Thème « mer, marin »
Une fille, pieds nus, qui ramasse des os de seiche sur la plage à marée basse. Un drôle de vieux bonhomme nostalgique qui sculpte des visages dedans, pour ne pas oublier les masques des Papous qu’il a rencontrés quand il faisait le tour du monde sur les bateaux de la marine. Leurs passions, leur affection, leur amitié, leur humanité. Voilà les lumières dont cet album va vous parler. Et puis, bien sûr, il y a les phares. Lucie et son grand-père en habitent un. Ils y travaillent. Ils l’entretiennent. Ils y veillent. C’est par hasard qu’Augustin a croisé leur destin. Mais la poésie des phares est irrésistible. Et l’humanité du vieux gardien qui perd la mémoire, aussi. Alors Augustin est resté. Des années après, il raconte.
C’est un voisin et ami de son grand-père qui a inspiré à Fabian Grégoire le personnage du vieux marin sculpteur d’os de seiche : lui aussi dessinait au couteau des figures dans cette fascinante matière, même si ce n’étaient pas des têtes de Papous, et il lui montrait ses talents lors de grandes vacances passées ensemble. Ces souvenirs ressurgissent aujourd’hui, et l’autre héros de l’album, le phare, permet à Fabian d’évoquer son thème de prédilection, le fil rouge qui traverse tous ses livres : la lumière, sous toutes ses facettes.
Le capitaine Barracuda a cherché pendant des années le fabuleux trésor de Krane. Tout ça pour tomber sur un vieux livre au fond d’un coffre ! Que voulez-vous qu’il fasse des Mémoires du pirate Phileas Krane ? Barracuda ne sait ni lire ni écrire ! Pas plus que son équipage, d’ailleurs. La bande de vieux pirates analphabètes et bagarreurs va donc apprendre à lire, comme à l’école, et découvrir qu’un livre peut renfermer des trésors cachés…
Après une aventure à travers la Grande Forêt, Killiok et ses amis embarquent à bord d’un bateau de croisière pour assister au spectacle de Vari Tchésou, le magicien rouge. Bien vite, ils découvrent que les Nuisibles se sont mêlés aux passagers et que des bébés Mousse se sont introduits clandestinement. Ce voyage ne sera donc pas de tout repos et les conduira dans les abysses du Pays Noyé et sur le sol du Pays Comici. De l’eau à la ville, ils exploreront une Atlantide habitée et ils découvriront le quotidien des citadins du Comici qui paient pour manger et où les chiens marchent à quatre pattes, au grand étonnement de Killiok. L’exploration de la Chintia, ce pays divisé en 11 régions, se poursuit avec les personnages du Pays du Lac tranquille découverts dans le premier tome. Cette fois, Anne Brouillard nous embarque à bord du Nilvaranda pour partir à la rencontre des habitants de Comici qui sont un peu comme nous et à la découverte du Pays Noyé.
Finn et Clara habitent un village de pêcheurs, sur une île en mer d’Irlande. Leur père leur a fait une belle surprise : il a construit pour eux un curragh, une petite barque traditionnelle. Ils peuvent y naviguer, à condition de se tenir à distance de l’Île aux Brumes, un endroit maudit dont personne n’est jamais revenu… Ce n’est pas qu’ils veulent désobéir… mais, un jour d’épais brouillard, Finn et Clara sont entraînés à la dérive et échouent sur l’Île aux Brumes. Que faire ? L’explorer, bien sûr !
Fin XIXe siècle, la marine à vapeur remplace la marine à voile. Quantité de marins expérimentés, courageux, se retrouvent chômeurs. Mais l’un d’eux, Joshua Slocum, n’est pas du genre à se laisser démonter. Il décide de rafistoler un vieux bateau de pêche, le Spray, et de partir au bout du monde. Seul à bord. Pour l’aider à affronter pirates et tempêtes, pourtant, il n’est pas tout seul. Ses livres chéris, les héros du passé qu’il admire, et ses nombreux et vifs souvenirs d’enfance l’accompagnent. Sa route croisera même celle de Fanny Stevenson, la veuve de l’auteur de L’île au trésor. Son tour du monde va durer trois ans, deux mois et deux jours. Il est aujourd’hui devenu l’inspirateur et la référence de tous les tours du monde en solitaire.
