Thème « mer »
Finn et Clara habitent un village de pêcheurs, sur une île en mer d’Irlande. Leur père leur a fait une belle surprise : il a construit pour eux un curragh, une petite barque traditionnelle. Ils peuvent y naviguer, à condition de se tenir à distance de l’Île aux Brumes, un endroit maudit dont personne n’est jamais revenu… Ce n’est pas qu’ils veulent désobéir… mais, un jour d’épais brouillard, Finn et Clara sont entraînés à la dérive et échouent sur l’Île aux Brumes. Que faire ? L’explorer, bien sûr !
Fin XIXe siècle, la marine à vapeur remplace la marine à voile. Quantité de marins expérimentés, courageux, se retrouvent chômeurs. Mais l’un d’eux, Joshua Slocum, n’est pas du genre à se laisser démonter. Il décide de rafistoler un vieux bateau de pêche, le Spray, et de partir au bout du monde. Seul à bord. Pour l’aider à affronter pirates et tempêtes, pourtant, il n’est pas tout seul. Ses livres chéris, les héros du passé qu’il admire, et ses nombreux et vifs souvenirs d’enfance l’accompagnent. Sa route croisera même celle de Fanny Stevenson, la veuve de l’auteur de L’île au trésor. Son tour du monde va durer trois ans, deux mois et deux jours. Il est aujourd’hui devenu l’inspirateur et la référence de tous les tours du monde en solitaire.
Le Ferdinand revient au port de Fécamp, sa campagne de pêche à la morue à Terre- Neuve, au nord de l’Amérique, terminée. Les uns sont heureux de retrouver leurs pères ou leurs frères après de longs mois d’absence. Mais une famille porte le deuil. Hippolyte manque à l’appel.
En marin acharné, il a défié le gros temps, il a commis une imprudence, une vague l’a emporté, et même son frère n’a rien pu faire pour le sauver. La mort dans l’âme, celui-ci ouvre son coeur à ses enfants et, dans son récit, c’est toute la vie des terre-neuvas du début du XXe siècle qui prend la dimension d’une épopée, tragique et fraternelle
Dans son journal, Nicolas partage ses impressions d'une colonie de vacances, légèrement hors du commun... Parfois, c'est précisément ce qu'il faut pour dégourdir le plus engourdi des garçons...
Enfant, Ana Pêgo jouait souvent sur la plage. Elle se promenait, observait les flaques d’eau laissées par la mer et collectionnait les fossiles. En grandissant, elle s’est aperçue qu’une espèce nouvelle se propageait dans le sable : le plastique. Afin d’alerter sur les dangers de cette espèce pour la vie de la planète, Ana lui a donné un nom : Plasticus maritimus ; et a lancé un projet de sensibilisation pour un usage plus raisonné du plastique. Depuis, elle n’accorde plus le moindre répit à cette espèce envahissante.
Les hommes font rêver les sirènes, c’est bien connu. Leurs villes sont belles, lumineuses. Ils sont bons, généreux, hospitaliers… Pourquoi ne pas vivre parmi eux, plutôt qu’au fond des mers glacées ? C’est ainsi qu’une sirène qui portait un enfant décida de le mettre au monde une nuit, en cachette, au pied d’un petit temple, afin qu’il soit recueilli par des humains et qu’il grandisse dans la joie. Si elle avait pu imaginer quel sort attendait sa fille, jamais elle ne l’aurait abandonnée…
Un marin découvre un homme-poisson échoué sur le rivage.
Un petit poulpe froussard tente de retrouver sa mère.
Un scaphandrier explore les fonds marins.
Sur la mer comme sous la mer, les chemins des uns et des autres vont se croiser et se recroiser.
Le jeune poulpe déniche un trésor qui pourrait bien intéresser le scaphandrier. Le marin se découvre capable de respirer sous l’eau. Le scaphandrier sauve le petit poulpe des dents d’un requin… et le petit poulpe le libère à son tour des tentacules de sa maman.
