Thème « Noël »
Dans un pays où il neigeait toujours à Noël, où les parents achetaient avec bonheur des cadeaux pour leurs enfants chéris, un homme et une femme souhaitaient avoir un enfant à eux, même un peu raté ou décevant. Rien n'aurait pu les réjouir autant. Ils avaient rempli de jouets une chambre d'enfant mais elle restait désespérément vide. Alors, par une nuit de Noël, ils firent à nouveau ce souhait le plus cher à leurs cœurs et Camélia, une petite fille au visage noir, apparut. En entrant dans la chambre de ses parents, Camélia découvrit deux petits cœurs rouges palpitants de bonheur. Les cœurs de ses parents.
« Le souhait » est un cœur qui bat. Un cœur étrange et stupéfiant, un cœur tendre à pleurer, un cœur lucide et cruel, un cœur simple qui ne vous quitte plus. Il est, au-delà même de l'étrange beauté de sa narration, une rencontre avec la puissance de la littérature et ses sensations, une promesse, les mots sauvent le réel. Dans leurs bras, on se sent moins seul, on comprend les choses cachées et silencieuses, le besoin de l'autre, le temps des chagrins, l'amour orphelin.
Maxime a beaucoup de chance ! Son Papa vient d’acheter une voiture flambant neuve, rouge, magnifique… c’est trop tentant d’y grimper tout seul pour jouer. Incroyable mais vrai : elle se met à parler. Non, ce n’est pas le GPS. C’est bien elle qui demande à Maxime où il veut aller. A l’aventure bien sûr ! Pour éviter les amendes, Maxime se déguise en Papa, avec ses lunettes de soleil et une moustache dessinée. Où va l’emmener ce périple incroyable ? Au bout de ses rêves, dans l’espace, et bien plus loin encore…
Monsieur Nono, un homme très pauvre, vivait dans une cabane avec sa petite fille Pupuce. Leurs seuls amis étaient un chien, un chat et un vieux pigeon. Comme Monsieur Nono n'avait pas de travail, il passait presque tout son temps à fabriquer des jouets pour sa fille. Un jour, on construisit un gigantesque immeuble devant leur cabane. Et très vite, ils sentirent que les habitants ne voulaient pas d'eux. Pupuce réunit ses trois amis et ensemble ils eurent une idée. Il fixèrent des cordes à la cabane, pendant que le pigeon demandait de l'aide aux oiseaux de la ville. Les oiseaux arrivèrent par milliers et ils enlevèrent la cabane. Pour ne plus avoir d'ennuis avec personne, Monsieur Nono choisit de se poser au milieu de la banquise. Mais qu'allaient-ils bien pouvoir faire là, ce monsieur qui ne savait que fabriquer des jouets et cette petite fille qui commençait déjà à s'ennuyer ?
Dans son oasis écrasée de soleil, Palmino le petit arbre s’est fait une amie. C’est une vieille cigogne qui le fait rêver quand elle raconte qu’un hiver où elle avait oublié de rentrer en Afrique, elle a vu Noël. C’est décidé ! Palmino lui aussi veut connaître cette merveille. Il lui faut se déraciner, puis traverser l’océan, puis braver l’hostilité des palmiers de souche de l’autre côté… Heureusement, il y a aussi des gens merveilleux dans ce pays, y compris parmi les policiers. Palmino va enfin voir, et même fêter, et même incarner Noël !
En tombant dans une crevasse, Perce-Neige atterrit au beau milieu du royaume des Frères Noël et de leurs lutins.
Dans ce monde féérique, on ne mange que des gâteaux, on ne parle que de jouets… et on ne grandit pas, car le temps s'est arrêté. Mais les humains y sont formellement interdits et la petite fille va chambouler ce monde trop ordonné.
Voici l'histoire d'un petit garçon qui s'appelait...Noël ! Un jour d'hiver, alors qu'il se promenait dans la forêt près de sa maison, Noël s'arrêta devant un grand sac rouge sur lequel était déposée une mystérieuse lettre...
Ce n’est pas le moment de rester au lit. Les fêtes de fin d’année approchent et Mousse a beaucoup de choses à faire. Il faut choisir le sapin, l’installer dans le salon, le décorer, acheter le dessert … Tout est prêt, mais le téléphone sonne. Sa sœur l’invite en ville. A-t-il tout préparé pour rien ?
Sapi le Sapin n’a pas eu la chance de naître dans la montagne, il a vu le jour dans une sapinière au bord d’une route. Les arbres y grandissent les uns sur les autres. Sapi rêve de lumières et de paillettes. Si seulement il pouvait sentir ses branches ployer sous le poids des boules et des guirlandes. Pour devenir sapin de Noël, il n’a qu’une solution : s’évader.
