Thème « ombres »
Pour son anniversaire, l'oncle de Zoé lui a offert des gants de boxe, et lui a appris à boxer. Cela a beaucoup plu à Zoé. Ils ont fait plusieurs matches ensemble, mais maintenant que son oncle est parti, Zoé n'a plus personne contre qui boxer. Alors elle se met à boxer contre son ombre. Elle s'amuse tellement qu'elle n'a même plus envie de jouer avec les autres enfants. Elle boxe toute la journée. Et la nuit venue, elle continue à boxer dans sa chambre éclairée par la lune. Un jour, il se produit quelque chose de stupéfiant : son ombre s'arrête de boxer. «J'en ai marre!» dit-elle. « Le matin, c'est boxe, l'après-midi, c'est boxe, et le soir, c'est encore boxe ! Puisque c'est comme ça, je m'en vais ! » Et elle s'enfuit et disparaît pour de bon. Zoé pensait qu'elle ne pouvait pas se passer de la boxe. Mais se passer de son ombre, c'est beaucoup plus difficile. Heureusement, son ombre aussi aura beaucoup de mal à se passer d'elle.
Un grenier tout noir, une ampoule… une petite fille pleine d’imagination… Et la grande Suzy Lee nous emmène dans un voyage extraordinaire, somptueux et délicat à la fois. Un chef-d’œuvre graphique qui célèbre le bonheur des jeux de l’enfance et le pouvoir de l’imaginaire.
Teppoge, le gardien de l'Ombril, s'inquiète. De plus en plus de personnes se défont de leurs ombres, ils n'en veulent plus, elles les encombrent. Même l'homme à la mallette est prêt à payer pour se débarrasser de la sienne parce qu'elle lui fait trop d'ombre ! Découragé, Teppoge abandonne l'Ombril à une nouvelle gardienne. Il partira avec huit ombres, ses préférées. Pour elles, il fondera « Le cirque des ombres » qui connaîtra un grand succès. Tout va pour le mieux. Jusqu'à ce que l'homme à la mallette revienne.
À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu’elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l’air marin lui fera du bien.
Il paraît que son oncle est très riche, qu’il habite un manoir, à Kerohan, et que l’on peut s’y reposer. Se reposer, vraiment ?
Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n’y a pas grand monde pour prendre soin d’eux. Et qu’est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? Le manoir est bien vide et, à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l’ennui et la solitude.
Encore que… Peut-on parler de solitude quand d’étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d’un piano ? Et que veille sur eux tous l’inquiétant docteur Vesper…



