Thème « Littérature classique »
La chenille bleue, le bébé cochon ou encore le chat du Cheshire, vous les retrouverez tous dans ce texte, inédit en France, que Lewis Caroll a spécialement écrit pour les petits avec les illustrations en couleurs de John Tenniel (Edition originale de 1890).
Après la réédition des Fables de La Fontaine, voici celle des fameuses Chansons illustrées par le peintre Boutet de Monvel.
De « Malbrough » à « Dame Tartine », en passant par « Cadet Rousselle », ce sont 24 chansons, du patrimoine français qui sont enluminées ici. Aujourd’hui, certaines sont toujours dans les têtes, d’autres ont été oubliées. Accompagnées de leurs partitions et du texte intégral de leurs paroles, les voilà prêtes à revivre dans les mémoires, dans les bouches des enfants chanteurs et dans les cours de récréation.
« La Verdi, la Verdon », « La pêche des moules », « Trempe ton pain, Marie », « Gentil coq'licot », « Mon pèr' m'a donné un mari », « Compère Guilleri », « Monsieur Dumollet », « Malbrough », « La bergère », « Le roi Dagobert », « Cadet Rousselle », « Nous étions dix filles à marier », « Le rat de ville et le rat des champs », « Ratapataplan », « Dame Tartine », « Le 31 du mois d'août », « Margoton va-t- l'iau », « En revenant d'Auvergne », « Chanson de la mariée », « La bell', si nous étions », « Il était une barque », « Chanson du matelot », « Cendrillon », « La Palisse ».
Une nouvelle sélection de 11 contes : les plus connus, les plus souvent cités dans les programmes scolaires, auxquels a été ajoutée l’inévitable « Reine des neiges » qui n’apparaissait pas dans les précédents volumes (elle est bien éloignée de celle de Disney, mais peut fournir l’occasion d’une comparaison intéressante entre le texte et le film avec des élèves).
« La princesse au petit pois », « La petite Poucette », « La petite sirène », « Les habits neufs de l’empereur », « L’intrépide soldat de plomb », « Le rossignol », « Le vilain petit canard », « La reine des neiges », « La bergère et le ramoneur », « Les souliers rouges », « La petite fille aux allumettes ».
Andersen a su écouter la riche culture orale de son pays natal - le Danemark - et comprendre la sensibilité romantique qui bouleversait sa génération dans toute l'Europe. Cette double inspiration a fait écrire à Andersen des contes si profondément de son époque et de son pays qu'ils sont devenus universels.
Ce volume contient : « Le briquet », « La princesse sur un pois », « Les fleurs de la petite Ida », « Le compagnon de voyage », « La petite sirène », « Les habits neufs de l'empereur »
Andersen a su écouter la riche culture orale de son pays natal - le Danemark - et comprendre la sensibilité romantique qui bouleversait sa génération dans toute l'Europe. Cette double inspiration a fait écrire à Andersen des contes si profondément de son époque et de son pays qu'ils sont devenus universels.
Ce volume contient : « L'aiguille à repriser », « La bergère et le ramoneur », « La petite fille et les allumettes », « L'ombre », « La vieille maison », « Le chanvre », « Ce que le vieux fait est bien fait », « Le shiling d'argent », « Les aventures du chardon », « Le jardinier et ses maîtres »
Jakob et Wilhelm Grimm recueillent eux-mêmes les histoires auprès de conteurs. Ils les transcrivent fidèlement sur place. Ensuite, Wilhelm donne aux contes leur forme définitive en les réécrivant. Le respect de la version originale du conteur et la sensibilité avec laquelle Wilhelm coule les contes dans le moule de l'écriture rendent le travail des frères Grimm exemplaire.
Le volume contient : « Le roi-grenouille », « Histoire d'un individu qui voyageait pour apprendre à frissonner », « Le loup et les sept cabris », «Hansel et Grethel », « Le pêcheur et sa femme », « Le valeureux petit tailleur », « Madame Hollé », « Les musiciens de la ville de Brême », « Les trois cheveux d'or du diable », « Table-couvre-toi, âne-d'or et bâton-hors-du-sac », « Le Petit Poucet »
Tous les autres contes des frères Grimm se trouvent dans les volumes II et III de la même collection.
