Thème « peinture »
Matisse adore la peinture. Chaque jour, après l’école, il se rend au musée où sa mère est responsable de la sécurité pour s’entraîner à copier les chefs-d’oeuvre accrochés au mur.
Un soir, en pleins préparatifs d’une exposition consacrée à Henri Matisse, le nouveau système de sécurité du musée tombe en panne. Matisse se retrouve seul dans la salle des tableaux du maître à qui il doit son prénom, sans caméras, ni gardiens.
Il vient de terminer une reproduction parfaite du Portrait de Pierre Matisse. Il sait que c’est stupide et dangereux, mais il ne résiste pas et remplace le tableau original par sa copie, juste pour voir ce que ça fait d’être exposé dans un musée. Quand l’alarme se remet à fonctionner, Matisse n’a pas le temps de remettre à sa place l’original.
Et maintenant, comment va-t-il faire pour échanger les tableaux ?
Amsterdam, 1642. Cornélia arrive de la campagne avec son père, horticulteur, qui lui confie une mission : dans un café de la Grand-Place, elle doit espionner les spéculateurs. Car depuis un mois, le prix des tulipes grimpe en flèche. Son père veut vendre son stock avant qu'il ne s'écroule.
Cornélia ne sait pas encore que c'est là, cachée sous une table, qu'elle va faire la rencontre de son existence. C'est un homme solitaire. Il s'appelle Rembrandt. Il a perdu le goût de la vie. Cornélia va le lui rendre, et figurer dans un de ses tableaux les plus célèbres, la Ronde de nuit...
C’est jour de chance pour Lucille. Comme d’habitude, elle accompagnait sa grand-mère pour tâcher de vendre quelques bouquets de violettes à la foule des grands boulevards. Et aujourd’hui, parce qu’elle a eu l’idée de dessiner les fleurs sur une ardoise, elle a attiré l’attention d’un client particulier. C’est le peintre Édouard Manet qui lui passe une commande pour son amie Berthe Morisot. Lucille va livrer l’artiste et, grâce à elle, découvrir tout un univers, une autre façon de vivre. Berthe lui offre du matériel, croque son portrait, s’intéresse à la petite fille qui sera bientôt une des premières à voir exposé le tableau de Monet, Impression, soleil levant…
George Catlin, citoyen américain et peintre autodidacte, décide un jour, en 1830, de rejoindre les territoires indiens. Partir à la rencontre des tribus menacées par l'avancée de l'homme blanc, et témoigner de leur mode de vie auprès des siens en multipliant tableaux et croquis, voilà la grande aventure de sa vie ! Catlin fait étape chez les Sioux, les « seigneurs des plaines ». Chez eux, il va peindre leurs grands chefs, leurs fiers guerriers, leurs coutumes et leurs grandes chasses au bison. Tout cela, sous le regard bienveillant et intéressé de Takoda. Ce jeune Sioux courageux et obstiné est prêt à tout pour obtenir l'amitié de cet étrange visiteur.
Une histoire documentaire avec un dossier pour en savoir plus sur l'histoire des Indiens et sur le peintre Catlin, illustré de ses dessins et peintures.
Le peintre Zhang Zeduan vivait à Kaifeng, siège de la dynastie des Song, du temps où cette ville était la capitale du commerce et des arts de l’empire chinois. Mitsumasa Anno a rêvé d’être son apprenti, et d’égaler son sens de l’observation et de la beauté, sa minutie.
Par-delà les siècles, il réalise cette communion avec son maître idéal en s’inspirant du rouleau de dessins laissé par celui-ci, et en accomplissant un voyage sur ses traces, le long du fleuve Jaune, au fil des travaux et des jours, dans une Chine éternelle.
Il n’a jamais vu l’original, le rouleau de sumie (encre de chine). Des copies seulement, petit bout par petit bout. Mais quand il s’est mis à peindre son Album de voyage en Chine (titre original du livre), Mitsumasa Anno connaissait par coeur son « Jour de Qingming », et il a voulu emprunter le même chemin que son maître Zhang Zeduan, celui qui consiste à « remonter le cours de la rivière », de ce fleuve Jaune que les anciens Chinois tenaient pour la mère de leur civilisation.
