Thème « mer »
Le rideau s'ouvre sur la petite sirène. Un livre-théâtre pour émerveiller et émouvoir les tout-petits, en leur faisant découvrir l'un des plus beaux contes d'Andersen.
Mer d'huile ou tempête, peu importe dans les profondeurs de l'océan où tout est immuable et paisible comme la mort. Les habitants des contrées sous-marines sont des créatures pour qui tout est toujours égal et qui ne conçoivent pas qu'on veuille quitter la quiétude aquatique pour aller vivre à terre en compagnie d'un lynx, d'un ours et d'un homme : ils n'imaginent en aucun cas qu'on puisse se choisir «des animaux pour famille». Pourtant, parfois, l'un d'eux tente l'expérience, et il advient qu'il (ou elle) n'ait pas à le regretter...
Naufrage, rive déserte, bêtes fauves : au-delà du récit d'aventures, Randall Jarrell (1914-1965), qui fut un des grands poètes et critiques américains de son époque, nous donne ici une fable pleine de poésie et de sagesse vraie, où l'élément de merveilleux ne fausse nullement un sens aigu de la Nature.
Un caillou. L’île où vit Tino n’est pas beaucoup plus grande qu’un caillou. La plupart de ses 216 habitants sont vieux et jamais rien ne s’y passe. Tino rêve qu’un jour quelque chose vienne de la mer, comme une baleine ou un chercheur d’or. Ou bien qu’il découvre un caribou au milieu des fougères. Mais le bateau n’amène qu’une classe venue visiter l’île. Tino ne sait pas encore qu’il va faire la rencontre la plus extraordinaire de sa vie.
La classe de mer, c'est quand on embarque des dizaines de C.M.2 turbulents, braillards et excités en direction de l'île d'Yeu. La classe de mer, c'est arriver à les faire se lever le matin, à les équiper en fonction des impératifs météorologiques, à les faire grimper sur un vélo... et surtout à ne pas les perdre, ni dans le château... ni en mer. La classe de mer, c'est épuisant... surtout lorsqu'elle compte dans ses rangs un élément réputé à problèmes : Franck Rouveyre. Et Franck Rouveyre en a des problèmes : lorsqu'il a fini de se disputer, il se bat et lorsqu'il a fini de se battre, il collectionne les bêtises, jette à l'eau le jeu électronique de l'un, le vélo de l'autre, et même la conductrice du vélo. Bref, Franck Rouveyre est une terreur, l'inévitable cauchemar des instits et des monos. Aussi, lorsque « l'affaire » se produit, les soupçons se portent-ils tout naturellement sur lui...
Le bord d'une haute falaise n'est pas la place ordinaire d'une épave... Qu'a-t-il bien pu se passer ? Un vieil homme semble connaître la réponse. Il était une fois un garçon intrépide et prétentieux qui rêvait de devenir le meilleur marin du monde. Son bateau s'appelait le Zéphyr...
C’est la première fois qu’Agnis, jeune Islandaise, accompagne son père pour une traversée en knörr, ce navire marchand viking. Elle va l’aider à choisir les tissus qu’il doit rapporter de Norvège. À bord, et sur place, que de découvertes !
Au retour, les marins trouvent leur village abandonné. Un berger les informe: Erik le Rouge, l’explorateur, est revenu avec une nouvelle extraordinaire ! Il a trouvé une nouvelle terre, une île géante, le Groenland. Il est reparti là-bas et tous l’ont suivi.
Agnis et son père essaient de les rejoindre, en bravant la tempête…
Ils sont deux intrus sur l'île du Drôle, deux indésirables, traités en esclaves. Snejna, dite « la belette », une vieille femme, seule rescapée d'un naufrage, il y a trente ans. Balthazar, le bâtard d'une bonne famille de l'île, mère morte, père inconnu. Ils se sont reconnus, approchés, apprivoisés. Les habitants de l'île détestent la mer. Snejna et Balthazar, eux, la regardent. Elle rêve de repartir de cette foutingaille de terre ! Il rêve d'être ailleurs, à défaut de savoir la vérité. Un lendemain de tempête, à l'aube, la surprise qu'ils attendaient est là. Il y a un bateau dans l'anse. Son pavillon ? La tête de mort aux tibias croisés sur fond noir.
Majestueux, splendide, irrésistible, l'océan donne tout : du travail aux pêcheurs, des poissons aux affamés, une beauté changeante aux amoureux de la nature. Alors pourquoi quelqu’un a-t-il un jour eu envie de le tuer ? Parce qu’il arrive que l'océan prenne aussi. À Kukrit il a volé ses amours. Il a emporté loin, dans une vague scélérate, sa femme et le petit garçon qu’elle berçait dans une pirogue, du côté de la crique du Tigre. Il ne les a jamais rendus. Depuis, Kukrit est devenu fou. Dans un rituel quotidien, dès le lever du soleil, il marche vers le rivage, bande son arc et tire une flèche dans les vagues en criant : « J’ai tué l’océan ! » Pridi, un petit garçon de dix ans, le plus drôle et le plus malin de toute l’île, est intrigué par ce qui est arrivé à Kukrit il y a longtemps. Il ne croit pas que le chagrin soit sacré. Lui, le roi des blagues, s’est promis d’aller dérider le vieux fou. À ses risques et périls.
