Thème « inventions »
Galilée lui a tout appris : à lire, à écrire, à observer les étoiles, à calculer leur course... Alors, ce n'est pas aujourd'hui qu'il est affaibli par l'âge, la cécité et surtout sa condamnation par le tribunal de l'Inquisition qu'Angelo va laisser tomber le vieux professeur. Oui, le génie a osé braver l'interdit de L'Église en démontrant que la Terre tourne autour du soleil ! De protégé, Angelo le jeune berger toscan devient protecteur du savant, en emportant en cachette jusqu'aux Pays-Bas le manuscrit interdit de Galilée, le Discours sur les deux sciences nouvelles, le premier livre de physique du monde, pour le faire imprimer librement...
Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums.
Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ?
On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?
Il y a des vies courtes mais bien remplies, et qui laissent une trace glorieuse. Telle fut celle de Jean-François Champollion, qui vécut au début du XIXe siècle et mourut à l'âge de quarante-deux ans. Passionné d'Égypte ancienne, il fut le premier à déchiffrer les inscriptions mystérieuses qu'on a trouvées gravées et sculptées sur les temples et les monuments du temps des pharaons.
Angostura, au bord de l’Orénoque, 13 juin 1800. Fils d’une esclave, séparé de sa mère à 5 ans, Pablo est devenu le souffre-douleur de ses demi-frères et n’a guère d’espoir de mener une vie meilleure, quand deux savants européens font escale dans son village. Humboldt et son ami Bonpland traversent l’Amazonie pour dresser l’inventaire de sa faune et de sa flore. Ils remarquent vite la curiosité naturelle, l’esprit vif et les dons pour le dessin de Pablo, et l’emmènent avec eux. En forêt, le garçon sauve la vie de Bonpland. Pendant la traversée vers Cuba, lors d’une tempête, il met à l’abri leur bien le plus précieux : un herbier géant. Galvanisé par leur confiance, Pablo renoue avec son rêve de gosse : retrouver sa mère…
Frankenstein est un roman épistolaire, comme les affectionnait le XVIIIe siècle, dans lequel viennent s’enchâsser plusieurs récits : un récit-cadre, celui du capitaine Robert Walton qui relate à sa soeur Margaret ses aventures maritimes alors qu’il vogue vers le pôle Nord. Là , il rencontre un savant, Victor Frankenstein, qui lui raconte son histoire : ses recherches l’ont amené à donner vie à une créature fabriquée à partir de plusieurs morceaux de cadavres. Le troisième récit est celui de la créature elle-même, qui narre à son tour son histoire. Repoussée de tous, elle réclame une compagne au savant. Il est sur le point d’obtempérer quand il renonce, comprenant qu’il s’apprête à créer une horrible lignée. Mais le monstre va se venger…
À Heinzerdof, petit village de Moravie, Johan Mendel attend le grand départ pour le lycée d'Opava. Fils de métayer, il doit participer aux moissons l'été, alors qu'il ne pense qu'à sa rentrée scolaire et à sa passion des plantes. Il a tout juste seize ans en cet automne 1838 et il rêve d'une vie en correspondance avec ses aspirations. Étudier encore et encore, construire son avenir, et ne pas mettre ses pas dans ceux de son père. Il brûle d'aller plus loin. Mais, sans cesse, les épreuves se mettent sur sa route et le rappellent aux dures réalités de sa condition modeste. Il est contraint de travailler en parallèle de ses études, au risque d'y perdre la santé. Alors, une chance lui est offerte : entrer au célèbre monastère de Brünn pour poursuivre ses études et y pratiquer l'hybridation. Très vite, tout s'accélère pour Johan, devenu Frère Gregor, entre la vie monacale, les cours à l'université de Vienne et les vives querelles d'idées de l'époque. Responsable du jardin expérimental du monastère, Gregor Mendel se lance dans une exploration patiente, à la recherche des mécanismes de l'hérédité. Aller plus loin, c'est maintenant observer des années durant les résultats de ses expériences sur les petits pois. Interpréter et théoriser. Trouver les Lois de l'hérédité. Et défendre ses idées en attendant d'être reconnu, un jour, partout dans le monde.
