Thème « politique »
Depuis qu’il habite Bagnolet, le magicien Trombon adoucit la vie des habitants par mille petites magies prodiguées à son cabinet, ou même à domicile. C’est beaucoup de travail. Aussi, un jour qu’il a trop à faire, il demande à son assistant, le paresseux Joseph, de le remplacer… Était-ce vraiment une bonne idée ? Pour pouvoir retourner à sa sieste plus vite, Joseph n’a pas hésité à livrer tous les secrets de magie aux habitants de Bagnolet ; et que chacun se débrouille, pour le meilleur, ou pour le pire… Ou pour le meilleur, finalement (mais pour le meilleur, la magie seule ne suffit pas !).
Nous ne nous sommes jamais rencontrés, toi et moi. Mais ton histoire est liée à la mienne. Car tu as encore le pouvoir de me transmettre… une couronne toute différente.
Il était une fois un homme qui croyait que tout lui appartenait. Un jour, il décida d’aller faire l’inventaire de ce qui était à lui.
Une fable intemporelle sur la tyrannie et le désir de possession par l’auteur de Nous sommes là .
La Terre a été envahie par les Gulps. Ils sont tout verts et n’ont qu’un seul pied. Dès leur arrivée, ils nous ont obligés à marcher comme eux, sur un seul pied. Mais surtout nous, les humains, nous sommes aussi devenus verts en mangeant leur nourriture ! Ce n’est pas de chance quand on s’appelle Rose. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire et j’ai reçu un petit chien que j’ai décidé d’appeler Zig Zag ! Grâce à lui, je vais rencontrer Monsieur Broussaille et entrer en résistance avec mes parents.
Depuis l’invasion des Gulps, Monsieur Broussaille a installé un incroyable potager. Grâce à lui, mes parents et moi ne mangeons plus la nourriture verte et sans saveur des Gulps. On a tous retrouvé nos couleurs ! Le problème est qu’on ne peut plus sortir sans prendre un bain de jus vert, sinon gare aux lasers ! Verte de la tête aux pieds, je croise dans la rue des gens radieux avec une boîte dans les bras. Un cadeau des Gulps ?
La rentrée, ça creuse ! Mathilde est ravie de retrouver Monsieur Mantault. C’est le cuisinier de l’école. Avec lui, la cuisine devient un jeu, un savoir, un voyage. Mais il n’est pas là , et la cantine a été transformée. Mise aux normes, ils disent. Mise au moche, oui ! Des barquettes industrielles, des étagères métalliques : tout est froid, fade, sans vie. Alors même si le directeur ne veut rien savoir, Mathilde et ses copains ne vont pas se laisser faire.
De la création du premier outil à l'invention de la fusée, Oliver Jeffers retrace les grandes étapes de notre évolution pour mieux se tourner vers notre avenir. Quelle histoire écrirons-nous pour les générations futures ?
Dans le petit bourg de Rage, le printemps fleurit, les prés verdissent… et les élections municipales approchent. Entre belles promesses, pirouettes fumeuses et débats musclés, difficile de décider pour qui voter. Heureusement, Zette et Tic, les sœurs Sière sorcières, et leurs chats experts en esprit critique, flairent l'entourloupe mieux que personne. Et cette fois, pas question de laisser les habitants se faire embobiner !
Tout ce qu'on enterre finit par pousser. Dans la cité des Amijanes, où la guerre est une vertu et où les jeunes filles sont formées pour tuer, les hommes sont l'ennemi absolu. Depuis la Grande Trêve, aucun n'a franchi la frontière, mais la menace demeure. Althée, elle, n'a jamais été une vraie guerrière. Trop peu docile, trop fine, trop différente. Reléguée dans les profondeurs du réseau souterrain de la Toile, où elle est chargée de surveiller les abords de la cité, elle attend que le temps passe. Ou qu'elle disparaisse avec lui. Pourtant, un soir, dans le silence et les ombres de la forêt, quelque chose bouge : un homme. Elle aurait dû le tuer. À la place, elle se met à douter.