Quant à l’homme-poisson, il n’est autre que le gardien de la cité d’Atlantis, venu annoncer au petit poulpe que sa maman va mourir et qu’il a été choisi pour la remplacer. Il va devenir l’être le plus puissant de l’océan… Ce qui l’inquiète beaucoup : est-il possible d’être à la fois puissant, peureux et gentil ?
Cette BD hors du commun se lit aussi bien de gauche à droite que de haut en bas !
Il y a des hommes qui vivent sur des péniches ou des îles flottantes, d'autres habitent des villages sur pilotis et font leurs courses en barque. Il y en a même qui traversent les océans sur de frêles embarcations de roseaux... C'est ce que Louise apprend de son grand frère Charly en se promenant le long de la rivière. Mais le long de la rivière il se passent aussi plein de choses étonnantes...
Marin d'exception, il a ouvert aux Français la route du grand fleuve Saint-Laurent. Le Canada lui doit son nom. À quatorze ans, Jacques Cartier rêve d'océan. De ses lumières mouvantes, des gémissements de son vent et de la magie de ses histoires. La vie du port de Saint-Malo et les récits des récentes expéditions lui soufflent d'obéir à son destin. Il prend la mer comme marin, bravant le froid, la faim et la fatigue. Jacques Cartier devient un des meilleurs navigateurs de la région. La mer n'a plus de secrets pour lui, et lorsque François Ier le rencontre sur l'île de Cézembre, il voit en lui un futur grand explorateur. Une chance aussi de participer à la grande course au trésor des terres nouvelles et des pierres précieuses. Quinze années plus tard, son rêve se réalise. En septembre 1534, deux navires quittent Saint-Malo avec à leur tête un capitaine empli de joie et de ferveur. Trois séries d'expéditions lui promettent la découverte de richesses naturelles et humaines insoupçonnées. C'est en fait l'Inconnu qui s'offre à lui. Jacques Cartier s'avance toujours plus loin, malgré les étendues glacées, les maladies mortelles, les relations complexes avec les Indiens. Toujours plus près du continent canadien, de l'absolu de sa passion et de ses désillusions.
Christophe Colomb se considérait d'abord comme un missionnaire, un croisé. Son ambition: répandre la parole divine et amasser suffisamment d'or pour financer la reconquête de la Terre sainte. Dès le début des années 1480, il a l'idée d'atteindre les " Indes " par l'ouest, en traversant l'Atlantique. Cette erreur, on le sait, le mettra en présence des "Indiens" d'Amérique, et non du Grand Khan, empereur de Chine... Pour la comprendre, il faut se rappeler que, en cette fin de Moyen Âge, le monde est conçu comme un bloc de trois continents - l'Europe, l'Afrique et l'Asie - cernant la Méditerranée et entouré par une seule et unique mer. Colomb estime que, après une traversée de quelques jours, il abordera ces contrées décrites par Marco Polo, où abondent l'or et les épices... Le 3 août 1492, ayant obtenu le mandat des souverains d'Espagne, il part avec deux caravelles, la Pinta et la Nina, et une nef, la Santa Maria: ce sera le premier de quatre longs voyages...
« Quand on rencontrait Zacharie, on remarquait tout de suite ses yeux vairons. Il avait un œil bleu et l’autre vert ; bleu comme la mer des Caraïbes, et vert comme l’herbe des dunes. » Ses yeux reflétaient juste les couleurs de l’eau car il ne voulait rien tant que devenir marin. Pas pour la chasse ni pour la gloire d’être capitaine, mais pour les confins de l’océan où le temps semble ralentir, pour le vent qui raconte les milliers de naufrages, pour les baleines qui dialoguent avec les étoiles…
Cependant personne ne pensait qu’il pouvait partir à l’assaut des mers, sauf Angus, son grand-père, qui avait vu des morceaux de mer si propres qu’ils avaient l’air de miroirs, des plages si blondes qu’on aurait dit les épaves d’un paradis et qui rêvait d’entendre encore une fois le chant des baleines.
Ainsi, quand Angus propose à Zacharie un voyage à bord de son voilier fétiche, l’aventure peut commencer. Pour les emmener loin, beaucoup plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé. Même en rêve.
