Thème « Paris »
C'était en 1903, j'avais neuf ans. Un soir, ma tante Arthémise était venue dîner et, comme c'était l'anniversaire de mon frère, elle lui avait offert un appareil photographique. « Ma chère Aurore, ne sois pas jalouse ! » Ma tante me taquinait. « J'ai aussi un cadeau pour toi ! Demain et pendant trois jours, je t'emmène chez Monsieur Méliès pour faire du cinématographe ! ». « Le cinématographe ? Qu'est-ce que c'est que cette invention ? » demanda mon papa en regardant sa sœur de travers. Je n'avais pas vu le temps passer, rêvant de ma rencontre avec Monsieur Méliès, le créateur des spectacles cinématographiques. C'était un grand magicien qui savait tout faire, aussi bien inventer des trucages géniaux, que de fabriquer sa première caméra... Et qui créa tous ces films féériques, mystérieux et drôlatiques dont j'ai encore la nostalgie. Pourquoi ces films ont-ils disparu ? J'aimerais tant les revoir !
Pour échapper aux brimades et aux injustices, Jules s’est évadé de l’orphelinat. Et le voilà accusé de vol à la place d’un pickpocket ! Il doit s’enfuir encore et trouve refuge dans les coulisses du théâtre des Funambules. Là , il va lier amitié avec Charles, le fils du mime Deburau, le comédien vedette, et sa cousine Louise, assister à la première représentation de sa vie et découvrir tout un monde, exigeant et enchanteur. Embauché comme figurant, il réussira même, grâce à son sens de l’observation, à tirer son protecteur d’un mauvais pas.
Après le film de Marcel Carné, Les Enfants du paradis, après la pièce de Sacha Guitry, Deburau, voici un nouvel hommage au destin romanesque d’un homme unique dans le Paris de 1830.
Dès l’automne 1789, à cinq ans, Margot a été plongée dans la Révolution en marche : elle a accompagné, à pied, sa mère et les autres blanchisseuses réclamer du pain à Versailles et ramener la famille royale à Paris. Quatre ans plus tard, voilà Margot qui se retrouve une nouvelle fois au coeur de l’action : en rencontrant par hasard Charlotte Corday, une belle révolutionnaire, en la voyant acheter un couteau, en la suivant dans le dédale des rues en compagnie de son ami Julien, et en voulant l’aider, elle assiste presque en direct à l’assassinat de Marat et prend conscience de la violence et des excès de la Révolution…
Les temps changent, mais les lieux restent à peu près ce qu'ils sont. Nos grandes villes se sont transformées au fil des siècles, tout en gardant certains caractères que leur ont connus toutes les générations d'habitants qui s'y sont succédées. Ainsi le Paris actuel n'est peut-être pas si différent qu'on le croit du Paris du Moyen Âge. Quelles sont les impressions de la famille Thibaut qui s'y promène aujourd'hui ? Qu'a ressenti une autre famille Thibaud venue assister, en 1389, aux cérémonies d'accueil de la reine Isabeau de Bavière par son futur époux Charles VI ? Qu'y a-t-il de semblable ? Qu'y a-t-il de différent ? Pour le voir, il suffit de tourner les pages.
Dans la seconde moitié du XIVe siècle, en France, durant la guerre de Cent Ans, la monarchie cherche à asseoir son autorité, tout en combattant l'occupant anglais. Charles V le Sage réussit presque à imposer son pouvoir et à chasser l'ennemi. Mais son fils ne peut achever son oeuvre: à peine majeur, il sombre dans la folie. Ce livre nous montre Charles VI le Fou, que les visiteurs du Louvre tentent de resituer dans sa vie de tous les jours. Il est le père de Charles VII auquel Jeanne d'Arc viendra en aide...
Oubliez vos certitudes. De Paris, vous ne connaissez que la partie émergée de l'iceberg. Sous l'asphalte, il y a le monde des Zéfirottes. Sachez d'abord que Paris est entièrement gonflable, comme toutes les constructions humaines, et s'effondrerait sans la technologie sophistiquée et les efforts constants des Zéfirottes. Sans les Zéfirottes, qui sont là depuis toujours, les humains n'iraient pas bien loin. Même la Terre est pilotée par un Zéfirotte. Mais cette nuit, Paris est en danger, et les Zéfirottes ont besoin d'aide. Non loin de Notre-Dame, une petite fille dort dans sa chambre, elle s'appelle Adèle. Elle seule peut aider les Zéfirottes à vaincre la monstrueuse mauvaise herbe qui prolifère sous Paris et paralyse peu à peu leurs machines. Mais il faut faire très vite...
Une visite époustouflante de et sous Paris. C'est l'un des livres les plus foisonnants et les plus impressionnants de Claude Ponti.
Le héros de cette bande dessinée, c'est le lecteur. À lui de résoudre le mystère des vols commis au Louvre et de découvrir le secret du pharaon...
Soyez à nouveau un héros dans : « Lulu a disparu » et « Panique au cirque ».
À l'époque de la construction de la statue de la Liberté, cadeau des républicains français aux États-Unis d'Amérique pour fêter le centenaire de leur indépendance, très peu d'enfants allaient à l'école. La plupart travaillaient aux champs, dans les magasins, les mines, les usines ou les ateliers. Léo, Fanch, Ben et Angus, les quatre jeunes héros de cette histoire, ont personnellement participé à ce chantier extraordinaire, qui s'ouvre en France en 1875 et s'achève onze ans plus tard de l'autre côté de l'Atlantique. Chacun à sa manière a contribué à ce qu'aujourd'hui encore la Liberté éclaire le monde. Une histoire documentaire et un dossier pour en savoir plus sur les étapes de la fabrication de la statue.
