Thème « lettres, correspondance »
Au collège, Salomé parle de ses futures vacances de Noël avec son père, et Étienne sait que rien n'est vrai. Son père est mort et enterré. Tout ce que dit Salomé, c'est menti. Il décide de lui écrire pour qu'elle lui réponde pour de vrai. Ils sont amis depuis l'enfance, vrai, ils ont onze ans, vrai, et ils voient la vie en rose, faux. Car leur vie est dingue, à leurs trousses comme une guerre perdue d'avance. Parce que le père fou d'Étienne a pour habitude de s'enfermer dans la salle de bains, parce que Salomé refuse d'accepter la disparition de son père, mais aussi parce que, tous les deux, ils n'arrêtent pas de se disputer et de se cacher la vérité.
Un jour, Salomé reçoit la plus belle déclaration d'amour jamais faite sur Terre. Étienne lui propose d'aller au cinéma attraper des poux. Ça y est, tout tourne, c'est le voyage sur les grandes routes sans billet de retour, l'heure des baisers dans la bouche et des chagrins oubliés. Tout est écrit, il ne reste plus qu'à agir. Là, plus personne n'a le droit de mentir.
Frankenstein est un roman épistolaire, comme les affectionnait le XVIIIe siècle, dans lequel viennent s’enchâsser plusieurs récits : un récit-cadre, celui du capitaine Robert Walton qui relate à sa soeur Margaret ses aventures maritimes alors qu’il vogue vers le pôle Nord. Là, il rencontre un savant, Victor Frankenstein, qui lui raconte son histoire : ses recherches l’ont amené à donner vie à une créature fabriquée à partir de plusieurs morceaux de cadavres. Le troisième récit est celui de la créature elle-même, qui narre à son tour son histoire. Repoussée de tous, elle réclame une compagne au savant. Il est sur le point d’obtempérer quand il renonce, comprenant qu’il s’apprête à créer une horrible lignée. Mais le monstre va se venger…
Saint-Julien, un village français, le 1er août 1914. Comme tout le monde, la petite Lucienne prépare la fête du village. Mais tout à coup, il règne une atmosphère étrange. Les habitants accourent pour lire les grandes affiches que le garde champêtre est en train de coller sur les murs : mobilisation générale. Charles, le frère de Lucienne, a vingt-deux ans. Il vient de finir ses trois années de service militaire. « Je vais devoir partir, ma Lulu. Je vais aller me battre contre les Allemands », dit-il à sa petite soeur. Et c'est à travers lui, et à travers l'amour qu'elle lui porte, qu'elle aura à affronter, elle aussi, le vrai visage de la guerre.
Qui es-tu, Endive Au Jambon ? As-tu choisi ce pseudonyme parce que tu es débile, ou parce que tu es un psychopathe ?
Depuis que je reçois des mails de toi, je vois des endives partout, et je me suis brouillée avec Irène Lara, ma seule amie.
Comme si je n’avais pas assez de problèmes. Avec ma mère comédienne, incapable de prononcer l’unique réplique qu’on lui a confiée dans un téléfilm crétin. Avec mon père en dépression qui mange des chips à longueur de journée et fricote sur Internet avec une certaine Natacha 833. Avec Désirée Rathanavana, qui me pourrit l’existence sans même le savoir.
Alors, l’endive, je serai demain à 10 heures devant la grille du lycée, avec une barrette dans les cheveux. Viens avec une endive, ou un parapluie, ou une rose. Viens si tu es un homme. Signé : Sandra.
C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie...
Ce livre a été adapté au cinéma par Thierry Benisti (scénario co-écrit par Valérie Zenatti et Thierry Benisti) sous le titre « Une bouteille à la mer » en 2011.
Le film a reçu le « Prix national lycéen du cinéma », organisé par le ministère de l'Éducation nationale.
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie pour négocier avec un certain comte Dracula l’achat d’une propriété en Angleterre. Retenu prisonnier par son hôte, il ne tarde pas à découvrir son effroyable secret. Cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang. Le comte Dracula part pour l’Angleterre où il choisit comme première victime Lucy, une amie de la fiancée de Jonathan qui devient rapidement la suivante sur sa liste…
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d'y négocier avec un certain comte Dracula l'achat d'une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l'effroyable secret de son hôte : cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang - et le jeune homme est son prisonnier. Le comte Dracula part pour l'Angleterre où il choisit pour première victime Lucy, amie de la fiancée de Jonathan, avant de s'attaquer à la fiancée elle-même... Un roman gothique au procédé narratif novateur : lettres, extraits du journal de Jonathan, articles de presse, et même transcription d'enregistrements phonographiques ! La chasse au vampire est ouverte...
Ils sont quatre, les Dupin : Anna, Isidore, Marceau, Olympia. Une romancière, un peintre, un poète, une actrice. Nés dans un coin reculé du Berry puis jetés sur le pavé parisien, comment ont-ils échappé à la misère, à la maladie et aux balles des fusils ? Pour arracher une seule réussite, combien d'amitiés trahies, de manuscrits refusés, de tableaux vendus pour une bouchée de pain, de poèmes cent fois raturés ? Combien d'hommes puissants sur leur chemin, prêts à séduire ou détruire ? « À nous la vie d'artiste ! » est le cri du cœur des jeunes Dupin, et c'est aussi le cri de ralliement de toute la génération romantique, celle qui connut la bohème et les barricades, qui voulut la gloire et la liberté, et que vous allez aimer à travers les lettres de Francœur.
