Thème « pauvreté, précarité »
Chaque jour est un combat dans les rues bondées de Chennai, en Inde. Et lorsque Viji et sa soeur, Rukku, fuguent pour ne plus subir la violence de leur père, la situation semble sans espoir. Dans un monde impitoyable et dangereux, où nul n’accorde un regard aux parias, elles sont des plus vulnérables. Mais leur rencontre avec deux jeunes sans-abri, sur un pont en ruine, va peut-être tout changer.
Glovie et sa mère Inna vivent en France depuis sept ans dont quatre années déjà dans un hôtel pour migrants. Inna fait tout ce qu’elle peut pour s’occuper de sa fille, mais dans son travail, elle n’a pas le choix des horaires. Comme Inna est serveuse, dans un bar, la nuit, Glovie doit rester seule et sage entre les quatre murs de cette chambre minuscule. Pour supporter cette vie, elle s’en invente d’autres, se dote de pouvoirs surnaturels, cherche le moyen de s’échapper, de vivre un peu, elle aussi. Jusqu’à se mettre en danger.
Picot est un petit garçon qui vit seul avec son frère et sa sœur. Il n'y a pas d'adulte dans cette maison-là . Pour consoler, rassurer, et acheter les céréales du petit-déjeuner. Et dehors la température chute et chute. Chaque jour, Picot prend le bus pour se rendre à l'école. Le chauffeur s'appelle Monsieur Gustave. Monsieur Gustave vient de Russie. On dit qu'il a mangé un phoque, un jour. Chaque matin, Picot s'endort et se réveille au terminus. C'est très loin de la ville le terminus, très loin de l'école. Alors Picot passe ses journées dans un zoo abandonné. On raconte qu'un jour les animaux s'en sont échappés pour aller chercher une vie meilleure. Il y aura t-il une vie meilleure pour Picot ?
Orphelin, Olivier Twist passe sa petite enfance entre la maison de l'horrible Mme Mann, sorte de Cruella paroissiale, et le Workhouse, un asile pour indigents où la loi sur les pauvres affame les pensionnaires afin qu'ils ne prennent pas goût à l'oisiveté. Placé chez M. Sowerberry, croque-mort de son état, Olivier s'enfuit pour gagner Londres. Sa naïveté le conduit droit dans un repaire de malfaiteurs, une école du vice où l'on apprend à détrousser les passants...
Avec ce livre, Dickens entame contre l'injustice sociale une croisade qu'il poursuivra toute sa vie, sans se départir ni de son humour ni de son talent de portraitiste : c'est dans Olivier Twist que l'on rencontre l'inénarrable bedeau M. Bumble, l'irascible Grimwig, l'Astucieux Renard et, surtout, les célèbres truands Fagin, Sikes et Monks, figures depuis longtemps familières de la littérature anglaise.
Recommandé dans les programmes scolaires de 5e et de 4e
« Né sous une bonne étoile » : à première vue, ce n'est pas le cas de Rémi, enfant trouvé, qui passe son âge tendre chez des parents nourriciers avant d'être vendu (pour quarante francs) à une sorte de vagabond saltimbanque, musicien des rues et montreur de chiens savants. Sous les ordres de ce patron, le jeune garçon « sans famille » va endurer les rigueurs de la vie itinérante et affronter toutes sortes d'épreuves. Pour autant, il ne se découragera pas : son arme est de posséder cette force de caractère qui, tôt ou tard, vous attire la bienveillance du sort. Le lecteur, quant à lui, vibre et espère de toute son âme qu'au terme de ce parcours très noir, compliqué d'une intrigue policière, la chance finira par sourire à Rémi, qui le mérite amplement.
Avec ce roman quasi mythologique, Hector Malot nous conte une histoire dont la simplicité défie les modes. Son personnage de Vitalis, figure tragique d'intermittent du spectacle, impose un type humain qui se grave dans les mémoires : celui de l'homme au passé mystérieux que ni la déchéance sociale, ni les vicissitudes d'une existence soumise à la pire précarité n'ont réussi à abattre.
Qui a tué Timoléon Escartefigue, modeste réparateur de vélos du boulevard des Batignolles, à Paris ? Que s’est-il passé sur le front, en pleine guerre de 14, dans les décombres d’une maison en ruine ? Qu’est devenu Victor, le condamné à mort qui a disparu avant son exécution ? Quel secret cache Émilienne Robinson, jeune journaliste fraîchement engagée au journal l’Excelsior ? Et pourquoi, dans ce Paris de 1920, alors que la guerre est terminée, d’anciens poilus sont-ils assassinés les uns après les autres ? Et par qui ? Balto, qui vit dans la Zone, cette bande de misère entourant la capitale, veut enquêter afin d’innocenter son frère que l’on soupçonne, et découvrir qui est le dernier des Valets de Cœur...
Echo vit dans l'East Side, où les appartements sont petits et où les parents sont accros aux pierres blanches. Pourtant la magie est partout. Chaque jour, Echo va à l'école dans le West Side. Elle voyage entre deux mondes, laissant derrière elle ses frères, ses amis et une partie d'elle-même. Laisser derrière soi l'endroit qui vous a fait naître comporte des dangers…
L’ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd’hui, cette théorie est le principe d’un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n’en restera plus qu’un.
Et moi dans tout ça ? Disons que je m’appelle Christopher Scott. Disons que j’ai dix-huit ans. Que j’habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12778. Je n’existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu’un, et même quelqu’un de célèbre. Et c’est bien ça le pire.
Quand on est le fils d’un montreur d’ours, d’un Ursari, comme on dit chez les Roms, on sait qu’on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis se réfugier à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d’argent à gagner.
Dès l’arrivée dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d’ours, devient ferrailleur, M’man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est « emprunteur » de portefeuilles et Ciprian, son apprenti.
Un soir, Ciprian ne rapporte rien de sa « journée de travail ». C’est qu’il a découvert le paradis, le « jardin du Lusquenbour », où il observe en cachette des joueurs de « tchèquématte ». Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s’aperçoit vite qu’il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C’est le début d’une nouvelle vie pour le fils de l’Ursari…
L'école, Johnny a vraiment essayé d'y aller. Il voulait apprendre à piloter des avions, mais il y avait beaucoup trop d'enfants pour une seule institutrice dans cette école à moitié abandonnée des bas quartiers du Cap. Alors Johnny est parti. Il a rejoint la troupe des vagabonds qui vivent dans les rues de la ville, qui mendient auprès des étrangers, fouillent les poubelles, dorment dans des abris de fortune. Ils ont son âge, ou moins. Il y a Abel, le passionné de cinéma, Mesana, qui n'a que huit ans mais dont la présence est aussi réconfortante que celle d'une grand-mère omnisciente, et Finkie, le garçon très doux qui tousse sans cesse. C'est la liberté. Avec des restrictions, bien sûr. Il faut savoir repérer de très loin les camionnettes de police, ne pas se mettre dans les jambes des Spider Men, et surtout, éviter de croiser Kaatjie la folle, une vagabonde toujours îvre qui hait les enfants...