Février 1965. Lili a quitté la Tunisie. Elle vit à Paris avec sa mère et ses deux frères, rue de la Goutte d'or. Admise en sixième au lycée Jules Ferry, elle essaie de comprendre la France. Pourquoi les filles françaises comme Irène et Laetitia ont-elles des journaux intimes ? Est-ce vrai que les Français mangent des grenouilles et des escargots ? Et des crapauds ? Pourquoi à la chorale faut-il chanter « Ils vont les petits canards » ? Est-ce qu'Irène qui porte des chaussettes à pompons l'invitera à sa fête ?
Lili invente des histoires extraordinaires pour se rapprocher d'Irène et de Laetitia. Ca lui coûtera cher. Heureusement, il y a Luisa.
« Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête... »
Qui ne connaît ces magnifiques couplets créés par Jean-Baptiste Clément en 1866 ? Les voici maintenant somptueusement illustrés par Philippe Dumas.
De l’ambition ! En 1835, le jour de ses quinze ans, Malo est nommé lieutenant de la brigade de la sûreté. Son père, qui est aussi son chef, va-t-il enfin cesser de lui parler comme à un enfant ? En guise d’encouragements, Monsieur Personne le traite de bougre d’âne et l’envoie se coucher…
Du mystère ! Pas question de dormir ! Malo a eu vent d’un mauvais coup : l’assassinat d’un enfant dont on voudrait voler le coeur. Coïncidence ? Au même moment, dans le quartier, on retrouve, disséminés, des cadavres de chiens mutilés.
Un revenant ! Malo est terrifié par un fantôme. Celui d’un jeune garçon au visage creusé par la maladie qui vient hanter ses nuits. Malo semble le connaître, pourtant il ne l’a jamais rencontré.
De la magie ! L’affaire le conduit au théâtre du grand Wizzard. Le magicien peut scier une jolie fille en deux et sortir une casserole de haricots fumants d’un carton à dessins. Malo n’en croit pas ses yeux et il n’a pas tort.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie a un nouveau prétendant. Le baron Côme de la Trimbaldière a trente ans, une réputation de séducteur et tout un tas d’ancêtres. Comment rivaliser ?
Un nouveau zig ! Il a onze ans et se fait appeler Toto. C’est le plus jeune des fils du roi Louis-Philippe, que le jeune agent de la sûreté est chargé de protéger. À vivre aux côtés d’un prince, Malo s’aperçoit qu’il ne sait ni danser, ni monter à cheval, ni tirer l’épée. Et surtout qu’il déteste les cours de latin. Mais sauver le fils du roi, ça, il sait !
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…
Retrouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans :
Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Hier, Thomas de Champilly-sur-Gardon était le plus heureux des garçons de dix ans. Il allait prendre le train pour la première fois, direction Paris et ses Champs-Élysées et surtout sa Mona Lisa. Aujourd'hui, il commence à douter de la réalité du bonheur. Dans le wagon, il a dû échapper à des pickpockets de sandwichs et au « petit garçon » d'une vieille dame adorable mais pas très observatrice. Puis tante Hélène est arrivée, en retard sur ses hauts talons, avec ses cheveux colorés et ses idées fantasques. Thomas sait qu'à Paris les gens sont un peu différents, bizarres, à l'ouest. Mais là , il se demande comment il va survivre à cette vie de dingues. Ici, on mange des trucs inimaginables, on se lave dans des baignoires lilliputiennes et on croise, le plus naturellement du monde, des escargots géants. Très vite, Thomas de Paris est à bout de souffle. Justement, il rencontre une fille, Dorian, qui aime les jeux de garçon et les garçons.
Jeanne, fille d’une couturière, n’aurait jamais de quoi se payer une entrée au fameux cirque Fernando, boulevard Rochechouart à Paris. Pourtant, elle va avoir l’occasion d’assister aux répétitions, de voir à l’oeuvre les clowns et les chevaux et même de devenir l’amie de Victor, un clown débutant. Par quel moyen ? En allant livrer un tutu neuf en soie à Miss Jenny, l’écuyère. Dans les gradins, un peintre discret croque ce qu’il voit. C’est Georges Seurat. Mais, au secours ! Pendant que Jeanne le regarde dessiner, quelqu’un vole le tutu. Au cours de leur enquête entre le Moulin- Rouge et le Moulin de la Galette, Jeanne et Victor vont découvrir Paris et les secrets des touches de couleur de Seurat.
Eugène est le plus jeune fils d'un magicien célèbre et différent de tous les autres, Robert Houdin. À chaque représentation, par le trou du rideau, Eugène observe son père et son grand frère Emile en train d'exécuter des tours de magie toujours accueillis par un tonnerre d'applaudissements. Il aimerait tellement monter sur scène lui aussi. Mais Eugène est trop petit, il doit encore travailler. Et puis, le soir dont il a tant rêvé arrive enfin. Eugène a répété avec son papa, en secret, un tour extraordinaire. Juste avant d'entrer en scène, Emile lui fait venir les larmes aux yeux par ses taquineries. Mais le petit garçon reprend courage et passe de l'autre côté du rideau. Que le spectacle commence !