Thème « peur »
Il était une fois un petit lapin qui se prenait pour Superlapin. Lorsque sa maman lui disait : « Que vas-tu faire aujourd'hui, mon petit lapin ? », il répondait : « Mais enfin, chère mère, je ne suis pas un petit lapin, je suis SUPERLAPIN ! Les Superlapins attrapent les méchants, vous le savez bien ! »
Et le petit lapin - pardon, Superlapin -, dans son costume de Superlapin, partait chasser les méchants. Superlapin n'a peur de rien. Il peut sauter dans le creux d'un arbre, même s'il y fait très froid et très sombre. Même s'il y a un méchant armé d'une épée caché à l'intérieur. Un petit lapin, lui, a peur du noir quelquefois, et si une écharde s'est enfoncé dans son doigt, il a mal. Alors, quand on est Superlapin, mais quand même aussi un petit lapin, on a parfois un peu besoin de sa maman.
Trois petites marmottes avaient perdu leur chemin dans le brouillard. Où allaient-elles pouvoir dormir ?
Tonn-Tü le lutin est tellement habile de ses mains qu’il est devenu le soigneur des bois et sa maison, un refuge pour tous. En échange de ses pansements, les animaux le nourrissent. Un soir, il croise Marinette, une souris apeurée. Toute sa famille a été dévorée. Marinette s’installe chez lui et devient son amie. Mais quand il ramène une chouette blessée, elle est terrifiée. C’est sûrement l’assassin ! Tonn-Tü fait promettre à la chouette de ne pas toucher à Marinette. Tiendra-t-elle parole ?
Lili et ses parents habitent une maison isolée dans les montagnes. En hiver, quand la nuit tombe tôt, Lili n'aime pas rentrer de l'école et traverser toute seule la vallée pleine d'ombres et de bruits étranges. Les hiboux, surtout, lui font une peur bleue. Pourtant, l'un d'eux est son ami et il va le lui prouver en lui sauvant la vie.
Manon n'a peur de rien. Sauf des araignées. Et un petit peu des dragons. Ce soir-là, quand Manon entre dans la salle de bain pour se brosser les dents, il y a une araignée dans la baignoire. Alors elle court se réfugier dans son lit et se cache sous les couvertures. Mais ce même soir, Manon fait un horrible cauchemar : elle rêve qu'un affreux dragon la poursuit en crachant du feu. Alors, oubliant l'araignée, elle va boire un verre d'eau à la salle de bain. L'araignée est toujours là, dans la baignoire. Elle est tellement plus petite et moins terrifiante que le dragon du cauchemar. Manon n'a pas envie de retourner dans sa chambre. Elle préfère raconter son cauchemar à l'araignée. Peu à peu, elle s'aperçoit que l'araignée l'écoute, et même, qu'elle semble impressionnée.
- Dis, Papa, qu'est-ce que tu ferais si je tombais à l'eau?
- Je plongerais pour te repêcher.
- Tout habillé ?
- Tout habillé, avec mes chaussures.
- Et s'il y avait des crocodiles dans l'eau ? Et si tu ne me trouvais pas sous l'eau ? Et si quelqu'un d'autre me trouvait avant toi ? Et si un monstre voulait me kidnapper ?
Ce petit ours a beaucoup, beaucoup d'imagination. Heureusement, son papa aussi. Et beaucoup de ressources également. Il se voit déjà mettant ses chaussures dans la gueule des crocodiles, secouant tous les arbres de la forêt pour retrouver son fiston, venant tranquillement à bout du plus affreux des monstres. Ouf, ça fait du bien de savoir qu'on peut compter sur son papa !
Zinzin était un lutin un peu timide, qui vivait seul dans une caverne toute noire. Il s'y ennuyait beaucoup mais n'osait pas sortir. Le jour, il avait peur de la lumière du soleil qui l'éblouissait... et la nuit, il ne trouvait plus la sortie !
Zou n'a pas peur des films de fantômes. Mais ses parents croient que si. Alors ils l'envoient au lit. Dans son lit, caché sous son drap, Zou s'aperçoit qu'il fait un très bon fantôme. C'est l'occasion de faire une petite surprise à papa et maman et de voir si les grandes personnes sont aussi courageuses qu'elles le prétendent.
Il y avait une fois trois soeurs qui ne riaient jamais. Elles étaient assez laides et portaient des noms horribles dont elles étaient très satisfaites. Un jour, elles virent deux enfants si mignons qu'elles en furent écoeurées. Elles les kidnappèrent. Elles avaient un certain nombre de questions à leur poser...
Bucéphale est très grand. Alexandre est très petit. Bucéphale est un cheval. Alexandre est fils de roi. Bucéphale est indomptable : il a peur d'un monstre noir qui le suit partout, accroché à ses pieds. Alexandre, par sa jugeote, comprend qui est vraiment cet affreux, et comment l'anéantir. Pourvu que le roi son père le laisse approcher Bucéphale... Leur rencontre légendaire sera décisive. Ensemble, corps et âme, ils s'apprêtent à conquérir le monde et à livrer leurs deux noms à la postérité.
Ce matin, Marc le lapin s'est réveillé malade, et sa maman cherche désespérément un docteur. C'est le Docteur Loup qu'il faut aller voir, lui conseille le hibou. Le Docteur Loup ? Est-ce bien prudent ?
Vladimir a mauvaise mine, la peau bleue, des oreilles pointues et il mord tout son entourage : c’est un merveilleux petit vampire qui fait la fierté de ses parents. En grandissant, il s’entraîne à mordre aussi ses copains animaux, pour devenir un vampire accompli. Mais eux préféreraient que Vladimir s’attaque aux enfants du village. Le problème, c’est que les vampires vivent la nuit, et la nuit, les enfants, ça dort…
Tous les matins, Jeanne et son frère Jean jouent à se faire peur en prétendant que le chien du voisin est un monstre féroce. Mais un soir, pour s’être un peu trop attardés dans la forêt, les voilà surpris par la nuit. Et là, on ne joue plus, car ça fait vraiment peur ! Ou plutôt si : on joue toujours. Pour chaque cri, pour chaque ombre, Jean a une histoire à raconter à Jeanne.
Celle d’Abraham le magicien, le grand sorcier de la Lune, par exemple…
Au cœur de la Forêt Mystérieuse, voilà maintenant un an que Sophie, assistée par sa fidèle araignée Minouche, a ouvert son cabinet de sorcière de proximité. Un matin, le magichien d'Os lui rend visite et l'entraîne dans une mission de la plus haute importance : chasser un effroyable chevalier à tête de potiron qui terrorise les habitants du village de Tartifume…
Que faire pour qu'un ogre cesse de dévorer les enfants ? Lui préparer des repas délicieux chaque jour, bien sûr ! C'est ce que fit la petite Zeralda du haut de ses six ans...
Un soir, alors qu'elle était sortie ramasser du bois, Amélie crut voir une ombre près de l'étang. « Ce n'est rien », dit-elle à haute voix. « Seulement une ombre ou un lapin.»
Arrivée chez elle, elle ferma la porte à double tour. C'est alors qu'elle vit deux gros yeux jaunes qui la regardaient. Elle poussa un cri et tomba évanouie.