Le Ferdinand revient au port de Fécamp, sa campagne de pêche à la morue à Terre- Neuve, au nord de l’Amérique, terminée. Les uns sont heureux de retrouver leurs pères ou leurs frères après de longs mois d’absence. Mais une famille porte le deuil. Hippolyte manque à l’appel.
En marin acharné, il a défié le gros temps, il a commis une imprudence, une vague l’a emporté, et même son frère n’a rien pu faire pour le sauver. La mort dans l’âme, celui-ci ouvre son coeur à ses enfants et, dans son récit, c’est toute la vie des terre-neuvas du début du XXe siècle qui prend la dimension d’une épopée, tragique et fraternelle
Dans son journal, Nicolas partage ses impressions d'une colonie de vacances, légèrement hors du commun... Parfois, c'est précisément ce qu'il faut pour dégourdir le plus engourdi des garçons...
Enfant, Ana Pêgo jouait souvent sur la plage. Elle se promenait, observait les flaques d’eau laissées par la mer et collectionnait les fossiles. En grandissant, elle s’est aperçue qu’une espèce nouvelle se propageait dans le sable : le plastique. Afin d’alerter sur les dangers de cette espèce pour la vie de la planète, Ana lui a donné un nom : Plasticus maritimus ; et a lancé un projet de sensibilisation pour un usage plus raisonné du plastique. Depuis, elle n’accorde plus le moindre répit à cette espèce envahissante.
Ils existent depuis quatre cents millions d’années, plus de cinq cents espèces peuplent les mers, dont le requin-carpette, le requin-vache et le requin dormeur ! Ils ont plusieurs centaines de dents dans la bouche et des superpouvoirs ! Ils sont beaux, ils font peur… Après le somptueux Atlas pour aventuriers, voici une époustouflante encyclopédie de Sarah Sheppard, qui fera de vous de vrais mordus des requins !
Les hommes font rêver les sirènes, c’est bien connu. Leurs villes sont belles, lumineuses. Ils sont bons, généreux, hospitaliers… Pourquoi ne pas vivre parmi eux, plutôt qu’au fond des mers glacées ? C’est ainsi qu’une sirène qui portait un enfant décida de le mettre au monde une nuit, en cachette, au pied d’un petit temple, afin qu’il soit recueilli par des humains et qu’il grandisse dans la joie. Si elle avait pu imaginer quel sort attendait sa fille, jamais elle ne l’aurait abandonnée…
Un marin découvre un homme-poisson échoué sur le rivage.
Un petit poulpe froussard tente de retrouver sa mère.
Un scaphandrier explore les fonds marins.
Sur la mer comme sous la mer, les chemins des uns et des autres vont se croiser et se recroiser.
Le jeune poulpe déniche un trésor qui pourrait bien intéresser le scaphandrier. Le marin se découvre capable de respirer sous l’eau. Le scaphandrier sauve le petit poulpe des dents d’un requin… et le petit poulpe le libère à son tour des tentacules de sa maman.
Quant à l’homme-poisson, il n’est autre que le gardien de la cité d’Atlantis, venu annoncer au petit poulpe que sa maman va mourir et qu’il a été choisi pour la remplacer. Il va devenir l’être le plus puissant de l’océan… Ce qui l’inquiète beaucoup : est-il possible d’être à la fois puissant, peureux et gentil ?
Cette BD hors du commun se lit aussi bien de gauche à droite que de haut en bas !
Il y a des hommes qui vivent sur des péniches ou des îles flottantes, d'autres habitent des villages sur pilotis et font leurs courses en barque. Il y en a même qui traversent les océans sur de frêles embarcations de roseaux... C'est ce que Louise apprend de son grand frère Charly en se promenant le long de la rivière. Mais le long de la rivière il se passent aussi plein de choses étonnantes...