Lorsqu’elle découvre l’étonnante lettre de Max, Flora est à la fois heureuse et troublée, elle reçoit peu de courrier depuis qu’elle est en prison… Que peut bien lui vouloir ce garçon excentrique qui semble persuadé qu’ils ont des points communs ? Que peut-il partager avec une lycéenne condamnée à six mois ferme pour avoir violemment frappé une fille qui la harcelait ? Max ne tarde pas à révéler qu’il vit lui aussi enfermé. Il a quitté le lycée après une grave crise d’angoisse, depuis, il ne peut plus mettre un pied dehors et vit retranché chez lui, avec ses livres, son ordinateur, son chat gourmet et son ukulélé. Flora et Max vont s’écrire, collecter chaque jour des choses lumineuses et réconfortantes à se dire, apprivoiser leur enfermement et peu à peu, avec humour et fantaisie, se construire une place dans le monde.
Pour écrire ce livre, Coline Pierré, alias Flora, la détenue, et Martin Page, alias Max, le reclus, se sont échangé des lettres pendant quatre mois, comme s’il s’agissait d’une vraie correspondance. « C’était une expérience passionnante et très fertile, car la surprise, la découverte de la lettre de l’autre nous donnait envie de rebondir, de nouvelles idées germaient sans cesse. »
Une expérience stimulante pour les deux auteurs qui ont d’autres projets, d’autres envies de textes à quatre mains.
Un dimanche d'ennui et de pluie, Mandy répond à l'une des annonces de son magazine pour adolescents. Il y a un nom : Tracey, une boîte postale à Prescott, très loin de chez Mandy, à l'autre bout du pays. C'est une fille qui cherche des correspondants.
D'abord par jeu, puis de plus en plus sérieusement, avec bientôt toute la fougue qu'on met dans les histoires d'amitié comme dans les histoires d'amour, quand on a quinze ans, Tracey et Mandy font connaissance. Elles se racontent. Elles s'apprivoisent. Elles commencent par broder un peu, par enjoliver certaines choses, mais très vite, elles finissent par se dire la vérité, toute la vérité. La vérité, c'est que Tracey est en prison, dans un centre de détention pour mineures, que Tracey est une « crasse », comme on dit là-bas, qu'elle y est pour quatre ans. La vérité, c'est qu'elle n'est pas celle que Mandy croyait. Et réciproquement. Ce qui plaisait à Tracey, au début, chez Mandy, c'était sa « normalité ». Famille, lycée, amoureux, loisirs. Or chez Mandy aussi, il y a une faille. Elle a peur de quelque chose. Ou plutôt de quelqu'un. Tout le temps peur. C'est Steve, son frère. Il a dix-sept ans, et il la hait. Pas comme les frères disent qu'ils haïssent leur soeur, pour de rire. Il la hait pour de vrai. Et la haine, Tracey sait ce que ça signifie.
Attention, mauviettes et faux-jetons s'abstenir : ce roman a été qualifié par un critique australien de « livre le plus pernicieux que j'aie jamais lu », et accusé de ravaler le sadique et morbide « American Psycho » au rang de bluette inoffensive. Méfiez-vous des critiques australiens ; c'est une histoire superbe, originale et forte, dont les rebondissements incessants nous laissent pantelants et bouleversés.
Lettre de déclaration, lettre de rupture ; lettre de sollicitation, lettre de consolation ; lettre-conversation et lettre-soliloque ; lettre sérieuse et lettre facétieuse ; lettre à un amant, à un ami, à un inconnu ; lettre pour raconter, pour argumenter, pour émouvoir…
L’humaniste Érasme remarquait à la Renaissance que la forme épistolaire est un genre qui « varie presque à l’infini ».
C’est de cette diversité foisonnante que la présente anthologie souhaite donner un aperçu. Rassemblant des lettres authentiques et privées, elle propose un parcours qui, des modèles fondateurs de la littérature latine, conduira le lecteur jusqu’à l’aube du XXe siècle, lui faisant découvrir au passage le lyrisme passionné de l’amoureuse Héloïse, le naturel très codifié des épistoliers classiques, la verve polémique des philosophes des Lumières, ou encore quelques-unes des mille facettes des correspondances d’écrivains du XIXe siècle.
Inscrite au programme de français des classes de quatrième, la lecture d’un recueil de lettres comporte des atouts pédagogiques multiples : elle permet d’entrer dans l’intimité des écrivains, de comprendre comment s’élabore leur oeuvre, de voyager, par leur regard, non seulement dans l’histoire littéraire, mais aussi dans l’histoire tout court, et d’aborder une grande variété de registres.
Les oiseaux rares ont besoin d’un refuge. Quand ils se sont connus, Flora et Max vivaient chacun dans une cage. Elle était en prison et lui vivait reclus dans sa chambre. Leur seul moyen de communiquer était de s’écrire des lettres.
Aujourd’hui Flora sort et elle revient à la vie. Mais revenir à la vie, ce n’est pas rentrer dans le moule. Elle va étudier l’anthropologie parce que c’est inutile, trouver un appartement avec des cafards, et prendre un petit boulot dans la maison de retraite pas comme les autres située près du lac. Max va apprendre la cuisine, jouer de son ukulele et ensemble ils vont essayer de s’aventurer dans la jungle de la vraie vie. Mais un projet dévorant de centre commercial menace le fragile équilibre qu’ils mettent en place. Il va falloir se battre et se frotter aux autres pour y survivre. Avec toutes les armes des faibles, et le courage des oiseaux.
Manu et Nono ont reçu une lettre. Ce n’est pas tous les jours. Mais les deux copains ne savent pas lire. Comment faire ? Heureusement, la chouette Ursule peut les aider. Parce que se débrouiller avec les mots, ce n’est pas toujours facile. Et quand on a envie d’inventer un poème parce qu’on a vu quelque chose de très beau, c’est encore plus difficile !