Thème « jalousie »
Louis Beaugosse est heureux. C'est le jour de son mariage. Il a rendez-vous avec Anabelle pour la conduire devant monsieur le Maire. Mais Anabelle n'est pas là. À sa place, Louis rencontre ses deux soeurs qu'il ne connaissait pas. Elles sont laides, vraiment laides, et bizarres, très bizarres. Louis est paniqué. Les soeurs d'Anabelle le dévorent des yeux.
La Tiotte et la Grande sont jumelles. Tiotte, née quelques minutes après sa soeur, souffre du désintérêt de sa mère et de la liberté dont bénéficie son aînée. Elle ne sait quoi inventer pour attirer l'attention de sa mère. Lui parler ne sert à rien, imiter sa soeur non plus. Elle s'enferme dans des souvenirs lointains où elle essaie de retrouver des signes de bonheur. Un jour, grâce à la rencontre avec un jardinier, elle a une idée, une idée lumineuse pour exister, enfin.
Alicia a trouvé un mystérieux manuscrit d’une adolescente prodige, une certaine Myrtille, âgée de treize ans. Le monde à l’enfer est le genre de roman haletant qui, une fois publié, est programmé pour cartonner auprès des jeunes. Cette Myrtille pourrait réaliser le voeu le plus cher d’Alicia et de Clémence. Les deux amies, passionnées de littérature, rêvent d’écrire ensemble un best-seller qui changera leur vie. Les deux collégiennes y travaillent chaque mercredi, élaborant des scénarios, écrivant des textes qu’elles se lisent l’une à l’autre. Alors, ce manuscrit tombé du ciel, c’est vraiment de la bombe. Une bombe explosive qui risque de faire voler en éclat une amitié que toutes deux pensaient indestructible.
Arlequin et Silvia sont éperdument amoureux l'un de l'autre. Hélas, ils ne sont pas seuls au monde, mais entourés, au contraire, de jaloux, d'envieux et de saboteurs de bonheur. Le prince a fait conduire Silvia à son palais. Il rêve de l'arracher à Arlequin. Flaminia, la confidente du prince, le seconde dans cette tâche, d'autant plus qu'elle n'est pas insensible aux charmes d'Arlequin. Quant à Trivelin, officier du palais, il a un faible pour Flaminia...
Voilà l'histoire racontée dans « La Double Inconstance » de Marivaux, représentée pour la première fois le 6 avril 1723. La pièce n'a rien perdu de sa drôlerie ni de son intérêt. Qui ne s'interroge pas sur l'amour, de nos jours ? Peut-on obliger quelqu'un à nous aimer ? Qui est sincère ? Qui est fidèle ? Que valent les mots ? Que pèsent les actes ? De quoi, de qui avons-nous vraiment besoin ?
Depuis longtemps, Yvan Pommaux avait envie de mettre sa passion de dessinateur de BD au service de son autre passion : le théâtre. Son livre est une vraie mise en scène. Celle d'une répétition de la pièce par une troupe d'adolescents amateurs.
Depuis leur retour d’un séjour linguistique en Angleterre, les relations entre quatre adolescents ont changé. Steph reçoit par la poste d’étranges cadeaux dont il feint d’ignorer la provenance. Fred ne le croit pas, le provoque, lui tend un piège. Entre ces deux-là, la tension monte. De son côté, Anne n’est plus amie avec Karen et s’isole. Devant son miroir, elle tente de se reconstruire. Comment en sont-ils arrivés là, tous les quatre ?
Nous sommes en France, sous la Restauration : période historique de faible lueur, après les feux d’artifice de l’Empire. Privée d’héroïsme et de gloire militaire, une génération de garçons qui les avait rêvés se rabat sur la débauche ou sombre dans le chagrin. C’est le fameux « mal du siècle », dont souffre précisément Octave, le héros de cette Confession. Il faut dire que le jeune homme n’est pas très doué pour le bonheur. Mal remis d’une déconvenue sentimentale, il en garde une misogynie quasi maladive ; et ce défaut, amplifié par son idéalisme, le rend presque invivable. Transposée de la liaison tumultueuse que vécut Alfred de Musset avec George Sand, la passion d’Octave de T*** pour la jolie Brigitte Pierson mènera les deux amants au drame et jusqu’au risque de mourir d’amour. « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux », proclama Musset dans l’un de ses poèmes. Ce livre nous le confirme, en prose, avec l’éclat du génie.
Ici, sur la côte, il fait beau toute l’année, on entend l’océan de partout, la première question qu’on pose en se croisant, c’est : « Ça va, les vagues ? »
Tout est tracé d’avance. À 3 ans, mis à l’eau ; à 9 ans, sponsorisés ; à 15 ans, stage d’hiver à Hawaï. Ensuite, les coaches et la compétition.
C’est comme ça. Normal. On est surfeur de père en fils. Sans réfléchir.
Faustin, lui, veut choisir sa vie. Partir loin de l’océan, avec Lise, dont il est amoureux depuis toujours. Trouver sa voie.
C’est alors qu’arrive un nouveau, Charlie. Il a la grâce. Il danse avec les vagues. Lise ne voit plus que lui. Que faire ?
Que se passe-t-il avec Alexia ? Un jour elle chipote dans son assiette ; le lendemain, elle engouffre un gâteau au chocolat pour six. Elle ne mange plus rien à table mais elle dévore en douce des spaghettis crus. Une seule chose ne bouge pas : Alexia, 15 ans, hait Chloé, sa petite sœur de 12 ans. Chloé a renoncé à la faire changer d’avis à son sujet, elle préfère se faire la plus discrète possible. Qui sait, ça finira peut-être par s’arranger ? Depuis quelques jours, Alexia lui confie des secrets, à elle seule, et Chloé se surprend à penser qu’il suffirait de peu pour que sa sœur aînée l’accepte enfin... Si c’est le cas, Alexia prend un fieffé détour. Sa haine reste intacte, on dirait même qu’elle augmente. Mais qui déteste-t-elle le plus au monde : sa petite sœur ou elle-même ?







