Thème « poésie »
Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du soleil parvienne jusqu’à la Terre. Tes yeux allaient plus vite pour me dire que tu m’aimais. Comme le secret des arbres, ma tristesse est cachée. Comme l’oiseau arc-en-ciel envolé entre soleil et pluie. Mais les hirondelles reviendront.
Il y a différentes manières de réagir lorsque l’on croise un ours dans une forêt. Mais la meilleure, celle qui marche presque à tous les coups, c’est de lui réciter quelques vers de Victor Hugo. Si l’ours réagit par un groump ! c’est plutôt bon signe. S’il ajoute un grinchy ! en inclinant la tête, c’est encore mieux. Par contre, s’il s’énerve et fait un mzozozie ! il y a de quoi s’inquiéter. Dans ce cas, mieux vaut lire cette histoire et apprendre à parler ours à toute vitesse.
Tandis que le poireau poireaute, la tomate rêve de pique-nique et l'artichaut se laisse effeuiller comme une marguerite. La betterave fait de très vilaines taches et la citrouille attend Halloween. Les champignons prolifèrent à toute vitesse et le navet, lui, souffre d'être un incompris... Dans ce livre, chaque légume a son poème, en anglais et en français. Il y révèle ses petits secrets... à vous de les éplucher !
Il met son pantalon blanc oui bien sûr c'est salissant mais le lave à chaque instant dans l'eau glacée d'océan le pingouin... Voici une coccinelle, un cochon, une libellule, une taupe, une anguille et un ouistiti. Voici des éléphants, un toucan, un doryphore, un bourdon, un castor, et même un cherche-midi... Ils sont les héros de trente-huit poèmes facétieux.
Un tapir, une fourmi, un éléphant une île, un nuage, un restaurant, un pamplemousse, des nénuphars, des choses petites et grandes, un oui, un non et même une île et l’horizon. C’est (presque) tout ce que l’on trouve dans ce cahier de poésie.
Des petits poèmes ou autant de lieux de rendez-vous avec nous-mêmes et le monde. Des poèmes pour nager vers le fond des choses, pour goûter la vie comme un goûter, pour arrêter de râler, pour voyager dans un millimètre ou pour ralentir, car « un poème, à la fois, ce n’est pas grand-chose et tout l’univers. »
Sur la plage et sous une pluie battante, Lucien se promène le long des dunes. Soudain, ses yeux s’ouvrent comme des soucoupes volantes. Sa vue se brouille, ses oreilles fument ! Dans sa gorge, les mots forment un gros nœud. Lucien doit bien se l’avouer, il est amoureux. « Bon, si je n’ose pas lui dire que je l’aime, je vais lui écrire un mot. Mieux, un poème ! »
Aron est un petit garçon rêveur. Il ne se reconnaît guère dans les aspirations et les façons de faire de ses camarades. Un après-midi, après l’école, Aron et son papa vont se promener. Commence alors une discussion tendre sur la sensibilité et le potentiel de chacun.
Cette drôle de boule bleue de la taille d’un ballon de foot a deux yeux, un nez, une bouche, deux pattes et un chapeau. Je ne sais pas grand-chose de lui à part le fait qu’il est devenu mon meilleur ami. Son nom? Kimchi.
« Pour vivre heureux, vivons cachés », « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées »… Qui sait aujourd’hui que l’on doit ces formules au plus prodigieux des fabulistes du XVIIIe siècle, Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) ? Florian, dont la brève existence fut un
véritable tourbillon, professait qu’il est, en matière d’écriture, un principe souverain : l’art de « conter gaiement ».Chacune des pièces du petit recueil qu’il publie en 1789 est donc une véritable fête de l’esprit. Les animaux, les hommes, les dieux mêmes se combattent,
s’entraident parfois en une série de petits tableaux vivants dont la modernité étonnera le lecteur d’aujourd’hui. Si Florian, tout comme son oncle, le grand Voltaire, déteste la superstition, les injustices et la guerre, il a pour la nature une tendresse particulière. Le chien, la brebis, le rhinocéros, la vipère, la guêpe s’étonnent de la brutalité des hommes, le pauvre bouvreuil meurt de leur indifférence, et il faut toute la sagesse de l’éléphant blanc pour nous faire comprendre ce que l’humanité gagnerait à simplement observer les animaux.Écologiste avant l’heure, Florian nous avertit que l’intérêt nous conduit à la ruine et qu’il y a urgence à trouver la paix de l’esprit au coeur d’une « retraite profonde », dans l’un de ces asiles qu’offre la nature.
