Thème « maladie, docteur »
Aujourd’hui, Angèle n’est pas venue à l’école. Elle a attrapé une méchante maladie et on a dû la conduire à l’hôpital. Les journées sont longues pour Angèle. Lucas décide de la «désennuyer». C’est ainsi que les jours suivants, on voit Lucas courir à travers les prés ou le long du ruisseau en tenant un bocal bien haut, au-dessus de sa tête. Et lorsqu’il va voir Angèle, il dépose les bocaux en souriant : «Tiens, ouvre celui-là !»
« Je suis enrhubé. J’ai la dête gui dourne et beud-être bêbe de la dembéradure… C’est pas barrant du dout. » Celui qui parle du nez comme ça, c’est Bartin, enfin, Martin. Ok, il a été imprudent, il est sorti sous la pluie sans bottes ni parapluie, le voilà confiné. Mais dehors, les flocons tombent, ses copains et copines font un magnifique bonhomme de neige. Alors, enrhubé pour enrhubé, Martin se laisse tenter...
Ken est malade. Il a envie de vomir. Il a de la fièvre. et dire que demain il avait une partie de pêche. Ça n'est vraiment pas de chance. On frappe à la porte de sa chambre; Ken va ouvrir. Il se retrouve nez à nez avec un énorme ours en blouse blanche, une serviette de cuir à la main : docteur Ours !
Le Docteur Souris ne connaît pas d'autre remède que les piqûres. Mais Héléna, son infirmière d'un jour, a de bien meilleures idées.
Rien ne va aujourd'hui ! Ours s'endort tout le temps, Lapin a les oreilles qui tombent et Ecureuil a Hérissonne coincée dans sa queue... Le chant du violoncelle et de la flûte résonne dans la forêt. C'est le docteur Pépita qui vit là -haut sur la montagne avec son petit chien. Elle accueille les animaux dans son jardin de fleurs et soigne les maux et les cœurs de chacun, même celui du loup !
Il s’appelle David. C’est le garçon aux cheveux fleuris, et c’est mon meilleur ami. Mais, un jour, alors que j’arrosais les cheveux de David, un de ses pétales m’est resté dans la main…
Chaque matin, Lapin descend au village chercher le pain et le journal. Tout en pédalant avec entrain, il chante à pleins poumons des airs d'opéra. Mais un jour, gloups ! il avale un puceron...
Quand les parents donnent un prénom bizarre à leur petit.e chéri.e, c'est bien souvent parce qu'ils ont une excellente raison de le faire. Une raison d'amour et de protection. À sa naissance, Kenbougoul s'appelait autrement. Comment ? Chuuuuuut… c'est un secret ! Que vous découvrirez en même temps que le récit paternel de son sauvetage par le Docteur Phacochin et l'union sacrée de toute sa famille.
Léo, le grand frère d’Élia, a des oiseaux. Il en prend soin et les nourrit chaque jour. Pas question de les partager. Évidemment, Élia est fascinée par les oiseaux, et tentée de leur donner la becquée, elle aussi. Alors, quand Léo lui dit non pour la centième fois, Élia se venge en avalant les biscuits des oiseaux. « Tu vas te transformer en oiseau, des plumes vont te pousser et demain je te mettrai en cage avec les autres ! » maudit Léo. Aïe, ça gratte ! Élia a l’impression que c’est exactement ce qui est en train d’arriver…
L’automne qui frappe à la porte plonge Zouzou dans une profonde mélancolie. Pour Olga et ses amis, il en va tout autrement. Et si on chantait…?
À la suite d’un accident, la maman de Larida est hospitalisée. Larida, sa petite fille, n’en sait rien. On la confie à des voisins, les Danielli. Ils sont très gentils avec elle. Pour la consoler, M. Danielli lui raconte l’histoire de l’Oiseau bleu. Il croit l’apaiser, mais Larida, au début, ne veut rien entendre et déteste cet homme qui bredouille chaque soir ce conte cruel. Pourtant, peu à peu, elle puise dans son imaginaire la force d’entrer en contact avec sa mère et avec un autre enfant, étrange, qui tous les jours lui parle. Jusqu’à quel point leurs histoires finissent-elles par se confondre ?