Jakob et Wilhelm Grimm recueillent eux-mêmes les histoires auprès de conteurs. Ils les transcrivent fidèlement sur place. Ensuite, Wilhelm donne aux contes leur forme définitive en les réécrivant. Le respect de la version originale du conteur et la sensibilité avec laquelle Wilhelm coule les contes dans le moule de l'écriture rendent le travail des frères Grimm exemplaire.
Le volume contient : « Les souliers usés par la danse », « Les six serviteurs », « La fiancée blanche et la fiancée noire », « Mont Simeli », « Les thalers des étoiles », « Neige-Blanche et Rose-Rouge », « Maître Poinçon », « La gardeuse d'oies près de la fontaine », « La vraie fiancée », « Le lièvre et le hérisson », « Le fuseau, la navette et l'anguille », « Le paysan et le diable », « Le maître voleur », « La tombe ». Tous les autres contes des frères Grimm se trouvent dans les volumes I et II de la même collection.
« As-tu vu comme il est laid ? On dirait un vieux balai ! Longue et sale est sa tignasse ! C'est bien lui : Crasse-Tignasse ! Jamais, jamais il ne veut qu'on lui coupe les cheveux !... »
En 1845, en Allemagne, paraît « Der Struwwelpeter » ou « Pierre l'ébouriffé » qui deviendra un classique du livre d'images, traduit un peu partout dans le monde. Son auteur, le Docteur Heinrich Hoffmann, déçu par les livres qu'il trouve dans les librairies, écrit ces histoires en rimes pour son enfant de trois ans, des histoires cocasses et cruelles.
De « La cigale et la fourmi » au « Loup et l'agneau », un choix de vingt-six fables, illustrées par Boutet de Monvel.
Quand Taupe décide de quitter sa maison, il ne se doute pas un instant de ce qui l’attend dehors. Et, surtout, il ignore à quel point cette décision va bouleverser sa vie. Il fait d’abord la connaissance de Rat, puis de Crapaud, et, enfin, de Blaireau. Tous trois deviennent bientôt ses amis et, grâce à eux, Taupe découvre la rivière, parcourt les routes, explore la forêt… Dans tous ces endroits, nouveaux pour lui, il vit des moments de bonheur intense, mais il affronte aussi l’inquiétude et la peur.
Le Vent dans les saules est paru pour la première fois en 1908 en Grande-Bretagne. Avant de devenir des héros de livre, Taupe, Rat, Blaireau et Crapaud ont d’abord existé dans les lettres que l’auteur, Kenneth Grahame, adressait à son jeune fils, Alastair, quand ce dernier passait les vacances d’été loin de son père. Cette fantaisie animalière écrite dans une langue enchanteresse nous ravit et nous divertit. Cependant, derrière une apparence de légèreté, elle nous parle de nous : de notre besoin de rencontres et de découvertes, mais aussi de notre peur de l’autre et de la nouveauté – et ce, quel que soit notre âge. C’est ce qui fait du Vent dans les saules un livre pour toute la vie.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.
M.et Mme Little attendaient un enfant, et c'est avec une souris de 5 centimètres de haut qu'ils sont rentrés de la maternité. Un souriceau prodige nommé Stuart, qui sait parler et marcher dès la naissance et pour lequel il va falloir rendre la maison confortable et sûre. Mais Stuart est un aventurier qui n'aime ni le confort ni la sécurité. Ce qu'il aime, c'est conduire des bolides modèles réduits, sur la route et sur les flots. Jouer à être le Président du Monde. Se battre au tir à l'arc avec un chat assassin. Tomber amoureux de Margalo, le roitelet femelle et partir à sa recherche, vers le Nord, infatigablement...
Ce grand classique de la littérature américaine, écrit en 1945 par E.B White, est devenu un film avec Geena Davies dans le rôle de Mme Little et la voix de Michael J. Fox dans le gosier de Stuart.
