Thème « mer »
Marco connaît les mille secrets de Holland Island : les dunes où il aime jouer, les cachettes dans les arbres, et surtout les oiseaux, dont il sait imiter tous les cris. Il en connaît aussi les dangers. Les serpents qui se cachent dans les marais. Le vent qui souffle parfois très fort. Et la mer, qui peut être cruelle. Cette année-là , en 1917, deux événements ébranlent le petit monde merveilleux de Marco : son grand frère Tom part pour la guerre en Europe, et une terrible tempête menace d’engloutir son île. Mais pas question de se rendre sans combattre !
Été 1710. Paul a tout perdu en devenant orphelin. Très jeune, il s’est vu obligé de travailler dans une plantation de café de l’île de la Réunion, qui s’appelle alors Bourbon. C’est épuisant… Heureusement, il y a Flora, la fille de sa nourrice malgache, qui travaille avec lui. Paul est amoureux. Aussi, quand le maître frappe Flora, il prend sa défense, si violemment qu’il doit s’enfuir. Sa route croise par hasard celle d’un pirate terrible et fameux dans toute la région : l’impitoyable La Buse. Paul ne sait pas encore qu’il va le revoir, lui tenir tête lors d’un combat naval, sauver la vie de son capitaine et naviguer jusqu’aux Indes… Pour l’instant, il n’a qu’un projet en tête : il a promis à Flora de revenir la chercher.
Il y avait plus de 1500 concurrents, mais seulement huit places à bord du voilier le Bermuda. Lucille regrette d'être parmi les gagnants. Elle n'avait pas très envie de faire un stage de deux mois en pleine mer, elle se sent seule et elle n'est pas très douée pour la navigation.
Maintenant, il est trop tard. La terre est loin, deux accidents se sont déjà produits et on la surnomme Porte-poisse parce qu'elle était présente, pour ne pas dire responsable, à chaque fois. Lucille attire-t-elle les catastrophes ? Il est vrai que les passagers du Bermuda semblent victimes d'un mauvais sort. Un empoisonnement, une tempête de force 10, mais tout ça n'est rien comparé à ce qui les attend, à cette chose monstrueuse tapie dans les profondeurs.
Olivier raffole des bateaux et passe son temps à se promener sur le port. Jusqu'au jour où, voulant visiter un navire en cachette, le voilà embarqué pour une destination inconnue ! Découvert, il va faire connaissance avec la vie du bord. Mais voilà qu'une tempête s'annonce...
Le Chapitaine adorait les chats. Il possédait plus de chats à bord de son bateau qu’il n’avait de marins dans son équipage. Les autres marchands se moquaient de lui. Le Chapitaine partait en mer pour découvrir les merveilleux endroits qu’il était toujours impatient d’explorer. Un jour, il aborda une petite île retirée. La jeune reine se fit une joie de l’accueillir.
La mer est immense, il faut bien les 12 mois de l'année pour la parcourir en entier. De janvier à décembre, le navigateur avisé s'aidera de son almanach pour dénicher, à coup sûr, le trésor du capitaine Kidd, s'entretenir familièrement avec l'éléphant du Pôle, ou entendre chanter la lune. Chaque mois, une histoire lui révélera d'autres mystères maritimes : passager clandestin, pieuvre géante, sirènes, Willy Willies, ou l'étrange secret du bateau fantôme...
Son père le lui avait bien dit : « Il ne faut pas sortir en mer quand le ciel est noir. » Mais comme il n’est plus là pour le lui interdire, le petit garçon part pêcher sous les nuages. Soudain, quelque chose se prend dans son filet. Alors qu’il tire, la tempête se déchaîne. Et voilà que sa prise apparaît. Horreur ! C’est un squelette qui se dresse devant lui. Il a beau fuir, pagayer de toutes ses forces, puis s’évanouir, le petit garçon ne se débarrassera pas du squelette avant d’avoir compris ce que celui-ci est venu lui enseigner…
Il y a huit ans que Chen Jiang Hong a eu l’idée de cet album, intrigué par un dessin traditionnel chinois du VIIe siècle sur lequel un squelette manipule une marionnette d’enfant-squelette devant un petit garçon qui les regarde paisiblement, tandis que, derrière lui, sa mère est terrifiée. Peu à peu, nourri aussi par des contes, il a trouvé son histoire qui illustre de façon profonde cette grande vérité de la philosophie chinoise : la vie et la mort sont comme les deux côtés de la même main. Les enfants, qui sont de grands sages, acceptent bien plus volontiers cette idée que les adultes…
Une fille, pieds nus, qui ramasse des os de seiche sur la plage à marée basse. Un drôle de vieux bonhomme nostalgique qui sculpte des visages dedans, pour ne pas oublier les masques des Papous qu’il a rencontrés quand il faisait le tour du monde sur les bateaux de la marine. Leurs passions, leur affection, leur amitié, leur humanité. Voilà les lumières dont cet album va vous parler. Et puis, bien sûr, il y a les phares. Lucie et son grand-père en habitent un. Ils y travaillent. Ils l’entretiennent. Ils y veillent. C’est par hasard qu’Augustin a croisé leur destin. Mais la poésie des phares est irrésistible. Et l’humanité du vieux gardien qui perd la mémoire, aussi. Alors Augustin est resté. Des années après, il raconte.
C’est un voisin et ami de son grand-père qui a inspiré à Fabian Grégoire le personnage du vieux marin sculpteur d’os de seiche : lui aussi dessinait au couteau des figures dans cette fascinante matière, même si ce n’étaient pas des têtes de Papous, et il lui montrait ses talents lors de grandes vacances passées ensemble. Ces souvenirs ressurgissent aujourd’hui, et l’autre héros de l’album, le phare, permet à Fabian d’évoquer son thème de prédilection, le fil rouge qui traverse tous ses livres : la lumière, sous toutes ses facettes.