Noël approche et Sunny le suricate en est certain : sa famille ne prépare pas les fêtes convenablement. Pour un Noël digne de ce nom, comme chacun sait, il faut de la neige, un sapin et de délicieux mets. Sunny part donc à la recherche d’un endroit où Noël sera PARFAIT. Mais pour un Noël parfait, peut-être faut-il simplement être auprès des siens...
La semaine de Noël, la semaine préférée de Violette, est enfin arrivée. Il neige. La rue est blanche, tout illuminée. Violette regarde par la fenêtre. Les gens font des glissades et lancent des boules de neige. Violette ne pense qu'à Noël, aux guirlandes et au Père Noël. Peu à peu, une question prend toute la place dans sa tête. Une question qu'étrangement Violette semble être la seule à se poser : pourquoi ne parle-t-on jamais de la Mère Noël ?
Cela n'arrive pas tous les jours à une jeune fille juive de se retrouver employée à mi-temps comme Père-Noël dans un grand magasin. C'est pourtant ce qui arrive à Samantha. En grande partie à cause d'une teinture ratée, qui lui a laissé les cheveux blancs comme neige. Pour la teinture, sa mère n'a rien dit, mais pour l'emploi c'est une autre histoire. Elle est désespérée par cet acte incompréhensible, et tient à en parler au plus tôt au rabbin Poppel. Il n'y a pourtant rien d'incompréhensible. Samantha a voulu ce travail parce qu'elle mourait d'ennui. Maintenant, elle ne s'ennuie plus. Elle meurt d'étouffement devant les hordes d'enfants qui viennent se faire photographier sur ses genoux et lui offrent des poèmes. Elle frissonne en reconnaissant dans la file d'attente, une bande de garçons de son lycée. Elle blêmit en lisant le poème que sa propre mère a tenu à lui apporter. Mais elle n'est pas encore au bout de ses émotions, car il y a un deuxième Père-Noël chez Good Buy. Un Père-Noël un peu étrange, mais absolument irrésistible.
Comme ses contemporains victoriens, Charles Dickens adore les histoires de fantômes. Ses spectres sont parfois terriblement inquiétants, parfois comiques, ou encore porteurs d’un message, comme dans « Un chant de Noël », ce Christmas Carol que l’on se lit aujourd’hui encore à la veillée de Noël dans le monde anglo-saxon.
C’est justement cette version, la version lue, qui a été retenue ici. Dickens l’a lui-même condensée pour pouvoir l’interpréter lors de ses tournées de lectures publiques. Elle raconte l’histoire d’Ebenezer Scrooge, vieil Harpagon dont le personnage connaîtra une certaine fortune littéraire puisqu’il sera le père de… Balthazar Picsou. Rien ne compte plus pour lui que d’exploiter son prochain. Il déteste tout, et surtout Noël. Une veille de Noël, justement, le voilà qui reçoit la visite de Jacob Marley, son ancien associé… mort depuis sept ans. Le fantôme vient le prévenir : Scrooge doit changer, sans quoi il portera pour l’éternité les chaînes du remords. Il va d’ailleurs recevoir la visite de trois spectres, ceux des Noëls passés, du Noël présent et des Noëls à venir, qui vont lui faire comprendre qu’une rapide rédemption s’impose…
Dans ce recueil : Un chant de Noël, L’Aiguilleur, Le Treizième Juré ou le Procès pour
crime, L’Histoire de la femme de journée, Manuscrit d’un fou, Histoire du sacristain
emporté par les goblins, Le Baron de Grogzwig, Le Locataire et le fantôme.
C’est bientôt Noël mais pas pour tout le monde. Ceux qui vivent côté jardin auront bien chaud et plein de cadeaux ; ceux qui vivent côté cour auront froid et faim. Pieds nus, un petit homme découvre un carton dans la rue et n’a d’autre ressource que de s’y réfugier. Un enfant, bien botté, bien habillé s’étonne de le découvrir là. Son père le rassure. Ce n’est pas un homme, voyons, c’est un chien ! Et il pourrait être dangereux ! Le père ne croit pas s’y bien dire.
À la verrerie de Goetzenbruck, dans le nord des Vosges, le travail est rude mais magique. Tout au long de l’année, la fabrique expédie ses fameux verres de montre et de lunettes aux quatre coins du monde. En cette veille de Noël, c’est plus beau encore : les souffleurs façonnent boules et pommes de pin pour la décoration des sapins. Deux jeunes débutants, Charles et Stefan, vont avoir le droit, cette année, de pratiquer le « bousillage », c’est-à-dire de fabriquer des objets pour eux-mêmes avec du verre fondu, et de manier pinces et mailloches. Ils vont même avoir le privilège d’entrer avec le père de Charles dans l’atelier d’argenture, où le chimiste oeuvre en secret à transformer les boules en miroirs…