Thème « poésie »
Demain, c’est poésie. Nina se sent déjà mal. Apprendre, ça va, mais réciter… Quand tout le monde vous regarde, qu’on devient rouge comme une tomate ! Pour d’autres, comme sa copine Poppy, c’est facile, pas pour elle. Nina se demande aussi comment c’est pour Adnan, le nouveau. Il vient de Syrie, un pays ravagé par la guerre, et ne parle pas encore français. Pour lui aussi, ça doit être difficile d’être seul devant tous les regards.
La vie, ça vaut le coup est la suite, écrite dans la foulée, de Unis pour la vie. Trois autres volumes des aventures de Pauline sont déjà parus aux Pays-Bas.
Dans Unis pour la vie, Pauline avait des soucis : un PC (Père Compliqué), un instituteur amoureux de sa mère, et un soupirant marocain, Mimoun, qui voulait lui interdire de devenir poète.
Dans La vie, ça vaut le coup, ces soucis s'aggravent. L'instituteur veut épouser sa mère, Mimoun doit repartir au Maroc. Quant à Spiek, son père poète maudit, non seulement il n'a toujours pas écrit une ligne, mais il est maintenant à la rue, accro à toutes sortes de saletés, obligé par ses démons à voler et même à mentir à sa propre fille.
Heureusement, il y a Pauline le veau, l'animal préféré de Pauline, chez ses grands-parents à la campagne. Il y a la poésie et la gentillesse, les deux armes de Pauline pour encourager Spiek à arrêter la drogue...
Quand la mono du centre aéré a demandé ce qu’on avait comme Passion pour animer son propre Atelier Création et Découverte d’Activités Ludiques, Sportives et Artistiques, Gaspard a répondu « Haïku ».
Ça commençait très mal. Les haïkus, les autres ne savaient même pas ce que c’était et une grosse brute l’a surnommé « Aïe-mon-Kiki » et traité de tapette.
Tant mieux, après tout. Parce que en vérité, cette Passion, Gaspard ne souhaite la partager avec personne. Il souhaite rester seul avec elle. Avec elle et son chagrin. Avec elle et Léo. Personne ne le fera changer d’avis. Même pas cette fille en survêtement violet qui propose « Charlotte au chocolat ».
Marilyn Rouge, c’est le nom du camion de mon oncle. Mais Marilyn, c’est aussi le prénom de ma tante.
Ce matin, Tonton et moi, on part en Espagne, rien que nous deux. Dans la cabine, il y a deux couchettes mais pas de toilettes. J’ai pris ma carte d’identité, des habits de rechange, brosse à dent, DS, BD et un recueil de poésies.
Au rythme du voyage à travers l’Europe, on partage tout, Tonton et moi.
Avec son amie Angèle, Monsieur Casimir aime parler de tous les petits riens qui font la vie belle. Mais le sujet préféré de Monsieur Casimir reste Monsieur Casimir. Et Monsieur Casimir est un drôle de bonhomme qui mérite d'être connu !
À la façon de Prévert à qui il rend hommage, l'auteur nous invite à jouer avec les vers, les mots, les acrostiches, les anagrammes.
Rousse vient de franchir la rivière interdite. Elle cherche la sorcière d'automne : celle qui apparaît et disparaît comme un souffle de vent, celle dont les cheveux blancs traînent jusqu'à terre. Dans sa maison mouvante, la sorcière attire les sangsues et transforme les animaux en chimères. Personne ne lui résiste. Pourtant, Rousse doit l'affronter. Car la sorcière d'automne a juré d'emporter sa grand-mère au royaume des morts.
Un superbe recueil de poésie peuplé de loups, de chats, de fourmis et d'oiseaux de toutes sortes, illustré par des oeuvres de Paul Klee, Marc Chagall, Man Ray, Fernando Botero, Hans Erni, Francine van Hove...
Des tableaux de Georges-Pierre Seurat, Le douanier Rousseau, Berthe Morisot, Juan Gris... accompagnés de citations des artistes eux-mêmes, et de poésies directement inspirées des oeuvres représentées.
Pauline est une jeune Hollandaise. Et, comme toutes les filles d’aujourd’hui, elle se pose beaucoup de questions sérieuses ou farfelues. Une fille et un garçon de cultures différentes peuvent-ils s’aimer ? Est-ce possible de comprendre les adultes et d’être compris par eux ? Faut-il toujours faire confiance à ses amis ? Doit-on se méfier des inconnus ? Est-il normal de se confier à une vraie vache qui fait meuh ? D’écrire de la poésie ? De prier sans être croyante ? D’avoir un père qui se rase le crâne et se balade en robe ? D’éprouver du chagrin quand son grand-père adoré tombe malade ? D’avoir envie de rire dans un cimetière ?
Les réponses à toutes ces questions, et à bien d’autres, ne sont jamais simples. Elles se font même parfois attendre. Mais Pauline acquiert peu à peu une certitude : rien ne vaut ni ne remplace la vie. On rit, on pleure et c’est ainsi.
Ce volume contient : Unis pour la vie, La vie, ça vaut le coup, Le bonheur surgit sans prévenir, Porté par le vent et l'océan et un inédit, Je suis Pauline !.
Des œuvres de tous les temps et de tous les pays, de Quentin Metsys à Picasso en passant par Utagawa Kuniyoshi, illustrées par des poèmes de Jean Joubert.
