Thème « orphelin, orpheline »
« Violette, fini les allers-retours à Paris », m’a dit mon oncle Régis. Alors j’ai compris que j’allais faire mon CM2 à Versailles. De toute façon, on ne se parle plus avec Malcolm. C’était mon seul ami, mais il voulait qu’on soit des amoureux. Alors cette école ou une autre, quelle différence, à part que je ne verrai plus les silhouettes de papa et maman devant les grilles comme de gentils fantômes. Mais dès le premier jour, je comprends que l’année va être compliquée.
Malcolm est sûr de lui : « Régis est amoureux, il doit déclarer sa flamme à Olga. » Mais je ne suis pas du tout d'accord. D'abord, mon oncle est amoureux de Versailles, des jardins dont il s'occupe, de la nature, mais… d'une femme ? Et puis si c'est vrai, ça voudrait dire qu'on n'habiterait plus tous les deux. En plus, ma souris a disparu, j'ai déjà assez d'ennuis comme ça.
Peut-on vraiment être arrêté par la police pour avoir mangé des bonbons ? Le fait d'avoir été congelé pendant trente ans change-t-il votre caractère ? Pour quelle raison une petite voiture en bois a-t-elle plus de valeur que la plus chère des voitures télécommandées ? Pourquoi empêche-t-on le commandant Melanoff de réciter ses poèmes ? Et pourquoi, dans la bibliothèque de son manoir, les livres qui parlent de facteurs ou d'alpinisme sont-ils marqués par ces trois lettres PEA ? Par quel mystère Tim Willoughby s'est-il retrouvé plus âgé que ses parents ? Et pourra-t-il leur pardonner d'avoir été les plus mauvais parents du monde ? Et surtout, par quel miracle ce deuxième volet de l'incroyable saga des Willoughby connaîtra-t-il, après tant de péripéties tragiques, une fin heureuse ?
À la cour, on ne peut ni battre, ni fesser, ni rosser, ni simplement gifler, l'affreux et toujours malfaisant jeune prince, surnommé « Petite Peste », héritier du trône ! C'est interdit ! Alors, on a kidnappé le pauvre orphelin Jemmy et on le retient prisonnier pour qu'il prenne les coups à la place du coupable, et serve ainsi d'exutoire aux foudres paternelles et royales...
Imaginez que le livre que vous tenez entre les mains soit l’un de ces vieux romans avec une reliure en cuir marron tout usé. Il raconterait le genre d’histoires qu’on lisait autrefois, pleines de larmes et de bons sentiments. On y croiserait des orphelins forcément valeureux, un bébé abandonné sur les marches d’un perron, un millionnaire vivant dans un taudis ou encore une nourrice au cœur sec…
Vous allez rencontrer tous ces personnages dans ce roman. Mais vous découvrirez vite que les enfants Willoughby ne sont pas vraiment orphelins, même s’ils rêvent de se débarrasser de leurs parents. Vous apprendrez que le millionnaire solitaire est aussi un confiseur au grand cœur et la nounou une spécialiste des cookies et de la sculpture antique, ce qui les rend bien plus sympathiques. Il vous reste maintenant à deviner si, comme toutes les histoires d’autrefois, celle-ci se terminera bien…
Lois Lowry a toujours apprécié son statut d’enfant « du milieu » qui lui a permis de vivre sa vie dans son coin, de grandir tranquille, au milieu des livres. Elle a voulu rendre hommage à ses livres de jeunesse, compagnons d’autrefois, en écrivant Les Willoughby, à la manière de ses histoires à l’ancienne qui, avoue-t-elle, n’intéressent plus les enfants d’aujourd’hui. À moins d’être revisitées par Lois Lowry…
Dans une forêt étrange, habitait une horrible sorcière. Yap, c’était son nom, partageait sa vie avec un chat de gouttière appelé Bûche de Bois. Tous deux vivaient heureux dans leur maison sur pilotis.
Seul un nuage gris venait régulièrement gâcher ce fragile bonheur. Et ce nuage gris avait un nom : enfant…