Dans le récit connu sous le titre Les Aventures de Pinocchio, qui commença à paraître en juillet 1881 dans Il Giornale per i bambini (« Le Journal des enfants »), deux ressorts sont à l’oeuvre : celui du merveilleux d’abord, celui de la morale ensuite. Le succès universel du conte tient en partie à cette lecture ambivalente. Les enfants le plébiscitent en raison de la succession haletante de péripéties dont le schéma est presque toujours celui du malheur surmonté : le pantin perd ses pieds dans le feu puis les récupère miraculeusement, il est pendu par des assassins, mais sauvé par la Fée bleue, il échappe à la prison, aux mâchoires d’un piège qui lui enserre les tibias, au naufrage, à la gueule d’un requin, à son enveloppe d’âne… Le pire, avec lui, est immanquablement frôlé, mais Pinocchio s’en sort toujours, déjouant les traquenards d’un destin qu’il s’obstine à rendre contraire.
Entre fiction bouffonne et grave leçon, Les Aventures de Pinocchio continuent à nous séduire car s’y affrontent deux tendances naturelles et contradictoires de l’humanité : la propension au rêve et l’adhésion au principe de réalité.
« Comme tout ce qui relève du grand art, les contes de fées séduisent et instruisent tout à la fois. Ils doivent à leur génie particulier de remplir ce double rôle dans des termes qui s'adressent directement aux enfants ». Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées
Cette édition intégrale reproduit le texte original publié à Paris en 1697 : Le petit Chaperon rouge, La Barbe-Bleue, La Belle au Bois dormant, Peau-d'Âne, Les fées, Le Chat botté, Riquet à la houppe, Le petit Poucet et Cendrillon.
Nous avons, par contre, supprimé les petites moralités finales en vers, suivant en cela l'édition de Hetzel et jugeant avec Sainte-Beuve que ces moralités « ne tenaient au récit que si l'on voulait et qu'elles en étaient la date ».
Les illustrations de Gustave Doré ont été réalisées pour l'édition de Jules Hetzel, 1860. L'édition en poche nous a permis de mettre tous les dessins en regard du texte et d'éliminer le petit inconvénient de non-concordance de l'édition originale.
Recommandé dans les programmes scolaires du cycle 3 et du collège
« Serai-je le héros de ma propre histoire, ou ce rôle sera-t-il tenu par un autre ? Ces pages l'apprendront au lecteur. Pour commencer par le commencement, je note que je naquis un vendredi à minuit - du moins me l'a-t-on dit, et je n'ai aucune raison d'en douter... »
Voilà un début engageant. La suite l'est moins : né six mois après la mort de son père, David Copperfield se retrouve vite nanti d'un terrifiant beau-père, dont la soeur, la glaciale et métallique Miss Murdstone, suffirait à elle seule à caractériser l'Angleterre rigide et puritaine du début du XIXe siècle... Car, si David Copperfield est bien l'histoire d'une enfance malheureuse, c'est avant tout une irrésistible galerie de portraits qui laisse le lecteur partagé entre l'effroi et le fou rire : il y a les méchants, bien sûr, comme l'hypocrite et gluant Uriah Heep, mais aussi les excentriques, ces doux dingues que Dickens excelle à dépeindre : M. Dick, qui rédige ses pensées sur un cerf-volant ou l'impayable tante Betsey et sa phobie des ânes...
David Copperfield est sans doute le roman le plus autobiographique de Dickens. C'est aussi, de son propre aveu, son préféré : « Comme beaucoup de pères aimants, j'ai, au fond de mon coeur, un enfant favori. Et il s'appelle DAVID COPPERFIELD. »
« Poe a créé un genre à part, ne procédant que de lui-même, et dont il me paraît avoir emporté le secret ; on peut le dire chef de l’École de l’étrange ; il a reculé les limites de l’impossible ; il aura des imitateurs. Ceux-ci tenteront d’aller au-delà, d’exagérer sa manière ; mais plus d’un croira le surpasser, qui ne l’égalera même pas. […] S’ils ne sont pas fous, les personnages de Poe doivent évidemment le devenir pour avoir abusé de leur cerveau, comme d’autres abusent des liqueurs fortes ; ils poussent à leur dernière limite l’esprit de réflexion et de déduction ; ce sont les plus terribles analystes que je connaisse, et, partant d’un fait insignifiant, ils arrivent à la vérité absolue. »
Jules Verne, Edgar Poe et ses oeuvres
Dans ce volume : « La Chute de la Maison Usher », « Double assassinat dans la rue Morgue », « La Lettre volée », « Le Chat noir », « Le Coeur révélateur », « Le Puits et le Pendule » et « Le Masque de la mort rouge ».