Thème « ingénieux, débrouillard »
Cela fait plusieurs jours que Bob bricole. D’habitude, il n’aime pas ça. Mais là, il s’est fabriqué un truc-bidule à roulettes super chouette. Sur son chemin, il croise Papa Crap avec ses deux têtards, Mami Zou qui a mal aux pattes…
«Ça roule ?» demandent-ils à Bob. Et hop, Crap emprunte le super bidule-machin qui roule, puis Zou s’en va sur l’incroyable machin-chouette…
Mais lorsque Bob se retrouve face au crocodile, il n’a plus de planche à roulettes rouge pour fuir !
Les sorcières se préparent pour leur congrès annuel. La sorcière des villes est très excitée car cette année il y aura aussi un concours d'élégance. Elle veut gagner !
Un marchand de dictionnaires frappe à la porte de la maison du géant. « Au secours, un ogre ! » crie-t-il. Le géant, étonnamment, ne connaît pas la définition du mot « ogre ». Comme le marchand a lâché un dictionnaire en s’enfuyant, il lit: « Ogre : géant légendaire qui se nourrit de petits enfants. Manger des petits enfants ? Ça alors ! Je n’y avais jamais pensé ! »
Pauvre petit crocodile ! Un jour, son propriétaire en a eu marre, il l’a jeté dans les toilettes pour se débarrasser de lui, sans lui avoir jamais donné de nom. Heureusement, il est débrouillard, et les histoires qu’il regardait la nuit, à la télévision, à travers les parois de son vivarium miniature, lui ont donné des idées… Incroyable mais vrai : c’est au fond des égouts, parmi les animaux bannis, rats, araignées, poissons bizarres, qu’il va trouver un peu de chaleur humaine… et un nom magnifique !
Un jour, Petit-Gris et ses parents attrapèrent la pauvreté. Ils durent quitter leur maison, des chasseurs à leurs trousses. Mais Petit-Gris savait ce qui pouvait les sauver..
Quand passe le bateau-courrier chargé de marchandises, le Congo, un des plus grands fleuves d'Afrique, s'agite et tourbillonne. C'est le moment que choisissent les enfants du village de Sakata pour embarquer sur leurs fragiles pirogues afin d'aller toucher le flanc du bateau. Aujourd'hui Kembo a décidé que c'était son tour. Il veut même monter à bord. Cela demande de l'habilité et beaucoup de courage. Kembo n'en manque pas. Et puis il porte son ruban rouge. Accompagné de ses amis, il va tenter cette acrobatie très dangereuse...
Mes parents sont séparés, je préfère habiter chez ma mère, c’est-à-dire à peu près toute seule : elle est pilote d’avion et tout le temps partie. C’est quand même mieux que d’aller chez mon père et Fleur, la femme avec qui il vit maintenant, que je déteste. En ce moment, maman est là. Ça devrait me faire plaisir, mais elle est bizarre : elle passe du temps devant l’ordinateur, oublie mes horaires du collège, a des rendez-vous mystérieux… Elle s’est sûrement inscrite sur un site de rencontres. Si je ne fais rien, bientôt, elle me présentera un type idiot et moche et je devrai partager des lits superposés avec ses enfants atroces.
Je n’aime pas les mardis soirs. C’est le jour où je me sens encore plus seule que d’habitude, avec ma mère quelque part à l’autre bout du monde et mon père chez lui, occupé à conter fleurette à sa nouvelle copine. Mais ce mardi-là, ça a été bien pire. J’étais sur le palier quand j’ai entendu la porte claquer. Enfermée dehors ! Je suis en pyjama, il n’y a personne dans l’appartement, je n’ai pas de téléphone. Pas le choix, il va falloir que je sonne chez les voisins. Mais je ne les connais pas, et le peu que j’en sais ne me donne pas du tout envie de faire leur connaissance…
Urgence ! Urgence ! Amel doit trouver son stage de troisième. En s’y prenant à la dernière minute, elle n’a plus qu’une solution : contacter son oncle Djibril. Il a une très belle situation dans une banque sur les Champs-Élysées, et Amel s’entendait très bien avec sa fille Ludivine quand elles étaient petites. Mais leurs parents ne se parlent plus depuis huit ans. C’est l’occasion ou jamais de renouer avec eux. Seulement, Djibril est en plein déménagement d’entreprise. Sa femme s’apprête à jouer Phèdre à la Comédie-Française, et Ludivine organise un grand bal mondain à l’hôtel Peninsula. Ça ne pouvait pas plus mal tomber. Ou peut-être, au contraire, qu’on ne pouvait pas rêver mieux ?