Marco connaît les mille secrets de Holland Island : les dunes où il aime jouer, les cachettes dans les arbres, et surtout les oiseaux, dont il sait imiter tous les cris. Il en connaît aussi les dangers. Les serpents qui se cachent dans les marais. Le vent qui souffle parfois très fort. Et la mer, qui peut être cruelle. Cette année-là, en 1917, deux événements ébranlent le petit monde merveilleux de Marco : son grand frère Tom part pour la guerre en Europe, et une terrible tempête menace d’engloutir son île. Mais pas question de se rendre sans combattre !
Été 1710. Paul a tout perdu en devenant orphelin. Très jeune, il s’est vu obligé de travailler dans une plantation de café de l’île de la Réunion, qui s’appelle alors Bourbon. C’est épuisant… Heureusement, il y a Flora, la fille de sa nourrice malgache, qui travaille avec lui. Paul est amoureux. Aussi, quand le maître frappe Flora, il prend sa défense, si violemment qu’il doit s’enfuir. Sa route croise par hasard celle d’un pirate terrible et fameux dans toute la région : l’impitoyable La Buse. Paul ne sait pas encore qu’il va le revoir, lui tenir tête lors d’un combat naval, sauver la vie de son capitaine et naviguer jusqu’aux Indes… Pour l’instant, il n’a qu’un projet en tête : il a promis à Flora de revenir la chercher.
Il y avait plus de 1500 concurrents, mais seulement huit places à bord du voilier le Bermuda. Lucille regrette d'être parmi les gagnants. Elle n'avait pas très envie de faire un stage de deux mois en pleine mer, elle se sent seule et elle n'est pas très douée pour la navigation.
Maintenant, il est trop tard. La terre est loin, deux accidents se sont déjà produits et on la surnomme Porte-poisse parce qu'elle était présente, pour ne pas dire responsable, à chaque fois. Lucille attire-t-elle les catastrophes ? Il est vrai que les passagers du Bermuda semblent victimes d'un mauvais sort. Un empoisonnement, une tempête de force 10, mais tout ça n'est rien comparé à ce qui les attend, à cette chose monstrueuse tapie dans les profondeurs.
Olivier raffole des bateaux et passe son temps à se promener sur le port. Jusqu'au jour où, voulant visiter un navire en cachette, le voilà embarqué pour une destination inconnue ! Découvert, il va faire connaissance avec la vie du bord. Mais voilà qu'une tempête s'annonce...
Le Chapitaine adorait les chats. Il possédait plus de chats à bord de son bateau qu’il n’avait de marins dans son équipage. Les autres marchands se moquaient de lui. Le Chapitaine partait en mer pour découvrir les merveilleux endroits qu’il était toujours impatient d’explorer. Un jour, il aborda une petite île retirée. La jeune reine se fit une joie de l’accueillir.
La mer est immense, il faut bien les 12 mois de l'année pour la parcourir en entier. De janvier à décembre, le navigateur avisé s'aidera de son almanach pour dénicher, à coup sûr, le trésor du capitaine Kidd, s'entretenir familièrement avec l'éléphant du Pôle, ou entendre chanter la lune. Chaque mois, une histoire lui révélera d'autres mystères maritimes : passager clandestin, pieuvre géante, sirènes, Willy Willies, ou l'étrange secret du bateau fantôme...
Son père le lui avait bien dit : « Il ne faut pas sortir en mer quand le ciel est noir. » Mais comme il n’est plus là pour le lui interdire, le petit garçon part pêcher sous les nuages. Soudain, quelque chose se prend dans son filet. Alors qu’il tire, la tempête se déchaîne. Et voilà que sa prise apparaît. Horreur ! C’est un squelette qui se dresse devant lui. Il a beau fuir, pagayer de toutes ses forces, puis s’évanouir, le petit garçon ne se débarrassera pas du squelette avant d’avoir compris ce que celui-ci est venu lui enseigner…
Il y a huit ans que Chen Jiang Hong a eu l’idée de cet album, intrigué par un dessin traditionnel chinois du VIIe siècle sur lequel un squelette manipule une marionnette d’enfant-squelette devant un petit garçon qui les regarde paisiblement, tandis que, derrière lui, sa mère est terrifiée. Peu à peu, nourri aussi par des contes, il a trouvé son histoire qui illustre de façon profonde cette grande vérité de la philosophie chinoise : la vie et la mort sont comme les deux côtés de la même main. Les enfants, qui sont de grands sages, acceptent bien plus volontiers cette idée que les adultes…
Une fille, pieds nus, qui ramasse des os de seiche sur la plage à marée basse. Un drôle de vieux bonhomme nostalgique qui sculpte des visages dedans, pour ne pas oublier les masques des Papous qu’il a rencontrés quand il faisait le tour du monde sur les bateaux de la marine. Leurs passions, leur affection, leur amitié, leur humanité. Voilà les lumières dont cet album va vous parler. Et puis, bien sûr, il y a les phares. Lucie et son grand-père en habitent un. Ils y travaillent. Ils l’entretiennent. Ils y veillent. C’est par hasard qu’Augustin a croisé leur destin. Mais la poésie des phares est irrésistible. Et l’humanité du vieux gardien qui perd la mémoire, aussi. Alors Augustin est resté. Des années après, il raconte.
C’est un voisin et ami de son grand-père qui a inspiré à Fabian Grégoire le personnage du vieux marin sculpteur d’os de seiche : lui aussi dessinait au couteau des figures dans cette fascinante matière, même si ce n’étaient pas des têtes de Papous, et il lui montrait ses talents lors de grandes vacances passées ensemble. Ces souvenirs ressurgissent aujourd’hui, et l’autre héros de l’album, le phare, permet à Fabian d’évoquer son thème de prédilection, le fil rouge qui traverse tous ses livres : la lumière, sous toutes ses facettes.