Thème « jouets »
Tout commence le jour où tante Léa offre à Carlotta deux horribles peluches. En les voyant, la petite fille a envie de pleurer. Mais, pour ne pas faire de peine à sa tante, elle les emmène dans sa chambre. Soudain, les peluches se mettent à parler. Tingueli-Tingueli, hoquette l'une, Kataro-Kataro, grogne l'autre. Carlotta est terrorisée. Et si elles étaient des monstres déguisés en peluche ? Carlotta doit vite apprendre à ne pas avoir peur...
C’est un grand jour pour Charlotte et Mona. Aujourd’hui, elles vont entrer dans leur nouvel appartement. Chacune y aura sa chambre. Dans celle de Charlotte, il y a un grand placard. Dans celle de Mona, il y a une cheminée. Mais… cela voudra dire que leurs peluches seront séparées ? Et où lira-t-on une histoire ce soir ?
Ce livre réunit trois histoires de Charlotte et Mona : La chambre de gauche et la chambre de droite, Radio Pistache et Le fantôme de Charlotte.
Charlotte et Mona pourraient être les petites cousines de Delphine et Marinette, les deux soeurs des Contes du chat perché, de Marcel Aymé, auxquels Florence Seyvos voue une admiration infinie. Ses deux héroïnes ne vivent pas à la ferme entourées d’animaux dotés du langage, mais s’installent dans un nouvel appartement et ont des peluches et des poupées qui n’ont pas la langue dans leur poche.
Tout commence le jour où Élisa gagne un lot sur le stand de tir à la carabine de la fête foraine et choisit une peluche étrange, tout en longueur et pas très belle, qui ressemble à une grande saucisse. Ce sera sa peluche préférée. Mais, à la maison, sa mère trouve Grande Saucisse tellement moche qu'elle ordonne à Élisa de la jeter à la poubelle. Élisa essaie d'obéir, seulement Grande Saucisse est têtue, on ne se débarrasse pas d'elle si facilement. La peluche résiste aux éboueurs et au chien du voisin. Elle est même décidée à survivre dans la grande forêt. De plus, Élisa n'a pas dit son dernier mot.
Dans un pays où il neigeait toujours à Noël, où les parents achetaient avec bonheur des cadeaux pour leurs enfants chéris, un homme et une femme souhaitaient avoir un enfant à eux, même un peu raté ou décevant. Rien n'aurait pu les réjouir autant. Ils avaient rempli de jouets une chambre d'enfant mais elle restait désespérément vide. Alors, par une nuit de Noël, ils firent à nouveau ce souhait le plus cher à leurs cœurs et Camélia, une petite fille au visage noir, apparut. En entrant dans la chambre de ses parents, Camélia découvrit deux petits cœurs rouges palpitants de bonheur. Les cœurs de ses parents.
« Le souhait » est un cœur qui bat. Un cœur étrange et stupéfiant, un cœur tendre à pleurer, un cœur lucide et cruel, un cœur simple qui ne vous quitte plus. Il est, au-delà même de l'étrange beauté de sa narration, une rencontre avec la puissance de la littérature et ses sensations, une promesse, les mots sauvent le réel. Dans leurs bras, on se sent moins seul, on comprend les choses cachées et silencieuses, le besoin de l'autre, le temps des chagrins, l'amour orphelin.
Lola a eu du mal à convaincre sa mère de lui acheter un tomatchou. Qu'est-ce que c'est que ce jouet au juste ? Et voilà qu'en plus il empêche Lola de dormir la nuit. Car le tomatchou complique la vie de tout le monde. Certes, il est mignon, surtout quand son coeur clignote de bonheur. Mais il est aussi très exigeant. Il a toujours envie de quelque chose. Et, à l'école, il provoque des bagarres dans la cour. Pas étonnant que la maîtresse le confisque...
Au rayon peluches du grand magasin, il y a des piles de girafes, des centaines d’ours blancs ou bruns, des lions, des phoques, et un mogwaï aux yeux tendres, brillants, un mogwaï irrésistible.
Marion passe la main dans la fourrure du mogwaï.
Elle pourrait revenir lundi, pour l’acheter avec son argent du mois. Mais elle est sûre que quelqu’un va venir dans les cinq minutes et l’emporter. Elle ramasse le sac avec la jupe et y fourre le mogwaï. Elle en a presque un arrêt cardiaque mais il n’y a aucun problème. Aucun problème jusqu’au retour à la maison…
« Céline cherche un gardien des yeux. Mais il n’y a que des montagnes de peluches. Des girafes, des lions, des marsupilamis, des chats, des lamas, des chiens. Et, entre deux ours bruns, un mogwaï. De longs poils blancs retombent sur son petit nez retroussé. Il a de gros yeux tendres et brillants. Deux grandes oreilles roses s’échappent de sa fourrure comme des antennes. Marion est certaine que jamais, jamais, il n’a existé de peluche plus adorable. Ce mogwaï est unique et il est là pour elle. »