Quand il était petit, Han Gan adorait dessiner. Il aimait par-dessus tout dessiner des chevaux, et toujours il voulait qu'ils aient l'air le plus vivant possible. Il était si doué que l'Empereur entendit parler de lui, et le fit entrer à l'Académie des peintres officiels. Mais là, Han Gan ne voulut peindre que des chevaux, et toujours attachés. Quand ses collègues lui demandèrent pourquoi, il répondit que ses chevaux étaient si vivants qu'ils pourraient sortir du papier. Une nuit, un valeureux guerrier vint frapper à la porte de Han Gan. Il lui dit que le pays était en danger, qu'il devait partir se battre demain, et lui demanda de faire apparaître pour lui le plus fougueux et le plus vaillant des coursiers. Han Gan se mit au travail... Il ne savait pas encore qu'il allait donner vie cette nuit-là à un cheval invincible, au caractère noble et indomptable.
À sa naissance, Emma a reçu en cadeau un petit tapis. Elle l'adore, ne s'en sépare jamais, et souvent, elle reste des heures à le regarder. Bientôt, Emma se met à dessiner et à peindre. Ses tableaux sont extraordinaires...
Anne vient d'emménager avec sa mère dans un nouveau quartier. Elle se sent seule et déracinée. Heureusement, elle fait la connaissance de Pierre, leur voisin peintre, et passe bientôt toutes ses soirées dans son atelier. Lorsque Pierre lui demande de l'aider à préparer sa prochaine exposition, Anne est très flattée. Ne serait-elle pas un peu amoureuse ?
Jeanne, fille d’une couturière, n’aurait jamais de quoi se payer une entrée au fameux cirque Fernando, boulevard Rochechouart à Paris. Pourtant, elle va avoir l’occasion d’assister aux répétitions, de voir à l’oeuvre les clowns et les chevaux et même de devenir l’amie de Victor, un clown débutant. Par quel moyen ? En allant livrer un tutu neuf en soie à Miss Jenny, l’écuyère. Dans les gradins, un peintre discret croque ce qu’il voit. C’est Georges Seurat. Mais, au secours ! Pendant que Jeanne le regarde dessiner, quelqu’un vole le tutu. Au cours de leur enquête entre le Moulin- Rouge et le Moulin de la Galette, Jeanne et Victor vont découvrir Paris et les secrets des touches de couleur de Seurat.
Un superbe recueil de poésie peuplé de loups, de chats, de fourmis et d'oiseaux de toutes sortes, illustré par des oeuvres de Paul Klee, Marc Chagall, Man Ray, Fernando Botero, Hans Erni, Francine van Hove...
Il a peint des jungles luxuriantes, des couchers de soleil tropicaux, des charmeuses de serpents sous la lune, des combats de bêtes féroces, mais n’est presque jamais sorti de Paris. Il a été calomnié de son vivant, moqué, boudé, exclu des expositions officielles, et même accusé d’escroquerie, mais des poètes comme Apollinaire et Alfred Jarry, et ses jeunes confrères Picasso, Braque, Léger et Delaunay lui trouvaient du génie. C’est en hommage à son caractère et à son style qu’un courant de peinture a été qualifié de « naïf ». Alors qui mieux qu’un enfant pouvait nous faire approcher le Douanier Rousseau ? Driiiing ! Sa petite voisine Charlotte sonne à sa porte, et le voici qui vient ouvrir…
L'oeuvre d'Eugène Delacroix suscite le rêve. Les sujets qu'il traite sont puissants, ses personnages vivants et ses couleurs créent des atmosphères, miroirs des sentiments humains. Après avoir recherché les sources d'inspiration du peintre, allant de Chateaubriand à Byron, l'Arioste, Goethe, fouillant dans son journal intime, dans les notes de son voyage au Maroc, Colette Hellings raconte une histoire pour chaque tableau. Elle exprime ses émotions, l'impuissance face à la douleur de Marguerite, l'émerveillement du Natchez devenu père, la révolte devant l'enlèvement de Rebecca et évoque les ambiances exotiques et les subtils parfums du Maroc. Une invitation à la découverte et redécouverte des tableaux d'Eugène Delacroix.