Après une aventure à travers la Grande Forêt, Killiok et ses amis embarquent à bord d’un bateau de croisière pour assister au spectacle de Vari Tchésou, le magicien rouge. Bien vite, ils découvrent que les Nuisibles se sont mêlés aux passagers et que des bébés Mousse se sont introduits clandestinement. Ce voyage ne sera donc pas de tout repos et les conduira dans les abysses du Pays Noyé et sur le sol du Pays Comici. De l’eau à la ville, ils exploreront une Atlantide habitée et ils découvriront le quotidien des citadins du Comici qui paient pour manger et où les chiens marchent à quatre pattes, au grand étonnement de Killiok. L’exploration de la Chintia, ce pays divisé en 11 régions, se poursuit avec les personnages du Pays du Lac tranquille découverts dans le premier tome. Cette fois, Anne Brouillard nous embarque à bord du Nilvaranda pour partir à la rencontre des habitants de Comici qui sont un peu comme nous et à la découverte du Pays Noyé.
Finn et Clara habitent un village de pêcheurs, sur une île en mer d’Irlande. Leur père leur a fait une belle surprise : il a construit pour eux un curragh, une petite barque traditionnelle. Ils peuvent y naviguer, à condition de se tenir à distance de l’Île aux Brumes, un endroit maudit dont personne n’est jamais revenu… Ce n’est pas qu’ils veulent désobéir… mais, un jour d’épais brouillard, Finn et Clara sont entraînés à la dérive et échouent sur l’Île aux Brumes. Que faire ? L’explorer, bien sûr !
Fin XIXe siècle, la marine à vapeur remplace la marine à voile. Quantité de marins expérimentés, courageux, se retrouvent chômeurs. Mais l’un d’eux, Joshua Slocum, n’est pas du genre à se laisser démonter. Il décide de rafistoler un vieux bateau de pêche, le Spray, et de partir au bout du monde. Seul à bord. Pour l’aider à affronter pirates et tempêtes, pourtant, il n’est pas tout seul. Ses livres chéris, les héros du passé qu’il admire, et ses nombreux et vifs souvenirs d’enfance l’accompagnent. Sa route croisera même celle de Fanny Stevenson, la veuve de l’auteur de L’île au trésor. Son tour du monde va durer trois ans, deux mois et deux jours. Il est aujourd’hui devenu l’inspirateur et la référence de tous les tours du monde en solitaire.
Le Ferdinand revient au port de Fécamp, sa campagne de pêche à la morue à Terre- Neuve, au nord de l’Amérique, terminée. Les uns sont heureux de retrouver leurs pères ou leurs frères après de longs mois d’absence. Mais une famille porte le deuil. Hippolyte manque à l’appel.
En marin acharné, il a défié le gros temps, il a commis une imprudence, une vague l’a emporté, et même son frère n’a rien pu faire pour le sauver. La mort dans l’âme, celui-ci ouvre son coeur à ses enfants et, dans son récit, c’est toute la vie des terre-neuvas du début du XXe siècle qui prend la dimension d’une épopée, tragique et fraternelle
Dans son journal, Nicolas partage ses impressions d'une colonie de vacances, légèrement hors du commun... Parfois, c'est précisément ce qu'il faut pour dégourdir le plus engourdi des garçons...
Enfant, Ana Pêgo jouait souvent sur la plage. Elle se promenait, observait les flaques d’eau laissées par la mer et collectionnait les fossiles. En grandissant, elle s’est aperçue qu’une espèce nouvelle se propageait dans le sable : le plastique. Afin d’alerter sur les dangers de cette espèce pour la vie de la planète, Ana lui a donné un nom : Plasticus maritimus ; et a lancé un projet de sensibilisation pour un usage plus raisonné du plastique. Depuis, elle n’accorde plus le moindre répit à cette espèce envahissante.
Les hommes font rêver les sirènes, c’est bien connu. Leurs villes sont belles, lumineuses. Ils sont bons, généreux, hospitaliers… Pourquoi ne pas vivre parmi eux, plutôt qu’au fond des mers glacées ? C’est ainsi qu’une sirène qui portait un enfant décida de le mettre au monde une nuit, en cachette, au pied d’un petit temple, afin qu’il soit recueilli par des humains et qu’il grandisse dans la joie. Si elle avait pu imaginer quel sort attendait sa fille, jamais elle ne l’aurait abandonnée…
Un marin découvre un homme-poisson échoué sur le rivage.
Un petit poulpe froussard tente de retrouver sa mère.
Un scaphandrier explore les fonds marins.
Sur la mer comme sous la mer, les chemins des uns et des autres vont se croiser et se recroiser.
Le jeune poulpe déniche un trésor qui pourrait bien intéresser le scaphandrier. Le marin se découvre capable de respirer sous l’eau. Le scaphandrier sauve le petit poulpe des dents d’un requin… et le petit poulpe le libère à son tour des tentacules de sa maman.
Quant à l’homme-poisson, il n’est autre que le gardien de la cité d’Atlantis, venu annoncer au petit poulpe que sa maman va mourir et qu’il a été choisi pour la remplacer. Il va devenir l’être le plus puissant de l’océan… Ce qui l’inquiète beaucoup : est-il possible d’être à la fois puissant, peureux et gentil ?
Cette BD hors du commun se lit aussi bien de gauche à droite que de haut en bas !