Thème « mer, marin »
Ils sont rares, les albums qui nous font éclater de rire dès la première page. Celui-ci est de cette trempe : un village entier de pirates se moque de Richard, et pourquoi ? « Il a pas d’perroquet ! Il a pas d’perroquet ! » C’est le seul dans ce cas, et il a une bonne raison…
Irrévérence et références, les trois histoires de ce recueil se moquent des pirates, de leur univers, de leur panoplie, de leurs obsessions, mais c’est pour mieux nous les faire aimer. On a tous quelque chose en nous de Barbe-Noire et de Long John Silver !
Pour la classe d'Olga, le voyage de fin d'année va se faire à la mer… et les déguisements sont autorisés ! L'excitation est à son comble ! Sauf qu'après avoir erré dans les rayons du Super-Market et même essayé de se fabriquer un costume toute seule, c'est l'échec. Le jour du départ, Olga se retrouve déguisée en rien du tout. La honte… Mais l'aventure ne fait que commencer !
Pablo en a marre de tout. Son travail, le temps pourri, la solitude, le bruit... Il est fatigué, il a besoin de changer d'air. Hop ! Quelques carottes et un parasol dans la valise, et direction la plage ! Hélas, la route est longue et, en chemin, les ennuis recommencent: les averses, la fatigue...
Heureusement, Pablo rencontre l'âne Gaston et ses moutons qui habitent une ferme et l'invitent chez eux. Il va découvrir que, quand on a de vrais amis, on aime tout, même la pluie.
Violette déteste la plage. Elle la déteste même si tous les enfants aiment la plage. Elle déteste le sable qui colle, la mer glacée, les pâtés idiots, les crabes de travers. Elle la déteste encore plus quand elle s'y rend avec Maryse, sa baby-sitter toujours pressée de retrouver son amoureux. Mais un jour, dans les vagues, Violette aperçoit quelque chose. C'est une boîte qui flotte sur l'écume.
« – Jenny ?
– Oui, dit la moule.
Deux petits yeux noirs le regardent.
– Je suis le voisin de ton cousin Dédé, dit Waldo, ému.
– Non ! Ce n’est pas possible !
– Je suis arrivé hier soir. J’ai passé la nuit dans la cabane avec la vilaine table.
– Mon Dieu ! dit Jenny. Elle n’a pas été trop méchante ? Cette table est une sorcière qui s’est changée elle-même en table par accident. Quand elle était sorcière, elle terrorisait toute la région.
– Ah bon ? !
– Oui. C’est elle qui m’a changée en moule.
Waldo se demande s’il a bien entendu.
– Elle t’a changée en moule ? Et qu’est-ce que tu étais, avant ?
– Une lapine.
Waldo n’en revient pas. Tout s’explique… »
L’ours Waldo doit absolument trouver un prince charmant pour délivrer la moule Jenny du mauvais sort.
Mer d'huile ou tempête, peu importe dans les profondeurs de l'océan où tout est immuable et paisible comme la mort. Les habitants des contrées sous-marines sont des créatures pour qui tout est toujours égal et qui ne conçoivent pas qu'on veuille quitter la quiétude aquatique pour aller vivre à terre en compagnie d'un lynx, d'un ours et d'un homme : ils n'imaginent en aucun cas qu'on puisse se choisir «des animaux pour famille». Pourtant, parfois, l'un d'eux tente l'expérience, et il advient qu'il (ou elle) n'ait pas à le regretter...
Naufrage, rive déserte, bêtes fauves : au-delà du récit d'aventures, Randall Jarrell (1914-1965), qui fut un des grands poètes et critiques américains de son époque, nous donne ici une fable pleine de poésie et de sagesse vraie, où l'élément de merveilleux ne fausse nullement un sens aigu de la Nature.
Papa voyage au bout du monde, vers les mers de glaces et les mers de phoques, mais il ne nous raconte jamais son métier de commandant. Je me demande si son travail, ce n'est pas simplement de partir. Un jour, j'ai décidé d'aller voir là-bas. Mais quand Papa me découvre sur son bateau, il a l'air si fâché qu'il ne peut même pas crier. Le voyage ne fait que commencer...
Papa est chercheur au Muséum. Pendant les vacances, je ne m'ennuie jamais avec lui au bord de la mer. Sur cette île exotique, nous découvrons ensemble les plantes du littoral, les algues, les coquillages, les crabes, les poissons, les oiseaux, et tous les êtres vivants qui peuplent les bords de mer, le sable ou les rochers. Il y a tant de choses à découvrir en s'amusant !
Un caillou. L’île où vit Tino n’est pas beaucoup plus grande qu’un caillou. La plupart de ses 216 habitants sont vieux et jamais rien ne s’y passe. Tino rêve qu’un jour quelque chose vienne de la mer, comme une baleine ou un chercheur d’or. Ou bien qu’il découvre un caribou au milieu des fougères. Mais le bateau n’amène qu’une classe venue visiter l’île. Tino ne sait pas encore qu’il va faire la rencontre la plus extraordinaire de sa vie.
