Thème « jeu, image, son, langage »
Non seulement mon bus est très joli dans son bel habit rouge, mais il est utile. Il transporte des passagers, un chien, puis deux chats, et encore trois… Et tout ce petit monde ne se bagarre pas, non non. J’en emmène certains prendre le bateau. D’autres, monter dans le train. D’autres encore ont un avion à attraper, avant que je puisse rentrer chez moi. Mais ce n’est pas tout ! Mon bus t’est très utile à toi aussi. Oui, si tu veux, il peut t’apprendre à compter. Un, deux, trois, ouah ouah, miaou, montez, c’est parti !
On ne les compte plus, les albums de Byron Barton qui ont fait la joie des petits, avec leurs couleurs de flower power et l’allure caractéristique des personnages, ronds et nets. Mais Byron n’avait encore jamais contribué à nourrir chez les enfants le goût de compter justement, sur les doigts, jusqu’à cinq, pour commencer… Jusqu’à devenir (pourquoi pas ?) les mathématiciens de génie que le XXIe siècle attend. Ne riez pas ! Souvenez-vous plutôt que « tout se joue avant six ans » !
Ce n'est pas la pluie qui va empêcher Olie-Boulie de sortir se promener. Elle emmène avec elle son parapluie et sa Doudoue. Les voilà qui splitchent dans les flaques, et qui sclaquouillent dans la gadoue. Et après la pluie, le beau temps… Encore une occasion de s'amuser délicieusement dans une douce brise ensoleillée, avant de prendre un bon goûter !
Elles dorment toujours ensemble, se promènent toutes les deux et se serrent dans les bras. Elle peut lui dire tous ses secrets, elle ne les répétera jamais. Quand les méchants menacent Olie-Boulie, sa Doudoue les met en fuite ! Quand les malheurs la tristifient, sa Doudoue la détristifie. Entre Olie-Boulie et sa Doudoue, c'est l'amour fou, l'amour qui résout tout.
Robyn est un petit ourson gourmand. Il pense qu'il pourrait facilement manger deux petites fourmis, trois petites souris, quatre grenouilles, cinq canaris, six lapins, sept moutons... jusqu'à combien sait-il compter ?
Les manèges ne restent pas toujours sages quand les enfants sont partis. La nuit tombée, Pimpon, camion de pompier, Pouêt-pouêt la dépanneuse et Zinzin l'hélicoptère ont des envies folles de vitesse. Ils tournent si vite, que le manège s'envole. Attention à l'atterrissage !
Normalement, les poussins font Piou Piou. Et puis c'est tout. Mais ce petit poussin-là, voyez vous, aime les langues étrangères. Et ce qui lui plaît, quand il va se promener, c'est d'apprendre à faire Couic Couic! comme la souris, Kronk Kronk! comme le cochon et Miaou Miaou! comme le chat.
Un monsieur avec sa canne, est-il plus lent ou plus rapide qu’un monsieur qui court ? Quand je suis sur les épaules de Papa, suis-je plus haut ou plus bas que quand il me repose par terre ? Est-ce que je dois m’habiller différemment selon qu’il fait plus chaud ou plus froid ? Du plus grand au plus petit, du plus propre au plus sale, du plus large au plus étroit, du plus près au plus loin, ces pages aux allures de dessin animé nous font comprendre en un clin d’oeil de nombreuses notions et retenir les mots qui s’y prêtent, tout en s’amusant.
L'important, c'est ce qui n'est pas visible d'emblée, ce qui se cache, ce qu'on imagine : une cabane de bagarre sur le lit.
Les tout-petits aiment que les plus grands jouent avec eux. Mais ce qu’ils aiment par-dessus tout, c’est quand il y a dans les parages un plus petit qu’eux. Alors là, c’est la fête ! Non seulement le tout petit peut jouer, mais il devient le grand de quelqu’un. Le petit bébé espiègle de cet album propose successivement à son chien d’attraper un ballon, de jouer à cache-cache, de grimper très haut. C’est trop dur pour un tout petit chien, qui préfère jouer à se faire des câlins et des chatouilles !
Le marchand a donné un ballon à Akiko. Les ballons sont faits pour s'envoler. C'est pour ça qu'on leur met une ficelle. Chaque fois qu'Akiko lâche la ficelle, le ballon monte au plafond. Heureusement, maman a une idée formidable : elle attache une cuiller à l'extrémité de la ficelle. Maintenant, le ballon flotte. Il est juste à la hauteur d'Akiko. Alors elle l'emporte au jardin, cueille des fleurs pour lui et lui propose du thé. Ce que voudrait Akiko, c'est dîner avec le ballon, dormir avec le ballon, et qu'il reste toujours avec elle. Mais les ballons sont faits pour s'envoler. Alors comment faire pour ne pas être triste ? Une merveille d'intimisme et de délicatesse venue du Japon.
Chez eux, les saisons se succèdent paisiblement. L'année est ponctuée de fêtes et de sorties culturelles, mais aussi rythmée par le travail, les courses et l'école. Ils partagent tout, l'espace et les sentiments forts. Personne n'est exclu, ni les vieillards, ni les sans-abri. Le potager est partagé, l'épicerie est solidaire. Comme il est éloquent, cet imagier sans paroles ! Est-ce la vie rêvée des chats qu'il nous dépeint, ou un aperçu de la nôtre, possible ?