Paris, 1783. De drôles de préparatifs ont lieu dans les jardins de la Folie-Titon. Frottements de tissu, bruits de soufflet de forge, bois cogné…
Quel monstre se débat là ? Quelle construction s’édifie ? Heureusement que chez les voisins vit Lisette, une petite fille très curieuse, et qui aime écrire.
C’est elle, en tenant son journal, qui va nous raconter jour après jour la naissance du premier ballon, que personne n’appelle encore la montgolfière, sa rencontre avec les frères Montgolfier, François Pilâtre de Rozier, et même le roi de France à Versailles, et toutes les péripéties des vols d’essai !
Les auteurs du Mystère du corps humain relèvent un nouveau défi : nous initier aux splendeurs vertigineuses de l’Univers. Avec ses 523 infos époustouflantes, sa recette du cake aux myrtilles, sa photo de l’Univers bébé, ses blagues qui aident à comprendre ce qui est complexe et sérieux et ses dessins pour entrevoir l’invisible et rêver à l’infini, ce livre illustre la formule fameuse : « un mystère n’est pas quelque chose qu’on ne connaîtra jamais, c’est quelque chose qu’on n’en aura jamais fini de connaître. »
Absolument toute la vie que nous connaissons est née d’une cellule unique, qui s’est multipliée puis diversifiée, il y a des milliards d’années : les dinosaures, les bactéries, les animaux et… chacun de nous. Vertigineux et passionnant ! Ce livre est unique. Il met à la portée des enfants curieux l’univers et les questions complexes que nous nous posons à son sujet. Drôle, limpide, éclectique, précis, rythmé, il pourrait bien, à lui tout seul, éveiller de nombreuses vocations scientifiques…
1798. Depuis que l’armée du général Bonaparte a chassé les anciens maîtres du Caire, les mamelouks, la ville se transforme. Les palais sont investis par les savants qui accompagnent l’expédition d’Égypte. Parmi eux, l’un des plus originaux, Geoffroy Saint- Hilaire, 26 ans, est arrivé avec une véritable ménagerie, en cages et en bocaux… Nabil, le jeune esclave du cheikh al-Bakrî, l’un des grands sages de la ville, se met à fréquenter le cabinet de curiosités du naturaliste, au point d’y trouver sa vocation : il veut devenir taxidermiste ! Le hic, c’est qu’il ne peut pas quitter son premier maître comme ça, d’autant plus que Sélim, le fils du cheikh, est aussi son ami…
Depuis sa passion d’enfant pour les petits soldats de plomb, Thibaud Guyon aime jouer à explorer les coulisses des exploits historiques, des grandes aventures, et braquer sur elles un oeil naïf. Ici, c’est non seulement un petit garçon mais un Égyptien, dont le pays est envahi par les Français, qui porte sur les savants de l’expédition de Bonaparte un regard curieux. Nabil, son héros, a vraiment existé.
Thibaud a trouvé sa trace dans le journal de Geoffroy Saint-Hilaire, dont le journaliste et romancier Robert Solé cite de nombreux extraits dans son livre Les savants de Bonaparte.
C’est l’histoire d’un petit garçon bavard, curieux et un peu triste.
Bon élève, il aurait pu étudier le droit ou la médecine. Mais, dans l’Italie du XVe siècle, lorsqu’on est un bâtard, le fils d’un notaire et d’une fille de ferme, on doit vite apprendre un métier. Léonard de Vinci aime dessiner. Parfait ! À seize ans, on l’envoie en apprentissage à Florence, chez un artisan peintre.
Dix ans plus tard, Léonard est le peintre le plus doué de sa génération. Les commandes pleuvent. Mais, il traîne à finir ses tableaux. Parfois, il ne les finit pas du tout. Et, les clients perdent patience. C’est que Léonard a d’autres idées en tête. Des projets un peu farfelus qu’il consigne dans ses carnets : un char d’assaut, une bicyclette, un sous-marin… Car, l’auteur de la Joconde se voyait ingénieur, inventeur, fabricant d’armes… Tout sauf le plus grand peintre de la Renaissance.
Avec un vrai talent pour faire vivre le passé, Sylvie Dodeller dévoile ici, comme elle l’a déjà fait dans la biographie de Molière, la petite histoire cachée sous les aspects quotidiens de la vie. Dans un style précis et accessible, elle parvient à rendre humain un personnage énigmatique, considéré comme l’un des plus grands génies de notre histoire. Chaque chapitre regorge de détails et dévoile de façon vivante la période de la Renaissance. Les livres de Sylvie Dodeller sont à l’opposé des livres d’histoire figés dans le temps.
