Thème « jeu, image, son, langage »
Souvent, on n’ose pas dire tout haut ce qu’on pense tout bas : que ses enfants mangent comme des cochons, que la voisine est une vieille bique, qu’on regrette de s’être conduit comme un âne…
Dommage ! Car pour peu qu’un papa se laisse aller à pousser son cri de révolte quand ses trois enfants se battent à table à coups de yaourts : « Bande de cochons ! », aussitôt les voilà qui se transforment en une vraie bande de vrais petits cochons ! Grouiiiikk !
Et ce n’est pas fini. Ils filent vers la forêt où les attend le loup…
Le matin, quand Benny prend son bain, sa maman lui dit : « Besoin d’un coup de main, mon p’tit pinpin ? » Benny répond : « Enfin Maman, Teddy et moi, nous sommes grands maintenant, on peut se laver tout seuls ! ». C’est bien ce qu’il fait aussi lorsqu’il s’habille, va aux toilettes, prend son petit déjeuner. Mais au moment du dodo, Benny dit : « Teddy et moi, on est encore trop petits pour dormir tout seuls ! »
Ce conte très célèbre est ici proposé dans une version sans texte. Simplement en noir et blanc. C'est le langage visuel, simple et original, qui permet aux enfants de reconstituer les histoires... ou bien de les inventer.
Une petite fille aux boucles blondes s'égare dans la forêt en cueillant des fleurs. Elle est fatiguée, elle a faim et elle pleure. Dans une clairière, elle découvre une étrange maison dont la cheminée fume. Elle s'approche d'une fenêtre et découvre alors une grande table avec, tout autour, trois chaises : une grande chaise, une moyenne chaise et une toute petite chaise. Et devant chaque chaise, un bol de soupe. Un grand bol devant la grande chaise, un moyen bol devant la moyenne chaise et un tout petit bol devant la toute petite chaise...
Gerda Muller rêvait de reprendre ce grand classique qu'elle avait déjà illustré il y a longtemps. Elle s'est offert ce cadeau... pour ses quatre-vingts ans. Et c'est avec le soin infini qu'on lui connaît et un immense plaisir qu'elle a caché partout dans les images, les grands, les moyens et les petits objets... pour que les tout jeunes lecteurs aient encore plus de plaisir à les trouver et les reconnaître.
La maman de Georges demande : « Un plus un, ça fait combien, Georges ? » Georges dit : « Il faut d’abord que je mange. » Alors, sa maman lui donne à manger. « Trois plus trois, ça fait combien Georges ? » Et Georges répond : « C’est l’heure de la sieste ». Georges rêve de calculs et d’arbres. Comment Georges va-t-il réussir à se sortir de ce fichu rêve ? Courage Georges !
Louison a un doudou qui s’appelle Roméo. Il la suit partout. Un jour, sa maman lui dit que les doudous sont pour les bébés et qu’à son âge, il serait temps de se séparer de Roméo. Hélas, il ne l’entend pas de cette oreille… Et si Louison l’occupait en lui apprenant des choses de grands ?
C’est la nuit. Tout le monde dort, sauf le Petit Lapin en peluche d’Étienne.
« Comme j’aimerais être un vrai lapin sauvage et me promener sous la lune ! » se dit-il. Armé d’un crayon pointu, au cas où il rencontrerait un renard,
Petit Lapin s’aventure dans le jardin. Et comme toujours dans la vraie vie, les choses ne se passent pas comme prévu. Les vrais lapins sauvages mangent des choux et n’ont pas du tout envie de se promener sous la lune… Quant au renard, c’est une renarde ! Elle trouve Petit Lapin immangeable, mais suffisamment à son goût pour en faire un compagnon de balades nocturnes !
La bonne odeur de la tendresse - Chaque soir, Maman Taupe lit une histoire à son Taupinou. Puis, vient le moment du câlin. Il pourrait durer toute la nuit. Pourtant, Taupinou doit rester tout seul dans son lit après le dernier bisou. C’est à ce moment-là que rien ne va plus. « Maman, la nuit fait plus de bruit que d’habitude ! dit Taupinou. Je voudrais un peu de toi avec moi. S’il te plait. »
Il était une fois un petit lapin qui ne savait dire qu'une chose : CACA BOUDIN ! Du matin au soir et du soir au matin : CACA BOUDIN ! À l'heure de la soupe et à l'heure du bain : CACA BOUDIN ! Il manque un loup à cette histoire, le voilà, tiens : CACA BOUDIN !
Lapinou et Lapidoux adorent jouer à cache-cache. Aujourd'hui, c'est Lapidoux qui s'y colle. Il compte jusqu'à 10, et commence à chercher. Tiens, deux oreilles dépassent d'un buisson. Mais au toucher, elles ne sont pas du tout douces comme celles de Lapinou. Et pour cause, ce sont celles du grand loup gris. « Chut ! » dit le grand loup gris. « Pour une fois que je fais une partie de cache-cache avec le vieux loup roux. Tu vas me faire repérer ». Lapidoux s'éloigne sur la pointe des pattes, tout émotionné. Un peu plus loin, les branches d'un arbre ont bougé. Deux oreilles dépassent. Mon Dieu qu'elles sont rêches ! Et pour cause, ce sont celles du vieux loup roux. Il était en train de compter, et maintenant, il ne sait plus où il en est. « Vous en étiez à trois », je crois, risque Lapidoux, avant de s'éloigner sur la pointe des pattes. Un peu plus loin, un bouquet de roseaux frémit. Mais oui, et ce sont bien des oreilles qui dépassent. Lapidoux les attrape. Horreur ! Ce ne sont pas du tout celles de Lapinou, mais celles d'un gros loup noir. Et celui-ci ne joue pas du tout à cache-cache !
Si Marion n'a pas le droit de voir l'intérieur de la boîte mystère de son frère Simon, c'est pour une bonne raison : c'est parce que c'est quelque chose de terrible, d'horrible, de monstrueux qui fout la pétoche ! Quelque chose qui se cache et qui ferait mieux de rester caché...
En faisant les courses, Calinours a dépensé tout son argent. Mais pourquoi son panier est-il à nouveau vide ?
Sur la plage, trois enfants jouent aux pirates. Heu, pardon ! Trois marins courageux, Jules, Léo et Gaspard, construisent un fier galion et partent à l’aventure, prêts à braver l’ouragan et à affronter l’ennemi. Levons l’ancre ! À nous le butin !
Chaque jour, Carré descend dans sa grotte, prend une pierre et la pousse jusqu’au sommet de la montagne. C’est son travail. Un jour, Cercle passe par là. « Je ne savais pas que tu étais un sculpteur ! lui dit-elle. Il faut que tu fasses une statue de moi ! »
Un jour, Cercle, Carré et Triangle jouent à cache-cache. Cercle énonce les règles : « Interdiction de se cacher derrière la cascade. » Triangle veut prouver qu’il n’a pas peur du noir et passe derrière la cascade. Il y fait un noir d’encre. Cercle, Triangle, toutes les formes se confondent. Toutes ? mais quelle est cette forme silencieuse dans le noir ?
Oh là là ! Qu’est-ce qu’il a ce bébé-là ? Un gros chagrin. Et un gros chagrin, on doit s’en occuper.
Ses amis sont là pour le mettre au chaud dans un joli foulard, le bercer, lui parler, l’entourer. Ils lui laissent le temps de s’envoler pour pouvoir à nouveau s’amuser.















