En grandissant, elle s’est aperçue qu’une espèce nouvelle se propageait dans le sable : le plastique. Afin d’alerter sur les dangers de cette espèce pour la vie de la planète, Ana lui a donné un nom : Plasticus maritimus ; et a lancé un projet de sensibilisation pour un usage plus raisonné du plastique. Depuis, elle n’accorde plus le moindre répit à cette espèce envahissante.
Une délégation des représentants de pays riches ou développés, des Messieurs Très Importants, se rend au sommet d'un glacier pour tenir une réunion internationale et se pencher sur l'état de notre planète. Une fois là -haut : rien. Ils ne sentent pas que dessous, ça fond. Ils décident de redescendre. Mais au pied du glacier qui gémit se fait entendre une rumeur insurrectionnelle. Et une petite voix se dégage, celle de Colette, une fillette qui est décidée à bouleverser l'ordre mal établi. S'il fond totalement, si on le laisse fondre, le glacier aura le dernier mot. Celui de la « FIN ».
Chassés des forêts où ils vivaient depuis des siècles, les renards se sont réfugiés à Londres, dans les parcs de la famille royale. Ils ont beau mener une existence modeste et discrète, ils sont traités en criminels et traqués sans répit. Quand le prince consort décide d'organiser une chasse à courre, les renards entrent en résistance. Déterminés à prouver aux humains qu'ils valent mieux qu'eux, ils décident de faire la Révolution.
Tout a été dit sur Mai 68. Et ce qui ne l’a pas encore été le sera cette année.
Tout, vraiment ? Pas si sûr…
Et si c’était un enfant qui racontait les événements ? Il y a bien des enfants, dans ce pays, en mai 1968 ? Oui, ils sont des millions. Ils ne vont plus à l’école. Ils écoutent les grandes personnes se disputer en parlant politique.
Parmi eux, Véro, neuf ans. Entraînée par son grand frère, elle répète des slogans marrants, se pose des tas de questions, et regarde le monde changer…
Jusqu’alors les six enfants de la famille Topalitch s’entendaient plutôt bien. Mais c’était avant que Thibault, l’aîné, se prenne pour le chef suprême. Il donne des ordres à ses frères et soeurs, leur a fait signer un règlement intérieur et leur impose des programmes télévisés sur la vie des grands chef d’État… Sans discussion, sans demander leur avis. À croire qu’il s’entraîne pour devenir président ! Victoire, la petite dernière, ne sait plus comment faire pour réconcilier ses frères et soeurs. Elle aurait besoin des conseils de quelqu’un qui s’y connaît bien en chef suprême. Une personne haut placée, mais vraiment très très haut... au sommet de l’État !
Ce matin, devant tout le monde, la maîtresse a dit : " Les enfants, je voudrais attirer votre attention sur le courage de Madame Fey, la maman de Gabrielle. Raconte-nous. Où est-elle partie et que fait-elle ? " Gabrielle n'a rien répondu. Parce qu'elle n'avait aucune envie de répondre. Il paraît que c'est formidable les gens qui partent bénévolement dans des pays lointains pour aider les victimes de la guerre. Mais Gabrielle ne comprend pas pourquoi sa maman tient absolument à s'occuper d'enfants du Kosovo alors qu'elle a déjà une fille à la maison. À quoi ça rime? Gabrielle fait chaque jour des voeux secrets pour que sa maman revienne. Elle se sent prête à tout pour ça. Y compris à faire elle-même quelque chose de formidable.















