Thème « imagination, fabulation »
Ce jour-là , Escarbille et Chaboudo se promenaient dans le désert. Et dans le désert, il n'y avait rien. Rien, sauf...une tache bleue, au loin. Ils s'approchèrent : c'était une chaise. C'est fou ce qu'on peut faire avec une chaise bleue.
« Aujourd'hui, nous chasserons le terrifiant, le monstrueux et l'épouvantable dragon ! » dit le prince.
« Ça m'intéresse », s'écria la princesse. « Je viens avec vous ! »
« Pas question ! » rétorqua le prince. « Ceci n'est pas l'affaire des filles ! »
« Occupe-toi plutôt de ton bébé », ajouta le fidèle écuyer en piquant de sa lance une poupée oubliée sur le plancher.
« Quelle est cette horrible chose brune accrochée au mur ? » demande un jour le petit Georges. Tout d'abord, son papa refuse de lui répondre. « C'est une histoire trop effrayante », dit-il. Mais Georges insiste. Son papa finit par céder et lui raconte l'histoire, une histoire terrible, à vous faire dresser les cheveux sur la tête...
Quels secrets renferme cette étrange maison de l'Avenue Jean Jaurès devant laquelle passe Georges tous les matins en allant à l'école ? C'est une maison magique dans laquelle « la salle à manger est toute à manger »...
Nous voici plongés dans un univers à la fois poétique et merveilleux et plein de surprises.
Petit Ours se promène à vélo dans le bois. Il s'approche d'un étang pour se rafraîchir lorsqu'une petite voix l'interpelle : « Bonjour ! Je suis la princesse Grenouille. »
« Grenouille, certainement, mais princesse, ça m'étonnerait vraiment ! » répond Petit Ours.
La magie de l’enfance ou l’art de transformer le familier en singulier, l’ordinaire en extraordinaire… Notre petite héroïne découvre par hasard qu’elle est douée de pouvoirs extraordinaires... Et si ce talent de transformer le quotidien le plus banal en aventures fabuleuses était à la portée de tout un chacun, finalement ?
Un nouveau matin commence pour Parci et Parla. Quand ils sortent de chez eux, ils rencontrent des cubes et des champignons qui volent, un petit chaperon rouge qui n'y voit plus rien parce que personne n'a ouvert son livre depuis longtemps et qu'il y fait noir... Et pendant ce temps, que font les poussins ?
La révolte gronde chez les crayons de couleur, certains se plaignent de trop travailler, d’autres souffrent de se sentir délaissés, voire ignorés… Duncan est bien embêté !
Il y a parfois des nuits magiques. Vous vous endormez, un bruit vous réveille, vous vous levez, vous allez voir ce que c’est et en ouvrant une porte – que pourtant vous connaissez bien – vous entrez dans un monde extraordinaire. Un monde où tout ce que vous avez un peu oublié avec le temps en grandissant, et en particulier vos peluches adorées, ressurgit devant vous et vous aide à fabriquer, autrement dit à écrire et dessiner des histoires par exemple comme celle-ci.
Jafta est un petit Africain. Il est l'ami des animaux de la savane, il admire et aime tendrement sa maman, il attend impatiemment le retour de son papa qui est parti travailler au loin. En attendant, Jafta ronronne comme un lionceau, rit comme une hyène, paresse comme un lézard ou galope comme un guépard.
Jumanji est un jeu d'aventures dans la jungle qui ressemble à jeu de l'oie, à la différence près que le message de chaque case devient réalité - le lion attaque vraiment, des singes saccagent la cuisine, les pluies de la mousson inondent le salon... Une fois le jeu commencé, la seule issue est d'aller jusqu'au bout, de sortir de la jungle et d'atteindre Jumanji.
Pas facile d’être le fils du grand Charles Perrault... À douze ans, Pierre est envoyé à la campagne pour y écrire le recueil de poèmes qui le fera remarquer à Versailles. Afin d’échapper à la corvée, le garçon se dit que collecter des contes auprès d’une vieille nourrice puis les retranscrire ne devrait pas lui demander trop d’efforts. Mais la première histoire, celle d’une petite fille croquée par un loup, n’a ni queue ni tête et tient en trois lignes ! Il faut bien davantage pour captiver des lecteurs. Fort heureusement, Pierre a une imagination débordante et de quoi l’alimenter. Chaque nuit, il fait d’étranges rencontres : une petite Mariette habillée d’un chaperon rouge, un Messire Leloup qui porte une barbe aux reflets bleutés, sept petites ogresses... De quoi donner des idées à l’apprenti-conteur.
Dans une classe, il y a les éléments perturbateurs, mais il y aussi les éléments perturbants. C'est le cas de Bérangère, la nouvelle élève de CM2 toute auréolée de mystères. Chaque matin, elle arrive à bord d'une voiture de luxe, accompagnée d'un homme en costard. Dans la classe de CM2 courent les hypothèses les plus folles. La nouvelle serait témoin clé dans une affaire de meurtre, elle aurait tué ses parents, elle serait la fille cachée du roi des Belges. Très vite, il y a les pro et les anti Bérangère...
Tandis que la péniche est immobilisée par les glaces, Abel invente des histoires avec ses marionnettes. Le temps passe...
Un jour, Abel rencontre Alys, une jolie terrienne. Et pour elle, il invente l'histoire d'un jeune marin amoureux de la princesse de Neige. Amour contrarié car la vie d'un marin est sur mer. L'histoire finie, la péniche peut repartir. Abel et Alys doivent se quitter.
En annexe de cet album, un petit dossier vous en dit plus long sur les péniches et la vie des mariniers.
Les enfants, filles et garçons, ont un tas de choses à demander à leur maman, et un tas de choses à leur dire. Les mamans ne sont pas toujours disponibles, elles ont tant à faire ! En plus, à présent, leurs portables sonnent sans cesse, envoient des SMS… Elles ne parlent plus qu’aux portables. À quoi bon, dans ces conditions, avoir une maman ? Les enfants partent. Loin. Dans des pays merveilleux, qu’ils inventent, ils savent comment s’y rendre. Mais… Norma n’a plus son Jojo, son singe en peluche ! Est-il parti, lui aussi, et pourquoi ?
Rose parle comme une nouille. Dans sa bouche, les grandes personnes deviennent des lampadaires, les bisous des ventouses et les chats des moustaches à cul. Les médecins disent que Rose est une petite fille très intelligente, très émotive, avec un énorme défaut de langage.
Alors elle s’entraîne sur le chemin de sa nouvelle école : « Bonjour, je m’appelle Rose et je suis nouvelle. » Mais face à la classe, ça donne : « Bon levant, je suis neuve, et mon nom d’avant est Rose. » Et tout le monde la regarde comme une bête curieuse.
Heureusement, une fois dans la cour, Rose se révèle très forte pour jouer à chat et ne se laisse pas ennuimerder par les Sixièmes qui adorent taper sur les petits. Ça impressionne. Il faut dire que Rose n’a pas la langue dans sa poche…