Cela fait cinq ans que Marianne, l'héroïne de Quand je pense à la Résistance, sait qu'elle veut devenir juge pour enfants. Elle vient d'entrer en faculté de droit, où elle n'a pas encore réussi à se faire d'amis, parce qu'elle travaille sans cesse et de toute façon n'ose parler à personne. Lorsqu'elle rentre chez ses parents pour les vacances de Noël, elle trouve dans sa chambre un article de journal que son père a découpé. Il y est question d'un jeune juge, Jacques Bidalou, qui est sur le point d'être dessaisi d'une affaire dans laquelle il lutte pour que des travailleurs immigrés expulsés en plein hiver, puissent réintégrer leurs logements. Marianne s'émeut, s'enthousiasme et écrit au juge. Contrairement à ce qu'elle pense, elle est la seule à lui avoir témoigné son admiration et proposé son aide et, à son grand étonnement, il lui répond et lui donne même rendez-vous à Paris. C'est le début d'une aventure qui n'a guère de points communs avec le droit tel que Marianne l'apprend dans les salles de cours, et qui va affermir sa vocation en lui donnant toutefois un aspect inattendu.
De retour à la Maison des enfants de Sèvres, Catherine se lance dans le monde. Poussée par Goéland et Pingouin, elle commence une carrière de photographe-reporter. Mais, au début des années 50, il ne fait pas bon être une femme dans ce milieu exclusivement masculin. Et si la guerre est finie, les combats, eux, ne manquent pas. À commencer par le féminisme, que Catherine découvre avec Simone de Beauvoir. Sa rencontre avec Mavis, chanteuse noire américaine qui a fui les États-Unis pour s’installer en France, la pousse à réaliser un vieux rêve. La voilà embarquée pour trois mois dans cette Amérique de l’après-guerre, où le meilleur côtoie le pire. À sa façon, Catherine lutte. Et peut-être que cette lutte lui permettra de faire la paix avec celle qu’elle était avant la guerre, cette jeune adolescente qu’on appelait « Rachel Cohen ».
Il y a quelques semaines encore, je grattais la guitare avec Jeremy dans le garage, en rêvant de gloire et de rock’n’roll pendant que P’pa, couché dans le cambouis, trafiquait ses moteurs.
Il a fallu que nous croisions les sergents recruteurs, sur le parking du supermarché, un jour où nous avions soif de Coca.
Ils lui ont promis qu’il aurait un bon job, qu’il construirait des ponts.
Alors il a signé. « Le soldat spécialiste de première classe Jeremy O’Neil est définitivement affecté à la compagnie Sygma du 3e bataillon du 504e régiment de parachutistes de la 82e division aéroportée » dit le papier.
En clair, ça veut dire que Jeremy part là -bas. Là où la guerre fait rage. Il y va pour tuer ou pour se faire tuer. On ne va pas le revoir avant des mois. Il a promis de m’écrire.
Et tous ses mails, il les termine par cette formule : Be safe.
Pour se rendre au lycée, Samsara n’oublie jamais sa batte de baseball, ses talismans et son couteau de chasse. Tout ce dont elle a besoin pour affronter les animaux mutants, fantômes et autres créatures qui ont envahi les rues de Concordia après l’Apocalypse. Aujourd’hui, la ville vient de lever la quarantaine de l’ancien parc public et s’apprête à accueillir ses habitants, réputés avoir muté. Les deux jumeaux que Sam voit débarquer dans sa classe sont loin d’avoir un physique standard. Très vite, ceux qui se moquent d’eux ou les prennent à partie sont les victimes d’incidents inexpliqués. Tout semble accuser les nouveaux venus. Mais dans une ville comme Concordia, peut-on se fier aux apparences ?
Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d'automne de 1948 à la pension Giboulée. C'est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l'a pris pour une demoiselle à cause de son prénom. Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l'abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue. La gente masculine y est résolument interdite. Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano...
Venues de tous les coins d'Amérique, ces jeunes filles rêvent de conquérir la grande ville, de voir leurs noms en haut des théâtres de Broadway. A Giboulée, elles sont au nombre de 6.
Il y a Chic qui fait des publicités pour du shampooing aux œufs très rose, ou pour des soupes Campbell's avec de la tomate très rouge qu'elle déteste, et qui se fait offrir des chausse-pieds par ses nombreux soupirants... Il y a la baroque Ursula, qui chante à la radio, Etchika qui conduit une voiture au prénom de femme fatale... Et comme si ce n'était pas assez, dans la maison juste à côté habite Dido, une collégienne qui a des problèmes avec le FBI. Et que diraient leurs logeuses, la respectable Mrs Merle et son dragon de soeur, si elles apprenaient que, derrière ses lunettes de fille sérieuse, l'énigmatique Manhattan donne de mystérieux rendez-vous à des messieurs dans les bars à Greenwich Village, ou que Page aux charmantes tresses blondes est amoureuse de celui qu'il ne faut pas ? Enfin, il y a Hadley, qui vend des doughnuts le jour et des allumettes le soir, et qui est peut-être la plus insaisissable de toutes. Hadley est la fille chanceuse qui a un jour dansé avec Fred Astaire... Oui, l'immense Fred Astaire ! Mais alors pourquoi a-t-elle subitement arrêté la danse ?
Ce diptyque doit son titre au Broadway Limited, le train fabuleux et mythique qui reliait Chicago à Pennsylvania Station au centre de New York... Car ce roman prend aussi le train.
BROADWAY LIMITED conte la découverte, par un jeune Français, de l'American way of life dans le New-York de l'immédiat après-guerre, sa vitalité, son énergie, le jazz, le swing, Broadway, la pizza, la radio, ses tempêtes de neige renversantes, le base ball... Mais aussi ses phobies, le début de la guerre froide, la chasse aux sorcières, la ségrégation...
Janvier 1949. Six. Elles sont six à souffler sur leurs doigts quand le brouillard s’attarde sur New York. Avant de se réchauffer dans la cuisine de l’honorable pension Giboulée, où elles partagent aussi leurs rêves fous, leurs escarpins trop pointus et quelques pancakes joufflus. Un jour, elles seront comédiennes ou danseuses, et Broadway sera à leurs pieds. En attendant, Hadley, Manhattan, Page, Chic, Etchika et Ursula courent les théâtres, les annonces, les auditions, les cachets – New York est une ville fabuleuse à condition d’avoir des sparadraps dans son sac. Elles ont 19 ans ou à peine plus, et elles donneraient tout pour réussir, elles qui n’ont rien, en dehors de leur talent. Cela peut-il suffire dans cette Amérique d’après-guerre qui ne fait pas de cadeau ? Pas sûr. Mais si elles n’y croient pas, si elles n’y croient pas scandaleusement, qui y croira ?
Au début, il y avait des écrans et des caméras partout, à la maison, dans la rue, dans vos téléphones, et vous étiez contents. Puis les écrans ont commencé à vous épier, à enregistrer chacune de vos paroles, de vos actions, de vos traces, à interpréter votre façon de marcher, votre rythme cardiaque, à détecter la moindre intonation suspecte. Même les regards des passants sont devenus des caméras. Comment en finir avec ce système ? En devenant invisibles. Pas facile.
LÉNINA : Que vois-tu quand tu dis que tu me vois ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : C’est qui, moi ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : Je pourrais être quelqu’un d’autre. Déguisée, transformée.
JULIA : Non. C’est toi.
LÉNINA : Comment es-tu sûre ?
JULIA : Tes questions. Il n’y a que toi pour les poser.