Saviez-vous qu'en mangeant une glace ou une crème au caramel vous mangez des algues ? Saviez-vous aussi que la craie est constituée de restes fossiles d'algues ?
Les auteurs présentent un nombre d'espèces communes ou spectaculaires, susceptibles d'être aisément identifiées au cours de promenades...
La description dans les dernières pages de l'album est excellente, ainsi que la méthode pour faire un herbier d'algues. Un remarquable petit ouvrage... (Inter CDI, Revue des Centres doc. et Biblioth., no125, sept. 1993).
Aéris a grandi dans un zoo marin. C’est là qu’elle a fait ses premiers pas et qu’elle a appris à nager. C’est là qu’elle est morte, après avoir plongé dans le bassin aux dauphins.
Quand elle est revenue à la vie, elle s’est réveillée sous des milliers de mètres cubes d’eau. À ses côtés, il y avait cet étrange garçon à la peau bleue. Ces derniers jours, elle l’avait surpris qui jouait au milieu des dauphins, elle essayait de le rejoindre quand l’accident est arrivé.
Il dit s’appeler Bazmaru et l’a arrachée à la mort. Mais à quel prix !
Pour la ranimer, le garçon bleu s’est servi de Pounamu, une pierre qui a métamorphosé le corps d’Aéris et l’a doté de branchies.
La pierre est enfoncée à la base de son cou. Mais elle veut s’en débarrasser et inverser le processus.
Pour cela, elle va devoir suivre Bazmaru au fond des océans, chevaucher les épaulards, traverser les eaux polluées, partir à la rencontre des hommes bleus. Devenir la fille du vent !
C’est dans l’estomac d’un requin que commence l’un des plus extraordinaires voyages relatés par Jules Verne. En effet, le squale a avalé une bouteille contenant un message qui, une fois partiellement déchiffré, révèle le naufrage d’un navire, le Britannia, et de son capitaine, le valeureux Harry Grant. Seule certitude sur la localisation du naufragé, il se trouve sur le 37e parallèle.
Un courageux lord écossais, sa charmante jeune femme, un major impassible, un géographe français distrait et les deux enfants du capitaine Grant vont donc suivre ce 37e parallèle, franchir les Andes et leurs incessants séismes, traverser la Patagonie, survivre à un ouragan et poursuivre leurs recherches… en Australie. Là , ils retrouveront l’ancien quartier-maître du Britannia, un dénommé Ayrton, qui les trahira pour livrer leur navire aux pirates, puis ils échoueront sur les côtes de la Nouvelle-Zélande où ils tomberont aux mains des cannibales…
Bouteille à la mer, tour du monde, pirates, cannibales, naufrages : tous les ingrédients sont réunis pour « mettre en scène des rêves de petit garçon » – la définition du roman d’aventures par le maître du genre : Robert Louis Stevenson.
Les Enfants du capitaine Grant constituent le premier volet d’une trilogie romanesque que complètent Vingt Mille Lieues sous les mers et L’Île mystérieuse.
Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude d’un roman de Jules Verne en classe de cinquième.
En 1735, Esther Brandeau a quatorze ans. Fille illégitime d’un marchand d’étoffes réputé, elle vit dans un village du sud de la France. Sa famille veut arranger un mariage avec un chiffonnier afin de préserver sa réputation, et Esther s’enfuit. Mais la vie sur les routes est pleine de dangers pour une jeune fille, juive de surcroît. Alors Esther se travestit et elle va vivre plusieurs vies : tour à tour protégée d’une courtisane, boulanger, matelot, elle devra, pour se sauver des périls, changer plusieurs fois d’identité. Portée toujours par l’espoir de retrouver Philippe, un marin qui lui a permis de réchapper d’un naufrage, elle tombe d’un monde dans un autre, et du Vieux Monde dans le Nouveau.
Elle traverse l’océan et arrive à Québec, dans la province de la Nouvelle-France. Mais, à cette époque, la Nouvelle-France est une colonie catholique, et l’entrée en est interdite aux personnes de confession juive. Jusqu’où Esther sera-t-elle prête à aller pour accomplir son destin ?