Juan de Pareja raconte son enfance et l'étrange destin qui le fit esclave et artiste-peintre promis à la postérité. Devenu le serviteur et l'ami de Vélasquez, qui refuse de lui enseigner son art, il sera pourtant son élève en secret.
À vingt et un an, le peintre Ugo Dolfi est déjà célèbre, et comme il aime passionément la belle Nadéja et en est aimé, un avenir radieux semble s'ouvrir devant lui. Mais soudain, avec la disparition tragique de la jeune femme, sa vie se déchire. Muré dans la douleur et la solitude, il peint farouchement et, grâce à son art, il tente de rejoindre l'image de celle qu'il n'a cessé d'aimer. Jusqu'au jour où, mystérieusement, il passe à travers l'un de ses tableaux, et se retrouve dans un château perdu au coeur d'une forêt. Dans ce lieu hanté de personnages étranges, et où le fascine le portrait de la comtesse Isabelle, la jeune femme à la rose, une quête ardente commence. Faut-il croire Franz Kramer, l'énigmatique châtelain, lorsqu'il déclare que la frontière entre les vivants et les morts est poreuse, et que l'amour et la passion de la beauté peuvent accomplir des miracles ?
Une petite fille s’ennuie, trop seule dans l’appartement familial. Son père, imprimeur, vient d’acheter de nouvelles machines et doit travailler dur, ainsi que sa femme. Un chat blanc s’inquiète, perdu dans les rues après le déménagement de son maître, le peintre Félix Vallotton, membre du groupe d’avant-garde des Nabis. Mais le hasard fait bien les choses. Le chat gratte à la porte de la petite fille. Après des jours d’hésitation et d’enquête, elle se décide à rapporter l’animal à son propriétaire. Elle l’ignore encore, mais une formidable récompense l’attend : elle va fournir un travail très bien payé à son père et procurer un excellent imprimeur-graveur au peintre ! Et peut-être aussi gagner un chat bien à elle ?
C’est l’histoire d’un petit garçon bavard, curieux et un peu triste.
Bon élève, il aurait pu étudier le droit ou la médecine. Mais, dans l’Italie du XVe siècle, lorsqu’on est un bâtard, le fils d’un notaire et d’une fille de ferme, on doit vite apprendre un métier. Léonard de Vinci aime dessiner. Parfait ! À seize ans, on l’envoie en apprentissage à Florence, chez un artisan peintre.
Dix ans plus tard, Léonard est le peintre le plus doué de sa génération. Les commandes pleuvent. Mais, il traîne à finir ses tableaux. Parfois, il ne les finit pas du tout. Et, les clients perdent patience. C’est que Léonard a d’autres idées en tête. Des projets un peu farfelus qu’il consigne dans ses carnets : un char d’assaut, une bicyclette, un sous-marin… Car, l’auteur de la Joconde se voyait ingénieur, inventeur, fabricant d’armes… Tout sauf le plus grand peintre de la Renaissance.
Avec un vrai talent pour faire vivre le passé, Sylvie Dodeller dévoile ici, comme elle l’a déjà fait dans la biographie de Molière, la petite histoire cachée sous les aspects quotidiens de la vie. Dans un style précis et accessible, elle parvient à rendre humain un personnage énigmatique, considéré comme l’un des plus grands génies de notre histoire. Chaque chapitre regorge de détails et dévoile de façon vivante la période de la Renaissance. Les livres de Sylvie Dodeller sont à l’opposé des livres d’histoire figés dans le temps.