Autour du thème du printemps, voici un choix de tableaux de Monet, Boticelli, Goya, Magritte, Matisse, Ernst, Millet... accompagnés de citations d'artistes et illustrés par des poèmes de Pierre Coran.
Ce recueil présente les traductions adaptées de quinze textes profanes, issus de papyrus, qui s’échelonnent de la période des pyramides à celle de l’occupation perse, soit de 2800 à 404 avant Jésus-Christ.
Les scribes des pharaons recevaient et transmettaient des traditions dont la trame fait revivre le quotidien. Certains de leurs récits proviennent de la tradition orale, d’autres s’appuient sur des faits historiques romancés ou bien sur de pures fictions. Le style est vif, ils sont émaillés de dialogues, et la magie y tient son rôle. Dans les contes, des héros comme Sinouhé, Djéhouty et Ounamon vivent des aventures, voyagent de la vallée du Nil vers la Méditerranée et le Proche-Orient. D’autres personnages se font l’écho de la vie de tous les jours à la cour ou à la campagne. Des sages, tel Ptahhotep, ont rédigé à l’intention de leurs descendants un enseignement transmettant leur expérience. Quant aux poèmes et aux chants du harpiste, ils célèbrent sans réserve la joie, l’amour et l’amitié.
Dans ce recueil : des contes – « Conte du naufragé », « Pharaon et les magiciens », « Conte des rameuses », « Roman de Sinouhé », « Le général Djéhouty et la prise de la ville de Joppé », « Conte des deux frères », « La princesse de Bakhtan », « Les mésaventures d’Ounamon », « La sagesse de Ptahhotep », « Les admonestations d’un sage égyptien », « La sagesse d’Amenemopé » – mais aussi de la poésie : « Chants du harpiste », « Fête dans un jardin », «Chant du verger », etc.
« Pour vivre heureux, vivons cachés », « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées »… Qui sait aujourd’hui que l’on doit ces formules au plus prodigieux des fabulistes du XVIIIe siècle, Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) ? Florian, dont la brève existence fut un
véritable tourbillon, professait qu’il est, en matière d’écriture, un principe souverain : l’art de « conter gaiement ».Chacune des pièces du petit recueil qu’il publie en 1789 est donc une véritable fête de l’esprit. Les animaux, les hommes, les dieux mêmes se combattent,
s’entraident parfois en une série de petits tableaux vivants dont la modernité étonnera le lecteur d’aujourd’hui. Si Florian, tout comme son oncle, le grand Voltaire, déteste la superstition, les injustices et la guerre, il a pour la nature une tendresse particulière. Le chien, la brebis, le rhinocéros, la vipère, la guêpe s’étonnent de la brutalité des hommes, le pauvre bouvreuil meurt de leur indifférence, et il faut toute la sagesse de l’éléphant blanc pour nous faire comprendre ce que l’humanité gagnerait à simplement observer les animaux.Écologiste avant l’heure, Florian nous avertit que l’intérêt nous conduit à la ruine et qu’il y a urgence à trouver la paix de l’esprit au coeur d’une « retraite profonde », dans l’un de ces asiles qu’offre la nature.
Comme tous les chefs-d’oeuvre de la littérature, La Divine comédie est un livre que l’on cite souvent, mais que l’on croit pouvoir se dispenser de lire. Ce qui est infiniment regrettable. Car ce poème de sept cents ans, ce long poème de plus de quatorze mille vers, écrit en italien populaire, est tout à la fois un chant d’amour, une méditation spirituelle, un récit de voyage fantastique et une exploration de l’au-delà qui prend des allures allégoriques de plongée dans des mondes surnaturels. Le rêve devient cauchemar quand apparaissent des animaux fabuleux, des géants, des fées ou des monstres...
La Divine Comédie appartient désormais au patrimoine universel. Le monument qu’est devenue l’oeuvre est si imposant qu’on hésite à y pénétrer. Il n’est pas inutile alors d’entrouvrir une porte modeste, celle d’une édition abrégée. C’est par ce moyen qu’on peut rendre familier un « classique » dont on verra qu’il a toujours quelque chose à nous dire.
« Dante peuplait l’Enfer de ses haines et le Paradis de ses amours, écrit Alexandre Dumas. La Divine Comédie est l’oeuvre de la vengeance. Dante tailla sa plume avec son épée. »
Le pensionnat Biriozy part à la dérive. Mauvaise gestion, démission des professeurs, élèves démotivés, flou général… Depuis qu’Olga Pétrovna ne dirige plus l’établissement de sa main de fer, les pensionnaires semblent déboussolés. Même Sanouk a des absences. Son amie Pénélope sombre dans ce qui ressemble de plus en plus à une dépression et Ludmila se réfugie dans les rêves.
Il faut réagir, et vite. Mordiev, le professeur de littérature, est convaincu que seul un voyage expérimental pourra sortir les élèves de leur torpeur. Il ne s’agira pas de faire du tourisme, mais de suivre les cours habituels en sentant le monde bouger tout autour, en le voyant se transformer au rythme des heures et des milliers de kilomètres. Mettre Biriozy sur des rails, voilà l’enjeu !
Et pourquoi pas les rails du Transsibérien ?