La classe de mer, c'est quand on embarque des dizaines de C.M.2 turbulents, braillards et excités en direction de l'île d'Yeu. La classe de mer, c'est arriver à les faire se lever le matin, à les équiper en fonction des impératifs météorologiques, à les faire grimper sur un vélo... et surtout à ne pas les perdre, ni dans le château... ni en mer. La classe de mer, c'est épuisant... surtout lorsqu'elle compte dans ses rangs un élément réputé à problèmes : Franck Rouveyre. Et Franck Rouveyre en a des problèmes : lorsqu'il a fini de se disputer, il se bat et lorsqu'il a fini de se battre, il collectionne les bêtises, jette à l'eau le jeu électronique de l'un, le vélo de l'autre, et même la conductrice du vélo. Bref, Franck Rouveyre est une terreur, l'inévitable cauchemar des instits et des monos. Aussi, lorsque « l'affaire » se produit, les soupçons se portent-ils tout naturellement sur lui...
Le bord d'une haute falaise n'est pas la place ordinaire d'une épave... Qu'a-t-il bien pu se passer ? Un vieil homme semble connaître la réponse. Il était une fois un garçon intrépide et prétentieux qui rêvait de devenir le meilleur marin du monde. Son bateau s'appelait le Zéphyr...
C’est la première fois qu’Agnis, jeune Islandaise, accompagne son père pour une traversée en knörr, ce navire marchand viking. Elle va l’aider à choisir les tissus qu’il doit rapporter de Norvège. À bord, et sur place, que de découvertes !
Au retour, les marins trouvent leur village abandonné. Un berger les informe: Erik le Rouge, l’explorateur, est revenu avec une nouvelle extraordinaire ! Il a trouvé une nouvelle terre, une île géante, le Groenland. Il est reparti là-bas et tous l’ont suivi.
Agnis et son père essaient de les rejoindre, en bravant la tempête…
Ils sont deux intrus sur l'île du Drôle, deux indésirables, traités en esclaves. Snejna, dite « la belette », une vieille femme, seule rescapée d'un naufrage, il y a trente ans. Balthazar, le bâtard d'une bonne famille de l'île, mère morte, père inconnu. Ils se sont reconnus, approchés, apprivoisés. Les habitants de l'île détestent la mer. Snejna et Balthazar, eux, la regardent. Elle rêve de repartir de cette foutingaille de terre ! Il rêve d'être ailleurs, à défaut de savoir la vérité. Un lendemain de tempête, à l'aube, la surprise qu'ils attendaient est là. Il y a un bateau dans l'anse. Son pavillon ? La tête de mort aux tibias croisés sur fond noir.
Majestueux, splendide, irrésistible, l'océan donne tout : du travail aux pêcheurs, des poissons aux affamés, une beauté changeante aux amoureux de la nature. Alors pourquoi quelqu’un a-t-il un jour eu envie de le tuer ? Parce qu’il arrive que l'océan prenne aussi. À Kukrit il a volé ses amours. Il a emporté loin, dans une vague scélérate, sa femme et le petit garçon qu’elle berçait dans une pirogue, du côté de la crique du Tigre. Il ne les a jamais rendus. Depuis, Kukrit est devenu fou. Dans un rituel quotidien, dès le lever du soleil, il marche vers le rivage, bande son arc et tire une flèche dans les vagues en criant : « J’ai tué l’océan ! » Pridi, un petit garçon de dix ans, le plus drôle et le plus malin de toute l’île, est intrigué par ce qui est arrivé à Kukrit il y a longtemps. Il ne croit pas que le chagrin soit sacré. Lui, le roi des blagues, s’est promis d’aller dérider le vieux fou. À ses risques et périls.
Marco connaît les mille secrets de Holland Island : les dunes où il aime jouer, les cachettes dans les arbres, et surtout les oiseaux, dont il sait imiter tous les cris. Il en connaît aussi les dangers. Les serpents qui se cachent dans les marais. Le vent qui souffle parfois très fort. Et la mer, qui peut être cruelle. Cette année-là, en 1917, deux événements ébranlent le petit monde merveilleux de Marco : son grand frère Tom part pour la guerre en Europe, et une terrible tempête menace d’engloutir son île. Mais pas question de se rendre sans combattre !
Été 1710. Paul a tout perdu en devenant orphelin. Très jeune, il s’est vu obligé de travailler dans une plantation de café de l’île de la Réunion, qui s’appelle alors Bourbon. C’est épuisant… Heureusement, il y a Flora, la fille de sa nourrice malgache, qui travaille avec lui. Paul est amoureux. Aussi, quand le maître frappe Flora, il prend sa défense, si violemment qu’il doit s’enfuir. Sa route croise par hasard celle d’un pirate terrible et fameux dans toute la région : l’impitoyable La Buse. Paul ne sait pas encore qu’il va le revoir, lui tenir tête lors d’un combat naval, sauver la vie de son capitaine et naviguer jusqu’aux Indes… Pour l’instant, il n’a qu’un projet en tête : il a promis à Flora de revenir la chercher.