Pérou, 1986. Être admise dans une clinique neurologique ne faisait pas vraiment partie des projets de Laila… Mais si ses symptômes ne s’étaient pas manifestés, jamais Laila n’aurait rencontré El Rato. Et jamais ils n’auraient découvert un étrange journal, écrit en 1941 par un certain Dr Clarke, dans lequel le dessin d’une fleur allait changer le cours de leur existence. Utilisée par les chamans de la tribu de K., la Fleur Perdue aurait un grand pouvoir de guérison (encore faut-il la dénicher). Lorsque le diagnostic tombe pour Laila, et que l’espoir ne semble plus permis, les deux amis décident de tenter le tout pour le tout : trouver la fleur et ainsi guérir Laila. Mais pour cela, un long voyage des Andes à la forêt amazonienne les attend, un long voyage semé d’embûches…
Ernest attendait sagement à l'arrière de la voiture de son père, quand il les a vues débouler. Deux filles échappées du pavillon psy pour ados. L'une s'est installée au volant, l'autre a pris la place du passager. Et voilà comment Ernest, fils de médecin, s'est retrouvé embarqué dans une folle équipée en compagnie de Lili, bipolaire, et d'Elodie, atteinte d'un autisme sévère. Pour être honnête, Ernest n'a rien fait pour les arrêter. Comme si lui aussi avait envie de s'évader, loin, bien loin de son destin tout tracé. Un road-trip de dingue !
Alia est grosse, elle ne peut pas s'empêcher de manger tout ce que sa maman lui prépare, tout et plus encore. Elle a peur de s'envoler si son estomac n'est pas lourd. Un jour, ses copains à l'école se moquent d'elle, la traitent de grosse et de moche. Ils veulent lui voler son goûter. Alia décide de se sauver très loin pour leur montrer de quoi elle est capable. Elle court et elle s'arrête quand elle entend un bruit de mastication. Elle voit devant elle la moitié de l'horizon qui disparaît. Alia ne comprend pas. À son réveil elle voit un drôle de bonhomme. C'est un ogre, mais un ogre particulier qui a décidé, lui, de ne plus jamais dévorer d'enfants. Il lui raconte que certains enfants gobés tout crus ont trouvé refuge dans son estomac. Alia trouve que le ventre d'un ogre est une cachette réjouissante. Elle demande à l'ogre de la manger. L'ogre refuse et lui raconte sa vie. Il maigrit à vue d'oeil. Pourtant, il serait faux de croire qu'il ne mange rien. Il tire sur la ligne de l'horizon et tout vient à lui. Il avale de la beauté mais cela ne le nourrit pas. Alia aime cet ogre. Elle s'installe dans son ventre où il lui offre un désert étoilé, son dernier repas de la veille. Ils vo-yagent jusqu'en Chine. Un oiseau dévoré par hasard par l'ogre explique que celui-ci est « anogrexique » et qu'il va mourir : la seule façon de l'aider, pour Alia, est de partir dans le monde des dévorants et trouver le moyen de sauver l'ogre. Elle rencontre tour à tour un personnage qui se nourrit de la mémoire des autres, un personnage qui mange du temps, une sorte de cyclope qui dévore les hommes des yeux - il dévore du même coup leur chagrin - et enfin, une femme qui mange des livres. Et au bout de ce chemin, c'est Alia qui est devenue une autre.
Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d'avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d'amour torrides à ses Barbie. Ils n'ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L'une n'est pas très sympathique, l'autre est irresponsable, et... Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.
L'adaptation théâtrale de Oh, boy ! par Olivier Letellier, a reçu le Molière du spectacle jeune public 2010.
Lionel doit se rendre à un mariage. Nicole, l'amie de sa mère, épouse Victor, l'entraîneur d'aviron de Lionel. Sa mère lui intime l'ordre d'enfiler son costume qu'il n'aime pas et, surtout, de faire un effort pour bien parler. Lionel promet mais il a peur. Il ne peut pas s'empêcher de parler le pacanaima, une langue secrète qu'il a inventée, que seul Méli, son compagnon, sa poupée, comprend. Méli a été adopté par Lionel comme lui-même l'a été, autrefois, au Brésil. Le pacanaima, c'était un jeu au début : Lionel a mélangé les M et les Q. Cela produit de drôles de phrases com-me " les couches volent " à la place de : " les mouches volent. " La maîtresse est furieuse, sa maman a de la peine, son papa dit que ça lui passera. Mais malgré tous les efforts de Lionel, ça ne lui passe pas. Au cours de la cérémonie, Lionel est surpris par la voix d'une femme qui chante merveilleusement et par l'allure de sa fille : une grande, bizarre, tout habillée de jaune. Il l'appelle Sissi pieds-jaunes. À la sortie de la messe, la fille s'approche de lui. La voilà à présent qui pousse un cri strident, un cri de mouette. Sa mère et Nicole les surprennent et c'est la catastrophe. Lionel commence à parler et, malgré lui, le pacanaima revient. Nicole et sa mère rient. Lionel a honte. Il se sauve loin, au bord de l'eau. Sissi l'a suivi. Elle aussi essaie de parler, de se faire comprendre, et Lionel ne comprend rien. Sissi est sourde et muette. Peu à peu, elle essaie de lui apprendre son monde à elle. Et un miracle se produit.