Comme tous les chefs-d’oeuvre de la littérature, La Divine comédie est un livre que l’on cite souvent, mais que l’on croit pouvoir se dispenser de lire. Ce qui est infiniment regrettable. Car ce poème de sept cents ans, ce long poème de plus de quatorze mille vers, écrit en italien populaire, est tout à la fois un chant d’amour, une méditation spirituelle, un récit de voyage fantastique et une exploration de l’au-delà qui prend des allures allégoriques de plongée dans des mondes surnaturels. Le rêve devient cauchemar quand apparaissent des animaux fabuleux, des géants, des fées ou des monstres...
La Divine Comédie appartient désormais au patrimoine universel. Le monument qu’est devenue l’oeuvre est si imposant qu’on hésite à y pénétrer. Il n’est pas inutile alors d’entrouvrir une porte modeste, celle d’une édition abrégée. C’est par ce moyen qu’on peut rendre familier un « classique » dont on verra qu’il a toujours quelque chose à nous dire.
« Dante peuplait l’Enfer de ses haines et le Paradis de ses amours, écrit Alexandre Dumas. La Divine Comédie est l’oeuvre de la vengeance. Dante tailla sa plume avec son épée. »
Le pensionnat Biriozy part à la dérive. Mauvaise gestion, démission des professeurs, élèves démotivés, flou général… Depuis qu’Olga Pétrovna ne dirige plus l’établissement de sa main de fer, les pensionnaires semblent déboussolés. Même Sanouk a des absences. Son amie Pénélope sombre dans ce qui ressemble de plus en plus à une dépression et Ludmila se réfugie dans les rêves.
Il faut réagir, et vite. Mordiev, le professeur de littérature, est convaincu que seul un voyage expérimental pourra sortir les élèves de leur torpeur. Il ne s’agira pas de faire du tourisme, mais de suivre les cours habituels en sentant le monde bouger tout autour, en le voyant se transformer au rythme des heures et des milliers de kilomètres. Mettre Biriozy sur des rails, voilà l’enjeu !
Et pourquoi pas les rails du Transsibérien ?
Gutenberg, avec Fust, son complice et financier, fut l'un des vrais révolutionnaires de notre civilisation : l'inventeur de l'imprimerie. Ce sont eux qui nous ont permis à tous de lire et d'écrire.
Jean-François Bory, archéologue des lettres et poète, est retourné dans leur atelier. Il y a trouvé, entre de vieux rouleaux de papiers secs et inutilisables, des débris, des fragments d'imprimés et des séries incomplètes de caractères diffrents. Patiemment, savamment, avec humour, il a assemblé ces fragments, ces caractères. En voici le résultat.
Dans une petite ville du Mississippi, près du fleuve, Eden Villette cherche à écrire de la poésie. Et tout l’intéresse, car tout peut faire poésie. Une poule aux coudes pointus, par exemple, pourrait être un bon début de poème. Mais Eden est prise dans tant d’hésitations, tant de questions. Osera-t-elle se jeter à l’eau ?
C’est l’été 1967, les États-Unis bruissent des débats autour du mouvement des droits civiques, entre réformistes et partisans d’une action radicale.
Cet été-là, Jane-Esther Sanchis arrive en ville, auréolée de sa gloire littéraire, pour y passer quelques semaines et donner une conférence. Elle retrouve ses amies de jeunesse : Kate, la tante d’Eden, et Edna Gardner.
Auprès d’elles, Eden espère des conseils. Comment écrire, comment aimer, et comment se diriger dans la vie ? Au bord du fleuve, les réponses n’appartiennent peut-être pas à ceux qui semblent les détenir.
Shaïne Cassim, amoureuse de tous les genres littéraires, éprouve une passion particulière pour la poésie. Et elle avoue une fascination pour les poules. Une particularité qu’elle partage avec la poétesse Flannery O’Connor. Dans Une saison avec Jane-Esther, Shaïne Cassim réunit brillamment ces deux objets d’enchantement.