Épopée maritime, roman universel, allégorie biblique, livre culte, Moby Dick résiste, par son immensité, à toutes les approches, toutes les définitions.
On y entre comme on poserait le pied sur un continent ; on en sort non pas en lecteur, mais avec le sentiment d’avoir vécu une expérience. D’ailleurs, on n’en sort jamais tout à fait.
Ce livre est hanté : il suffit d’en parcourir quelques pages pour être habité – définitivement. Pourtant, son intrigue même tient en quelques mots : la traque obsessionnelle par un homme du
cachalot qui lui a arraché une jambe…
L’histoire du capitaine Achab peut se lire « comme la passion funeste d’un personnage fou de douleur et de solitude. Mais elle peut aussi se méditer comme l’un des mythes les plus bouleversants qu’on ait imaginé sur le combat de l’homme contre le mal et sur l’irrésistible logique qui finit par dresser l’homme juste contre la Création et le Créateur lui-même, puis contre ses semblables et contre lui-même… » Albert Camus, Écrivains célèbres, tome III, 1952.
Épopée maritime, roman universel, allégorie biblique, livre culte, Moby Dick résiste, par son immensité, à toutes les approches, toutes les définitions. On y entre comme on poserait le pied sur un continent ; on en sort non pas en lecteur, mais avec le sentiment d’avoir vécu une expérience. D’ailleurs, on n’en sort jamais tout à fait.
Ce livre est hanté : il suffit d’en parcourir quelques pages pour être habité – définitivement. Pourtant, son intrigue même tient en quelques mots : la traque obsessionnelle par un homme du cachalot qui lui a arraché une jambe…
1787 : la « Bounty », vaisseau de Sa Très Gracieuse Majesté, appareille pour une mission d'exploration dans le Pacifique Sud sous le commandement tyrannique du capitaine Bligh. La discipline de fer qu'il fait régner à bord épuise les marins. Après une escale à Tahiti qui a pour eux l'attrait du paradis, la « Bounty » appareille de nouveau et les brimades reprennent. Le 28 avril 1789, Fletcher Christian, officier en second, s'empare du navire avec l'aide de huit hommes d'équipage. Bligh et ses fidèles, une vingtaine d'hommes en tout, sont abandonnés au milieu du Pacifique dans la chaloupe de la « Bounty »...
La plus célèbre mutinerie de l'histoire a inspiré Boris Moissard qui accompagne le récit de Jules Verne d'un texte alerte, drôle et très documenté.
De l’aveu même de Hugo, Les Travailleurs de la mer est un roman sur la nature, ainsi qu’un hommage à sa terre d’adoption et d’exil, l’île de Guernesey. C’est là qu’au début des années 1820 Lethierry, propriétaire d’une petite entreprise de cabotage, opère une véritable révolution en assurant un service entre l’île et Saint- Malo, grâce à un bateau à vapeur, la Durande. Une concurrence qui ne plaît pas à tout le monde et soulève bien des jalousies…
La Durande s’échoue donc un jour entre les écueils de Douvres, mais ses machines sont encore intactes dans le ventre de l’épave. Lethierry promet la main de sa nièce à quiconque les sauvera. Par amour, Gilliatt, le pêcheur solitaire, le maudit soupçonné d’avoir des accointances avec le Malin, relève le défi et brave l’océan…
Gilliatt, c’est Quasimodo, c’est Gwynplaine, mais c’est aussi Hugo, l’exclu, le solitaire, le proscrit, l’homme indissociable de l’oeuvre, qui, dans un premier temps, avait intitulé L’Abîme ce cauchemar maritime.
« Le génie de Victor Hugo brise invinciblement tous les moules, et ce serait en vérité une prétention quelque peu insensée que de vouloir endiguer cette lave et proportionner cette tempête. Les Travailleurs de la mer, L’homme qui rit, Quatrevingt-treize parurent successivement. Les mêmes beautés d’imagination, d’originalité et de style s’y retrouvent à chaque ligne. » Leconte de Lisle, discours de réception à l’Académie française, 1887.
La lecture d’un roman de Victor Hugo figure au programme de français des classes de quatrième.