Dans les brumes londoniennes sévit le diabolique Mr Hyde. On dit de lui qu'il inspire crainte, haine et répulsion. On dit de lui qu'il n'a rien d'humain. Mais qui est vraiment ce mystérieux personnage ? La réponse se trouve au cœur du laboratoire de l'éminent Dr Jekyll... Un chef-d'œuvre de la littérature fantastique revisité dans une version magnifiquement illustrée.
Depuis l’enfance, Jane Goodall ne désire qu’une chose : comprendre les animaux. Mais comment commencer ? Comment en vivre ? Une fois le bac en poche, sa mère lui conseille d’entrer dans une école de secrétariat. Elle lui assure qu’une bonne secrétaire peut toujours trouver du travail, et partout dans le monde. Jane enchaîne les petits boulots à Londres. Certains sont même plutôt très amusants. Mais la jeune fille les considère comme une étape. Elle guette sa chance. La chance se présentera une première fois un mercredi matin sous la forme d’une lettre d’une ancienne camarade de classe l’invitant à passer des vacances au Kenya. Jane doit beaucoup travailler et faire de terribles économies pour s’offrir le billet. Ses efforts et son obstination paieront. Sur place, un anthropologue et paléontologue a besoin d’une secrétaire. En vérité, il est très impressionné par les vastes connaissances de la jeune fille sur la faune et la flore africaines. C’est ainsi qu’a commencé l’histoire de Jane Goodall, celle d’une jeune fille qui s’est donné les moyens d’une vie passionnante. Elle raconte dans ce livre son parcours depuis Bournemouth jusqu’à la réserve de Gombe et sa rencontre avec les chimpanzés.
Une vie pour la science, une science pour la vie. En ce vendredi d'octobre 1891, la gare grouille de monde. Mania Sklodowski vient seule en France rejoindre sa soeur Bronia. Elle part loin de la Pologne et de la domination russe vers une vie possible. Une vie d'études, le nez plongé dans les livres. À vingt-quatre ans, elle pourrait être comme n'importe quelle jeune fille avide de connaissances parmi les douze mille étudiants de la Sorbonne. Une jeune fille à nouveau perdue dans la foule. Mais cela serait mal connaître Mania. Elle s'appelle maintenant Marie, elle accumule les premiers prix universitaires, elle se marie avec un certain Pierre Curie et, à force de recherches, elle fait la découverte du radium. Toute son existence s'emballe. Les honneurs pleuvent, les journalistes du monde entier souhaitent l'interviewer, la gloire ne lui laisse plus de répit. Marie Curie veut seulement vivre pour son travail. Toujours aller plus loin. Alors que la Première Guerre mondiale éclate, elle décide de mettre en place un système de radiologie mobile. Il lui faut de l'argent, des moyens. Alors Marie Curie découvre le pouvoir de son nom.
Il était impossible, pour elle, de se taire ! En 1962, Rachel Carson dénonce le scandale des pesticides dans un livre choc, Printemps silencieux. Le public américain découvre, effaré, que le DDT, vendu comme un produit miracle, empoisonne le sol, l'eau, les animaux, mais aussi le corps humain. Biologiste marine et écrivaine à succès, Rachel Carson est alors la première scientifique à affronter le puissant lobby des industriels de la chimie. Attaquée en tant que femme, elle le payera cher… Mais son combat contribuera à la naissance du mouvement écologiste.
Sophie Germain est une mathématicienne du 19ème siècle, une pionnière qui s’est frayée un chemin dans le monde scientifique grâce à sa détermination et son culot. À treize ans, pour échapper à la tourmente révolutionnaire, Sophie Germain se réfugie dans les maths qu’elle apprend en cachette. En 1797, elle se fait passer pour Le Blanc, un étudiant, afin d’obtenir les cours de Polytechnique. Elle utilise le même pseudo pour correspondre avec les plus grands mathématiciens de son temps et en 1816 devient la première femme récompensée par l’Académie des sciences. Une success story ? Pas vraiment. Malgré son audace et son talent, Sophie Germain, la femme cachée des maths, retombera vite dans l’oubli. Il est temps pour elle d’entrer dans la lumière…