Thème « maladie, docteur »
Croque-Bisous est inquiet, Petite Souris est malade. Papa et maman ont tout prévu pour qu’elle guérisse le plus vite possible : une bouillote, du lait chaud… c’est donc au tour de Croque-Bisous d’aider Petite Souris à se rétablir et pour cela, il a un remède original très efficace !
C’est le plus rigolo des docteurs. Rhumes, bosses, bobos, mal au ventre, et même disputes, rien ne résiste à ses jeux et à sa bonne humeur ! Mais à force de s’occuper de tous, il tombe malade, il est tout pâle. Heureusement, ses patients sont là !
Aujourd’hui, Popov a décidé d'être docteur et de soigner les toutous. Mais personne n’a envie de se faire examiner, ni d’avaler un médicament. Popov se met à pleurer. Si c’est comme ça, c’est lui qui va boire tout le sirop.
Dans une salle d’attente il se passe parfois des choses étranges et ce n’est pas forcément du docteur qu’il faut avoir peur.
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…